(Mais les cours vont attendre encore des semaines)
Akkilou yacoubou
Comme annoncé, la rentrée des classes a eu effectivement lieu hier, lundi 4 octobre 2010 sur toute l’étendue du territoire national. Elèves, enseignants, et parents d’élèves, ont tôt le matin assailli les différents lieux d’enseignements, chacun pour faire ce le concernant. Si on peut dire que c’est parti pour 9 mois de travail entre enseignants et apprenants, il n’en est de même pour ce qui est du démarrage effectif des cours. Du moins pour l’instant à cause des intempéries qui frappent certaines régions du pays avec son lot d’inondation et de déplacés. En effet, s’il est permis de constater dans certains endroits que les eaux ont assiégé les classes, ailleurs, ce sont les refugiés climatiques à savoir les déplacés dus aux inondations, qui occupent les salles de classes. C’est dans ces conditions que certains écoliers et élèves béninois ont foulé pour la première fois le sol de leur établissement respectif pour le compte de l’année scolaire 2010-2011. A Cotonou et ses environs, c’est sous la pluie que les écoles et établissements ont ouvert leurs portes. Commencée depuis la nuit, cette pluie s’est poursuivie des heures après l’ouverture officielle des classes et surtout elle s’est manifestée toute la journée. Conséquence, ce n’était pas le grand monde connu pour le premier jour de la rentrée des classes car c’est à compte-goutte que les élèves sont venus marquer la fin des longs mois de vacances. Dans certains écoles et établissements de Cotonou et d’Abomey-Calavi comme le Ceg Godomey, Ceg Houéyiho et Ceg Sainte Rita, ce sont les eaux qui ont empêché les écoliers et élèves de jouir convenablement de leur lieu d’apprentissage. Même les motos-pompes utilisées pour évacuer les eaux des salles de classe et la cour d’établissement n’ont pas permis de régler le problème. Ce qui fait que les élèves doivent encore patienter pour ce qui est du démarrage des cours. Jusqu’à quand ? C’est la question qu’on se pose car les pluies qui se manifestent depuis un certain temps à Cotonou et environs ne sont pas prêts de s’arrêter de si tôt. Autrement dit, c’est le blocage du démarrage des cours.