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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 20:21

Cher collègue,

 

Notre pays est présentement confronté à une situation qu’il n’a jamais vécue auparavant : l’affaire ICC-Services et consorts. Je peux dire que cette situation est pareille à une catastrophe naturelle qui, comme un deuil, à frappé l’ensemble du peuple béninois.

Je considère les choses comme cela, tout simplement parce que des milliers de nos compatriotes ont été escroqués, triturés, spoliés, arnaqués et totalement grugés de leurs maigres ressources et avoirs acquis au prix d’énormes sacrifices. D’une manière ou d’une autre, tous ont une part de raison dans la mesure où tout être humain aspire au bonheur. Pauvres d’eux ! A leurs dépends, nos compatriotes ont appris que, « Seul le travail libère l’homme ». 

Je pensais, à juste titre, (pas forcément en tant que député à l’Assemblée Nationale ou acteur politique) que toutes les Forces Vives de la Nation et toutes les obédiences politiques allaient fédérer leurs énergies et leur savoir-faire pour sortir le peuple d’affaire. Hélas ! Pendant que le pays vivait ce deuil, pansait ses blessures et meurtrissures profondes et que les autorités à charge de la gestion des affaires publiques de notre pays se décarcassaient pour gérer au mieux la situation, vous êtes intervenu. J’avoue que tout le peuple béninois attendait l’intervention du candidat unique de « l’Union fait la Nation » que vous êtes. Elle est venue teintée d’une note toute particulière.

Je peux vous assurer, Maître, que c’était l’occasion en or dont vous n’avez jamais rêvé durant toute votre longue et riche carrière politique. Pour vous illustrer positivement, il suffisait simplement de prendre de la hauteur en ne pensant uniquement qu’à l’intérêt supérieur de la Nation et oublier complètement votre bête noire qu’est Boni YAYI. Il fallait jouer à l’homme de la situation en donnant au gouvernement la bonne recette qui devrait nous sortir d’affaire.

 Mais comme le ver est dans le fruit et comme à l’accoutumée, vous vous êtes mal distingué en faisant preuve d’opportunisme politique, d’hystérie, de maladresse, de jugement de valeur et de bassesse évidente. Croyez-moi, Maître, durant toute votre carrière politique vous n’êtes jamais tombé si bas du piédestal. Vous avez déçu plus d’un de nos compatriotes en évoquant le récit d’Ali BABA et les 40 voleurs dans les mille et une nuits, en culpabilisant le Chef de l’Etat et en lui demandant de démissionner pour vous laisser son fauteuil comme si c’était si facile en politique. En ce moment, les béninois avaient besoin d’entendre un discours rassurant et consolateur.  

 

J’ai animé une conférence de presse à cet effet. Mon objectif n’était pas de vous répondre mais surtout de participer, moi aussi, au débat en analysant et en suggérant des pistes de résolution au gouvernement. Je me suis dis qu’il est possible que nous échangions autour de cette cruciale et vitale question pour notre pays. Je ne voudrais surtout pas vous parler en catimini car le peuple ne serait pas témoin de notre entretien qui serait donc secret. C’est pourquoi j’ai choisi cette voie-ci. Je sais qu’elle ne vous plaira pas mais parfois, il faut battre en brèche les désirs et souhaits personnels pour opérer des miracles. Veuillez excusez donc mon outrecuidance et pardonner mon indiscrétion !

 

On conçoit généralement que la faute impardonnable qu’aurait commise le gouvernement est de n’avoir rien fait pour empêcher l’escroquerie savamment ourdie par ICC-Services et consorts. Personnellement, je n’ai jamais perçu un gouvernement comme un groupe de chamanes omnipotents et omniscients. Pour moi, c’est juste une équipe de citoyennes et de citoyens, mise en place par le Chef de l’Etat pour l’assister dans l’exercice des fonctions régaliennes à lui concédées par la loi. Lorsqu’un citoyen prend lui-même son argent et va le confier à ICC-Services et consorts ; mieux empêche le gouvernement d’être au courant pour agir, on comprend bien qu’il s’agit d’une entente entre escrocs et escroqués pour rendre inactif le gouvernement en croyant qu’ils sont entrain de le berner.

Tenez Maître ! Ce n’est pas parce qu’un citoyen s’est suicidé que l’Etat à failli à sa mission régalienne qui consiste à assurer la sécurité de tous les citoyens. De la même manière, le gouvernement n’est pas responsable de la mort du jeune conducteur de moto qui est décédé pour cause de fêlure de crâne suite à un accident pendant qu’il roulait à vive allure sans casque.

 

De plus, il est exagéré de dire que quatre années d’activité intense avant que le gouvernement n’intervienne constituent une durée assez longue. Ce n’est pas exact, parce que la stratégie mise en place par les escrocs est suffisamment mûrie et donc efficace.

Mieux, aux Etats Unis d’Amérique, MADOFF a opéré pendant dix ans. Il a escroqué environ 54 milliards de dollars soit environ 32.400 milliards de francs CFA et a réussi à se faire prendre en photo avec plusieurs Chefs d’Etats. Dans le même pays, LEHMAN BROTHERS (LB) qui est la 4ème Banque d’Investissement a spolié ses épargnants à hauteurs de 120 milliards de dollars soit environ 72.000 milliards de francs CFA. Pourtant, personne n’a condamné le président américain et personne ne lui a demandé de démissionner ou de payer de sa poche puisque tout le monde savait qu’il n’en était pour rien et qu’en tant que tiers, son image a été mise à contribution pour escroquer le peuple.

 

En effet, vous êtes mieux placé que quiconque en tant qu’avocat et ancien procureur général pour savoir que dans  le cas de l’escroquerie d’appel à l’épargne publique, on peut estimer que les politiciens béninois ont été victimes de la théorie de tiers ; dans la mesure où les escrocs se sont servis de leur image pour escroquer les paisibles populations. Je constate que vous avez oublié vos cours de droit, certainement parce que vous n’exercez plus.  

En parlant de théorie de tiers, vous savez très bien que les dirigeants d’ICC-Services ont remis une bâchée à la gendarmerie nationale en présence de certaines autorités dont ils ont voulu exploiter l’image. Ces derniers ne sont pas complices de leurs actes mais simplement victimes de la théorie de tiers. Dans la même logique ; ils ont falsifié, par le génie de l’informatique, une photo avec le Chef de l’Etat, utilisant ainsi son image pour assoir leur escroquerie.

 

La responsabilité du gouvernement est engagé à partir du moment où il est au courant de l’affaire. Il serait véritablement condamnable s’il ne faisait rien pour alléger la souffrance des pauvres épargnants. Pour qui a suivi le dossier, il est aisé d’affirmer que le gouvernement a vite pris la mesure des choses en  multipliant les actions. On parlera de parjure à partir du moment où le gouvernement refuse d’assister le peuple béninois en danger. Or les principaux actes posés par le gouvernement sont les suivants :  

une séance de travail et d’échange avec les responsables d’ICC-Services à la présidence de la République ;

la mise sur pied d’un Comité de Crise jouissant d’une parfaite autonomie ;

l’ouverture d’une double enquête (administrative et  judicaire) ; 

le limogeage de plusieurs hauts responsables à divers niveaux au sein des structures d’Etat ;

la mise aux arrêts de l’ancien Procureur Général de la République et de l’ancien Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique en procédure d’urgence (de même, la Haute Cour de justice est en voie d’être saisie à leur sujet) ;

l’audition de plusieurs responsables et autorités ;

le recensement de tous les clients et victimes d’ICC-Services et consorts ;

le gel des comptes bancaires et avoirs des responsables d’ICC-Services et consorts ;

la mise aux arrêts des responsables d’ICC-Services notamment les sieurs Emile TEGBENOU, Denis AKPLOGAN, Ludovic DOHOU et leurs acolytes ;

le contrôle systématique de toutes les sociétés et entreprises d’Etat soupçonnées d’avoir placé une partie des fonds à leur disposition auprès d’ICC-Services et consorts ;

la campagne d’explication, de sensibilisation et d’apaisement des victimes d’ICC-Services et consorts.

Toutes ces mesures ont abouti à la récupération de biens (véhicules, immeubles, etc.) et de sommes d’argent (en numéraire ou amassé en comptes bancaires) estimés à près de 10 milliards de francs CFA. Tout ceci est à l’actif du gouvernement et notamment de son Chef qui se plie en quatre depuis que cette affaire défraie la chronique. En principe, vous devez faire preuve de grandeur d’esprit en adressant vos vives et chaleureuses félicitations au Chef de l’Etat pour ses louables initiatives et efforts personnels dans cette affaire. 

 

Dieu est le gardien qui veille sur le Bénin et rien ne peut empêcher son plan et sa dessein de se réaliser pour notre pays, car lui seul détient le commencement et la fin de toute chose. Vous avez politisé l’affaire ICC-Services et consorts pour en tirer des profits politiques mais malheureusement vous avez perdu le contrôle des choses et si vous pouvez commanditer un sondage, faites-le et il vous révèlera que la majorité des béninois ont mal apprécié votre dernier numéro qui a contribué à votre contre-performance politique.

 

Permettez-moi, Maître, de tenir le langage de la vérité. Selon Séidou BADIAN, « La vérité rougit les paupières mais ne les casse pas ». Je me fais le devoir et la charge de vous dire tout haut ce que les béninois pensent tout bas de vous. Je ne juge personne, mais je ne fais que jouer le rôle de porte-voix.

Les béninois pensent que c’est vous qui avez introduit l’argent en politique au Bénin. A l’avènement de la démocratie, les béninois votaient par rapport à une certaine conviction. C’est vous qui avez introduit l’argent en politique de sorte qu’il constitue aujourd’hui un déterminent majeur dans le mode d’accession au pouvoir politique dans notre pays. Vous avez investi des milliards en politique et votre acharnement à briguer la magistrature suprême contre vents et marrées justifie votre volonté effrénée à récupérer ce que vous avez investi durant vingt années de pratique démocratique au Bénin.

Le peuple béninois n’a pas oublié le grand coup politique de 1996 où vous avez signé vous-même votre arrêt de mort politique. C’est pourquoi il vous est impossible de tenir le gouvernail de ce pays.

La politique ne doit pas nous amener à méconnaitre le principe fondamental de notre constitution qui stipule les conditions dans lesquelles la culpabilité d’un haut responsable pourrait être établie.

 

A travers votre intervention, vous avez remis complètement en cause le principe chèrement acquis de la présomption d’innocence. Tout le peuple  béninois sait dès à présent que vos acolytes et vous sont dans une stratégie de manipulation de l’opinion publique, croyant pouvoir ainsi préparer psychologiquement les responsables judiciaires à une éventuelle culpabilité du Président de la République. Les juges ne sont pas dupes et cette machination ne saurait prospérer.

Il est inutile pour vous, Maître, de chercher des poux sur une tête rasée. Pour accéder au pouvoir, tous les moyens ne sont pas indiqués et la démocratie, pouvoir du peuple par le peuple, ne peut être acquise par des moyens mensongers et la ruse totale.

C’est plutôt vous qui,  à travers vos propos, avez violé notre constitution et avez fait preuve de précipitation, défaut que vous avez toujours  reproché au Chef de l’Etat et que vous cultivez en abondance vous-même. Les donneurs de leçons devraient d’abord s’en donner eux-mêmes puisque la charité bien ordonnée commence par soi-même.

« La critique est aisée mais l’art est difficile ». S’il était si facile de gouverner, vous n’allez pas vous habituez à la culture de la démission surtout à un niveau inférieur d’exercice du pouvoir d’Etat. Il est clair que si vous étiez à la place de Boni YAYI, en ces heures, vous ne pouvez que démissionner de votre poste de Président de la République.

Ce qui constitue la valeur d’un chef, c’est sa capacité à faire face aux situations de crise. C’est pourquoi, Guézo, Bio Guerra, Kaba et Béhanzin se sont illustrés comme des figures emblématiques appelées héros nationaux à qui l’on doit respect et admiration. Si le roi Guézo avait fuit le buffle qui était venu défier son peuple, qu’adviendra-t-il d’eux ? De toute évidence, le Président Boni YAYI est sur les traces, il suffit de le voir faire pour s’en persuader.        

Un homme d’Etat qui aspire à la magistrature suprême ne peut pas traiter un Chef d’Etat de président fantôme et de chef de gang. Il y a des propos que l’on ne peut plus tenir quand on est à un niveau donné de responsabilité. Vous amenez ainsi le peuple à douter de votre capacité de leader politique et de votre aptitude à dissocier votre sentiment personnel des réelles aspirations du peuple. Ce n’est pas la meilleure façon de parvenir au pouvoir et vous ferez mieux de changer de fusil d’épaule.

