Après la sortie médiatique de maître Adrien le vendredi 16 juillet dernier, l’Union fait la nation a fait une deuxième sortie pour se prononcer sur les derniers événements qui ont meublé l’actualité notamment le sulfureux dossier Icc-services. Selon le conférencier principal, le président Bruno Amoussou, l’éclatement de l’affaire dite Icc-services est un puissant révélateur aveuglant des graves dérives qui jalonnent l’actuel mandat présidentiel, détruisent la cohésion sociale et l’unité nationale, liquident les valeurs d’intégrité et d’honnêteté auxquelles notre peuple est toujours resté attaché. La gestion de l’affaire Icc-services par le gouvernement a été le plat de résistance de la conférence de presse donnée par l’Union fait la nation hier à son siège à Fifadji. Des propos du président Amoussou, il faut retenir ce n’est pas la première fois que ce système d’arnaque à grande échelle est pratiqué. Notre pays n’est pas non plus le premier pays où de telles manipulations ont permis à des escrocs de dépouiller leurs crédules victimes de leurs ressources, c’est aussi la première fois qu’il a été mis en œuvre par des organisations illégales à si grandes échelles, aussi longtemps dans notre pays. C’est également la première fois qu’il a été utilisé pour soutenir une vaste campagne électorale en faveur d’un chef d’Etat candidat à sa propre succession. Et c’est ce qui justifie les vaines tentatives désespérées du chef de l’Etat et de son gouvernement de se laver d’une boue puante indélébile. Le président Amoussou a aussi condamné le tapage en cours sur le recensement des victimes de cette arnaque pendant que les auteurs brûlent les documents important pour fausser la véritable liste des victimes et faire disparaître les écrits compromettants. Ne voulant pas se contenter de dénoncer, l’Union fait la nation reste particulièrement préoccupé par la récupération de leur mise par tous les déposants. Aussi approuve-t-elle la saisie conservatoire des biens et avoirs des auteurs de l’escroquerie par voie judiciaire. Elle demande par la même occasion à tous les bénéficiaires de rembourser les dons qu’ils ont reçus. A commencer par le chef de l’Etat, l’union fait la nation lui demande de rembourser la valeur des objets de propagande et de campagne électorale confectionnés à son effigie et distribués gratuitement. La séance des questions –réponses a été aussi l’occasion pour le conférencier principal d’apporter des réponses aux préoccupations des journalistes mais aussi d’envoyer des mises en garde à l’endroit du régime et de tous ceux-là qui s’agitent à mettre en péril la paix sociale. ’’S’il arrivait qu’il nous est opposé des actes qui n’ont rien à avoir avec la loi pour nous empêcher d’exprimer les libertés publiques alors les auteurs assumeront la responsabilité de leurs actes’’, voilà en substance, ce qu’on peut retenir des mises en garde du président de l’Un, Bruno Amoussou à la fin de son intervention.