Jk
On ne sauve pas celui qui s’est délibérément jeté dans l’anus de Satan. Voilà comment les populations béninoises et plus précisément les victimes de l’escroquerie à grande échelle, Icc-Services, résument la supposée maladie grave de Guy Akplogan qui nécessiterait son évacuation sanitaire à l’extérieur. Évacuation sanitaire qui ne serait rien d’autre qu’une simple évasion sanitaire afin que ce mentor de Icc-services aille couler de jours paisibles en France ou ailleurs autre que le Bénin, ajoutent-ils. En effet, vu que l’affaire Icc-Services n’a pas encore été élucidée et pendante devant la justice, on ne saurait permettre une quelconque échappatoire à une tierce personne à plus forte raison, l’un des pionniers de cette escroquerie, Guy Akplogan car beaucoup de victimes continuent de mourir de chagrin et dans le dénuement total. Voilà pourquoi évoquer une évacuation sanitaire passe mal auprès des populations qui voient en cette stratégie, une manière pour Boni Yayi de protéger cet homme, et de ne pas lui permettre de faire des déballages qui pourraient le compromettre. Mieux, ils menacent d’aller plus loin en brandissant la menace de brûler l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin si Akplogan venait à prendre son vol pour, apprend-on, aller se soigner. C’est ainsi qu’ils pensent marquer ouvertement leur désapprobation envers cette initiative du gouvernement. Acte très grave quand on sait ce que cet aéroport représente pour le Bénin. Aussi préfèrent-ils voir Guy Akplogan mourir au Bénin, voir son cadavre non enterré pendant 20 ans et pourquoi exposé aux vautours et autres charognards, même si Yayi prend la décision de les indemniser. Pour eux, il doit tout dire avant une quelconque sortie de prison à savoir : sur lui-même, le Boss et les autres. Maintenant, c’est au président Yayi de savoir quoi faire et surtout de ne laisser cette idée fleurir dans son esprit. Sa crédibilité dans cette affaire est en jeu et il se doit de prendre les choses par le bon bout au risque d’en subir les conséquences dans trois moins. Affaire à suivre…