 

Il y a une question importante que je ne voudrais pas occulter ici : Maitre, qu’avez apportez de spécifique au Grand Ouémé durant toute votre carrière politique ?

 

Qu’avez-vous fait pour vous occuper de la misère de la vielle femme d’Adjara, du menuisier de Porto-Novo, du maçon d’Avrankou, du vendeur de kpayo de djrègbé et de la vendeuse de canne à sucre de Sèmè-Kpodji ? Le peuple béninois a souvenance de ce que vous n’avez jamais été sensible à la pauvreté du vulcanisateur de Sakété, de la vendeuse d’akassa d’Akpakpa et de la vendeuse de poisson de Calavi. Leur misère n’a jamais interpelé votre conscience profonde parce que d’autres choses vous préoccupent. Votre entrée en politique et vos agitations impertinentes n’ont fait qu’hypothéquer l’avenir de nos compatriotes qui proviennent de votre région et stigmatisés à tord.

L’histoire retiendra que durant le premier mandat de la décentralisation, les trois communes à statut particulier de notre pays avaient à leur tête, le président Nicéphore SOGLO à Cotonou, vous, Maître Adrien HOUNGBEDJI à Porto-Novo et moi-même Rachidi GBADAMASSI à Parakou. Comme c’est une habitude chez vous, vous avez démissionné sans tenir compte du fait qu’il y a des appels auxquels l’on ne dit jamais non. Le peuple est mieux placé pour juger chacun de nous à l’œuvre en son temps.

 

Maitre, permettez-moi d’interroger votre conscience intrinsèque. Je ne vous oblige pas à répondre mais c’est une réflexion profonde que je suggère à votre méditation nocturne : quelle est votre part  de responsabilité dans la farouche agression militaire qu’a subi notre pays le 16 Janvier 1977 ? En quoi consiste concrètement votre démission au second tour de l’élection présidentielle de 2001 ?  Quel est le contenu exact du deal politique secret qui vous lie à Abdoulaye BIO TCHANE par rapport à l’élection présidentielle de 2011 ? Croyez-vous que vous disposez du titre foncier de Porto-Novo ? Croyez-vous que la providence bénit et porte votre combat et votre course au fauteuil présidentiel vers le succès ? Selon vous, le pouvoir émane de l’homme lui-même ou bien de Dieu le Tout Puissant ? Est-ce vrai que vous êtes entrain de recruter des milices en pleine formation pour troubler votre pays comme vous l’avez fait en 1977 ? Il parait que votre militant Emile TEGBENOU devrait vous remettre 5.000.000.000 FCFA pour la campagne de l’élection présidentielle de 2011. Dites-nous si cela est vrai.

Il paraitrait que vous avez peur d’affronter Boni YAYI pour échouer une seconde fois. C’est pour cette raison que vous prévoyez une éventuelle démission en la faveur d’Abdoulaye BIO TCHANE au cas où cela l’arrangerait. Votre politique consiste donc à diviser pour régner.       

C’est le lieu, pour moi, de lancer un vibrant appel à tous les fils et filles du Grand Ouémé et de Porto-Novo en particulier, de prendre la mesure de la situation en désignant pour leur propre survie un autre leader charismatique. Le département de l’Ouémé est suffisamment pourvu en cadres et leaders charismatiques pour qu’une seule personne compromette pendant 20 ans le développement de toute une région à potentialités multiples et variées. J’ai une pensée particulière pour Rufaï AKADRI, expert comptable de renommée internationale en service au Bureau d’Etude DELOÏT INTERNATIONAL. C’est un digne fils de Porto-Novo sur qui l’on peut compter pour le développement du Bénin.

 

J’ai toujours pensé que la politique est l’art de gérer la cité. On y vient par vocation et par conviction. Le patriotisme nous y pousse parfois et c’est pour cela qu’elle exige de tout politique un minimum de vertus.

 

Dans l’espoir que le Bénin continuera par rester notre commun centre d’intérêts, je vous convie, Maître, à plus de patriotisme et de promptitude à servir bénévolement la cause républicaine.

 

 

Rachidi GBADAMASSI                      

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !