(Qui a vendu les parcelles pour une bouchée de pain ?) Annie lèwan La cession du domaine de l’Etat relève exclusivement du ressort de la Direction domaine sise à la Dgid et sous le contrôle de la Direction générale des impôts et domaines. Celui qui détient la clé du patrimoine de l’Etat béninois en est le conservateur. Dans le cadre de la Cen-sad et de la cession des domaines alentours de l’aéroport international Bernadin Gantin et des domaines jouxtant le bord de mer, il est important de situer les responsabilités. En effet, le prix du mètre carré dans le cadre des opérations immobilières du sommet de la Cen-Sad, ont atteint des records absolus dans le registre du dérisoire. Aujourd’hui, il est évident et même de notoriété publique que les prix auxquels les terres ont été vendues, ne répondaient à aucune norme en matière de cession. Mieux, puisque ces cessions étaient faites pour arranger quelques amis, il n’y a eu qu’une poignée de privilégiés en plus des promoteurs immobiliers qui se sont appropriés de ce patrimoine de l’Etat. La question désormais est de savoir comment ces tarifs ont-ils pu être pratiqués. Enquête faite, il ressort que la responsabilité de ces ventes et les transactions y afférentes sont avant tout de la responsabilité du premier responsable de la conservation du patrimoine de l’Etat. Ce dernier, se trouve être sous le contrôle direct de la Direction Générale des impôts. A l’époque des faits en 2008, la Dg impôt et domaine, disait recevoir ses ordres directement de la présidence de la République, elle ne s’entendait et ne composait que directement avec le cabinet du chef de l’Etat. Du coup, on se demande, si dans cette affaire de cession fantaisiste du patrimoine de l’Etat, il n’y a pas des larrons qui continuent de courir.