Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Profil

  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit. De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.

Grain de sel

« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

Lao-tseu

Rechercher

Savoir plus

Nous sommes tous...     


Le Béninois Libéré

Le journal du peuple

Le Bénin en Lumière

Archives

Ainsi va le monde !!!

 

Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 15:17

Béninoises! Béninois!

Chers compatriotes,

Notre pays va commémorer demain pour la 56ème fois son accession à la souveraineté internationale.

Au-delà de la fête que justifie la conscience de liberté, l'occasion nous est à nouveau donnée de faire le bilan d'un parcours collectif de plus d'un demi-siècle et de fixer le cap pour les années à venir.

À ce propos, je dois d'abord souligner les progrès accomplis sur le chantier de l'unité nationale qui nous donnent à tous la fierté d'appartenir à une nation, toujours en construction certes, mais libre, responsable et mûre.

Pour nous aujourd'hui et pour les générations futures, la tâche sera de travailler à consolider, chaque jour davantage, cette union de toutes les filles et de tous les fils de ce pays.

Il devra en être de même pour l'amour de la patrie qui est le ferment de l'unité nationale.

Je dois ensuite faire avec vous le constat de ce que, en 56 ans, notre pays n'a pas beaucoup avancé sur le chemin du développement économique et social.

Or, durant cette même période, l'humanité a fait des progrès considérables dans tous les domaines et a offert à chaque communauté, l'opportunité de s'approprier les avancées des uns et des autres pour la construction d'un standard de bien être devenu une exigence voire un droit pour chaque citoyen du monde.

C'est dire donc que notre pays n'a pas réussi à rattraper le train du développement et semble être resté sur le quai.

Pour autant, l'indépendance économique et sociale, sinon la liberté de se développer, demeure encore à notre portée et il faut la conquérir.

Il est temps d'entamer résolument la lutte contre la pauvreté et le sous-développement car la liberté dans la pauvreté n'est qu'un leurre. La liberté n'est pas une fin en soi, elle est un moyen de développement.

Il nous appartient donc de décider et de prendre la mesure des choses, de faire des choix pertinents qui tiennent compte de nos potentialités, de nos talents et compétences ainsi que des ressources disponibles pour aller résolument à la conquête du développement.

Et c'est là notre défi commun, c'est là mon défi personnel.

Ce challenge est aussi le fondement des réformes politiques, institutionnelles et administratives que j'entends mettre en œuvre pour conforter la démocratie et permettre la bonne gouvernance.

En effet, l'essor économique et social de notre pays est fortement tributaire de notre modèle d'organisation politique institutionnelle ainsi que de la qualité de notre gouvernance aussi bien centrale que locale.

Voilà pourquoi je pense qu'il nous faut impérativement réformer notre modèle politique tel qu'il est issu de l'historique conférence nationale de février 1990 par le rétablissement d'un équilibre constructif entre les institutions constitutionnelles, le renforcement de l'indépendance de la justice, la lutte contre l'impunité, la réforme de notre système partisan et la stabilité du code électoral.

J'y ai beaucoup travaillé depuis mon investiture avec les membres de mon gouvernement et, sur la base des propositions qui m'ont été faites par la Commission Technique que j'ai chargée des réformes politiques et institutionnelles, j'engagerai sous peu le processus de révision de notre constitution.

Mais avant l’ultime étape de saisine du Parlement, je compte recueillir par une consultation en forme référendaire, l'appréciation de l'ensemble du peuple béninois sur les choix que j'ai opérés.

J'ai la conviction que notre pays se trouve à nouveau à un tournant décisif de son histoire et à l'instar de nos aînés, nous devons faire face à nos responsabilités.

Ensemble, il nous sera possible de relever très vite le défi de la modernisation politique de notre pays afin de l'engager durablement sur la voie du développement économique et social, gage de paix et de stabilité.

Puissions-nous alors sur ce chemin continuer de construire la nation béninoise dans l'unité pour le bien être de chacun et de tous afin que vive le BENIN.

Bonne fête.

Partager cet article
Repost0

commentaires

A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !