Akilou yacoubou
Depuis hier, le jugement rendu par le Tribunal arbitral du sport (Tas) à propos du différend Fbf aile Attolou et la Fifa fait la une des des journaux et autres médias. Cet arrêt du Tas semble conduire vers l’épilogue de la crise de la démission de 12 des 15 membres du bureau exécutif de la Fbf en décembre 2010. Toutefois, même si ce jugement est défavorable au camp de Sébastien Ajavon et permet à l’autre camp de jubiler, on ne peut pour autant dire que le vin est tiré et qu’il faut le boire. Il faut ici un préalable et c’est là que le ministre des sports, Didier Aplogan, aura un grand rôle à jouer pour sauver le football béninois. En effet, il est vrai que la décision du Tas indique au camp de Victorien Attolou la démarche à suivre à savoir composer désormais avec le président de la Fbf, Anjorin Moucharaf, mais il faut se rendre à l’évidence que les déçus ne vont pas du coup se laisser faire et se résoudre à rejoindre anjorin Moucharaf. C’est pourquoi il faut que le camp Anjorin joue pleinement sa partition et surtout accentuer sa politique de main tendue pour amener les membres démissionnaires à renouer avec la Fbf pour une renaissance du football béninois. Après ces mois de crises, rien ne peut se faire sans concessions. Pour ce faire, le président Anjorin doit faire pression sur lui-même et permettre à Ajavon, Attolou et autres de continuer à gérer la Ligue professionnelle. De l’autre côté, Ajavon et ses collaborateurs doivent travailler avec Anjorin et l’accompagner dans l’accomplissement de sa tâche jusqu’à la fin de son mandat en 2013. De plus, ils doivent éviter de lui mettre des peaux de banane sur son chemin. De la réussite de ces concessions dépend l’avenir du football et la participation du Bénin aux différentes compétitions tant africaines que mondiales. Voilà ce que doit réussir le ministre Aplogan. Ce qui ne devrait pas être un problème puisqu’il est un homme du domaine pour avoir été à la tête de la fédération béninoise de volley-ball. En définitive, il n’y aura pas plus belle image pour sauver le foot béninois que Anjorin et Ajavon la main dans la main. Alors, que triomphe la renaissance des Ecureuils…