charles-élysée d(stg)
Il n’y a plus pratiquement de semaine où, l’affaire relative à la disparition du cadre du ministère des finances Pierre Urbain Dangnivo ne connaît pas de rebondissement. En effet, la semaine écoulée, c’est un communiqué émanant du ministère de l’intérieur et qui interdit toutes manifestations et protestations publiques relative à l’affaire Dangnivo qui a été le plat de résistance. A en croire le tollé qu’a suscité ledit communiqué au sein de la grande classe des syndicalistes et de la société civile, c’est la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Comme on pouvait s’y attendre, la réplique des syndicats ne s’est pas fait attendre. A travers, un point de presse tenu la semaine passée, toutes les centrales et confédérations syndicales présentes et représentées, ont crié haut et fort leur indignation et ont laissé entendre qu’ils ne dépendaient pas du ministère de l’intérieur, donc ils n’avaient pas d’ordre à recevoir de ce ministre nouveau. Mieux, ils ont martelé qu’ils allaient violer, de façon violente ledit communiqué et l’on se demande s’ils ne le font pas déjà. A cet effet, les syndicalistes n’ont pas mis du temps pour mettre leur menace à exécution. De sources dignes de foi, on apprend qu’aujourd’hui, il y aura une géante marche toujours dans le but de mettre la pression sur le gouvernement afin qu’il accélère les recherches car ils ne partagent pas l’avis de ce dernier qui veut faire croire à l’opinion nationale comme celle internationale que le corps exhumé le lundi 20 septembre passé est celui de Pierre Urbain Dangnivo.