La présidentielle du 28 février approche à grands pas. Compte tenu des enjeux, chaque état-major veille au grain pour ne pas voir sa victoire volée à cause des tripatouillages de gens malintentionnés et indifférents aux aspirations du peuple. C’est dans cette optique que la Coalition pour la rupture a décidé de se rendre hier au Cos-Lépi pour savoir le niveau d’avancement des cartes d’électeur pour la présidentielle du 28 février prochain.
S’enquérir du point d’avancement de l’édition des cartes d’électeurs, c’est la raison principale qui a poussé les membres de la Coalition pour la rupture à se rendre hier, mardi 02 février 2016, au siège du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi) à Agblangandan. Pour Sacca Lafia, Marcel de Souza, Alexandre Hountondji et autres, il fallait descendre sur le terrain pour voir comment le travail est en train d’être fait et mesurer l’ampleur de la tâche pour que tous les Béninois entrent en possession de leur cartes d’électeur avant le jour J. Animés de cette bonne volonté, les membres de la Coalition pour la rupture n’ont pas pu atteindre leur objectif hier. Et pour cause, le principal responsable des lieux, le président du Cos-Lépi, Augustin Ahouanvoèbla, n’était pas là pour les recevoir. Il était absent quand les membres de cette coalition se sont rendus au Cos-Lépi. D’après leur porte-parole, fin connaisseur des lieux pour y avoir été le prédécesseur de Ahouanvoèbla, Sacca Lafia, le président du Cos-Lépi serait absent parce qu’il avait d’autres engagements. De plus, les agents qu’ils auraient pu rencontrer étaient aussi sur le terrain en train de faire le travail qui leur est assigné. Voilà comment s’est achevée la descente de cette coalition hier au siège du Cos-Lépi. Cependant, le président du Cos-Lépi, Augustin Ahouanvoèbla, leur donne rendez-vous pour ce jeudi 04 février 2016 à 10 heures. Donc, demain, la coalition pour la rupture se rendra de nouveau au Cos-Lépi pour s’enquérir du point d’avancement de l’édition des cartes d’électeur. Il est à espérer que cette fois-ci soit la bonne et que Sacca Lafia, Marcel de Souza, Alexandre Hountondji et les autres puissent avoir les réponses à leurs interrogations et s’assurer réellement que tout se fait dans les règles de l’art. D’ailleurs, en aucun cas, le Cos-Lépi ne peut faire autrement car la loi leur permet d’aller voir comment les choses se passent au niveau de cette structure.
Une démarche salutaire
Savoir ce qui se passe du côté du Cos-Lépi n’est pas un crime. Au contraire, c’est un acte citoyen car on n’a pas besoin de cacher ce qu’on annonce ou veut transparent. Vu les enjeux de cette présidentielle et les appels au KO qui se lancent par-ci par-là, il est normal que la Coalition pour la rupture cherche à avoir une idée de ce qui se passe au niveau de cette structure. Une structure chargée d’élaborer les cartes, cruciale dans le choix du prochain président. Par ailleurs, conscients de ce qui s’est passé en 2011, ces hommes avertis ont de bonnes raisons de chercher à comprendre ce qui se passe et ce qui justifie aussi le retard qu’accuse la distribution des cartes en violation du code électoral. En définitive, l’homme prudent voit le mal venir de loin, dit-on et c’est parce que c’est une seule fois qu’on piétine les testicules d’un aveugle vigilent qu’ils ne veulent pas se laisser floués encore. Alors, affaire à suivre !