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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 10:23

(Quel moyen de déplacement pour le nouveau président en 2016 ?)

Un incident de vol a failli faire partir ad patres le premier ministre Lionel Zinsou, candidat de l’alliance Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) à la présidentielle du 28 février 2016. C’était le samedi 26 décembre 2015 à Djougou. Il était à bord de l’hélicoptère présidentiel en compagnie de six autres personnes.

Samedi 26 décembre dernier, le premier ministre Lionel Zinsou a échappé de peu à la mort à Djougou. Lionel Zinsou s’est rendu à bord de l’hélicoptère présidentiel à Djougou pour participer à la fête de la Gaani. C’est en voulant se poser que l’appareil a rencontré des problèmes. Ce qui a contraint l’hélicoptère à se poser avec fracas. Le premier ministre et les six autres occupants ont réussi à sortir indemnes de l’appareil. Un appareil qui d’après les constats, a subi de gros dégâts. En d’autres termes, il serait irrécupérable à moins que le génie bricoleur béninois, ne se manifeste pour lui donner du sang neuf. A ce qu’il paraît, c’est une pièce qui se serait détachée du côté de la mairie de Djougou, qui serait à la base de l’incident. Par ailleurs, une femme et son enfant auraient été blessés lors de l’incident. Pour montrer qu’il y avait plus de peur que de mal, Lionel Zinsou ne s’est pas empêché d’honorer son engagement. Il s’est donc rendu après l’incident sur les lieux de la célébration de la Gaani. C’est là qu’il a rendu grâce aux mânes des ancêtres pour lui avoir permis de sortir sans aucune égratignure de cet incident de vol.

A quelque chose, …

N’eût été cet incident de vol qui enverrait certainement l’hélico présidentiel à la fourrière ou à la casse, Lionel Zinsou n’aurait pas imaginé se confronter aussi rapidement à la réalité des axes routiers du pays. Ces routes qu’empruntent quotidiennement le commun des mortels béninois. De Cotonou à Malanville, de Dassa à Porga, de Sème-Kraké à Hillacondji ; de Ilara à Comè, etc., ces routes permettent de mesurer les souffrances endurent les populations préoccupées à trouver de quoi joindre les deux bouts.Rouler à véhicule sur ces axes routiers, c’est traverser des nids de poules, des dos d’ânes parfois abusivement transformés en bosses de dromadaire. Voilà en quelque sorte, ce que fuyait Lionel Zinsou en prenant l’hélico présidentiel pour se rendre à Djougou. Malheureusement, les mânes des ancêtres qui leur ont permis, lui et les six autres occupants de sortir indemnes, ont voulu qu’ils regagnent Cotonou par voie terrestre. Et une chose est sûre, c’est qu’il aurait eu sa dose entre Djougou et Dassa, avant d’atteindre Cotonou. Ce qui n’est que la partie visible de l’iceberg.

A l’épreuve du pouvoir !

Bienvenue sur la terre du vaudoun et autres ! C’est ce qu’on peut dire car toute quête du pouvoir d’Etat et autres ne se passe sans aucune prise de risques. Avec cet incident de vol, le premier ministre Lionel Zinsou, candidat unique des Forces cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) prend le pouls de ce que c’est que concourir pour la présidentielle au Bénin. Dorénavant, il doit savoir que le parcours est jonché d’embûches sans compter avec les forces de l’ombre. Pour cela, il faut avoir le dos large pour encaisser, la poitrine balaise pour servir d’airbag en vue d’amortir et de renvoyer tous les mauvais coups d’où qu’ils viennent. Les choses en terre du vaudoun sont différentes de ce qui se passe en Occident, plus précisément en France où il a vu comment les batailles pour la présidentielle se livrent. Ici, les enjeux pour la quête du fauteuil présidentiel induisent beaucoup de choses et nul ne saurait mesurer tout ce qui se passe dans l’ombre. Surnaturel accolé au Bénin à l’extérieur et qui fait les autres nationalités ont peur des Béninois, ne lui ait pas inconnu. Réalité ou pas, chacun a une petite idée ou expérience. Et il sait ce que sait que de porter untel fardeau pour tout Béninois qui se dans un pays africain. On a beau faire tous les efforts pour minimiser les choses, la méfiance ne quitte le cœur de vos interlocuteurs étrangers. A tort ou à raison, il y a des choses qui se passent et qu’on ne saurait convenablement expliquer. Tout paraissant surréel, surnaturel, métaphysique. Et comme c’est Dieu qui donne le pouvoir, l’élu se doit de se montrer tenace, capable d’échapper à tout coup foiré. Ce qui n’est que des épreuves à traverser pour ce qu’on vise. Autrement dit, l’incident de vol du samedi dernier peut être vu par certaines personnes, comme un bip à l’endroit du candidat Fcbe. Donc, à lui se montrer capable de défendre la bannière Cauri. C’est le Bénin tout simplement !

2016 : quel moyen de déplacement pour le nouveau président ?

Mathieu Kérékou, voiture présidentielle même si ce n’est pas la Bête du président américain. Boni Yayi, hélicoptère présidentiel. Nouveau président à partir du 6 avril 2016, train, avion, pirogue ou bateau ? Voilà une question qui mérite d’être posée. Avant qu’on ne sache la cause réelle de l’incident de vol qui a failli coûter la vie au Premier ministre Lionel Zinsou, c’est une préoccupation des Béninois qui dès le moindre vrombissement d’hélicoptère, imaginent leur président dans les airs. Un moyen de déplacement devenu présidentiel, donc Yayi. Au-delà du train de vie du gouvernement, siphonnant le dos squelettique des Béninois sans qu’il n’y prenne garde, le déplacement de nos chefs d’Etat ne leur permet pas de prendre connaissance de l’état réel des infrastructures routières du pays. Si les déplacements du feu président Mathieu Kérékou étaient limités, Yayi s’est révélé un vrai pigeon voyageur. Bref, tout le contraire de son prédécesseur. Mettant à contribution l’hélico présidentiel, il peut se rendre à différents endroits dans une même journée. Deux, trois voire quatre rendez-vous, c’est ce que permet cet appareil à Yayi. A quelques jours de la fin de cette page, les Béninois se demandent ce que viendra leur servir le prochain occupant de la Marina. Talon, Zinsou, Koupaki, Bio Tchané, Ajavon, etc., qu’est-ce que ces candidats proposent-ils pour être plus proche des populations en matière de moyen de déplacement ? Voiture, hélicoptère, train, avion, pirogue ou bateau, aucun n’a encore affiché sa position. Que cela soit une innovation ou pas, la route demeure en tout cas la meilleure voie pour être proche des populations. Elle permet de savoir ce que sont les routes et ce que les populations endurent au quotidien. Candidats, vous êtes attendus sur la question ?

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !