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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit. De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.

Grain de sel

« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ainsi va le monde !!!

 

Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 07:22

La nouvelle qui était jusque-là perçue comme rumeur, vient d’être officialisée à travers le communiqué du ministre de l’enseignement  primaire et secondaire Félicien Chabi Zachari. Il s’agit du remplacement pur et simple des enseignants grévistes par des chômeurs qui seront recrutées sur le tas.  Par cette décision, le gouvernement du Changement pense dissuader les enseignants grévistes, quitte à les obliger à reprendre la craie et laisser de côté leurs nombreuses revendications qui sont restées insatisfaites sous le prétexte que l’année scolaire en cours, risque d’être blanchie. Mais le moins que l’on puisse dire à la lecture de ce communiqué gouvernemental, c’est que  cette solution loin de régler les problèmes que rencontre  actuellement l’éducation béninoise, risque de les empirer.  Pour cause,  ce n’est pas le remplacement des enseignants grévistes par des chômeurs qui réglera le problème. La meilleure option pour le gouvernement, c’est de poursuivre le dialogue avec les syndicalistes afin de trouver un terrain d’entente. Les problèmes que connaît aujourd’hui le système éducatif béninois, n’ont pas besoin de palliatif, mais plutôt de solution durable. En tentant un passage en force, le gouvernement peut régler le problème de façon ponctuelle. Seulement, les mêmes problèmes vont ressurgir dans le long terme. Si aujourd’hui, certaines personnes en quête d’emploi acceptent faire le jeu du gouvernement, il est aussi à prévoir qu’un jour, ces mêmes se soulèveront pour revendiquer leurs différents droits et là, ce que le gouvernement croyait avoir réglé à travers ce communiqué, reviendra au galop. En ce moment, le gouvernement procédera-t-il encore au remplacement de ces derniers ? Absolument non. C’est la raison pour laquelle au lieu de foncer la tête baissée, le gouvernement  doit choisir une voie beaucoup plus pacifique et favorable à ces derniers tous les partis en conflit. Au-delà de tout, il faut souligner que les enseignants grévistes taxés à tort et travers d’apatrides, ne vont certainement pas céder au grotesque chantage orchestré par le gouvernement yayi. Mieux, ils répondront à coup sûr au pouvoir en place par d’autres mouvements assez musclés dans les tout prochains jours.

Georges godwill

    

 

 

 

 

       République du Bénin

Ministère des Enseignements Maternel et Primaire

COMMUNIQUE

Depuis quelques temps, l'Ecole béninoise est secouée par des grèves répétitives des enseignants, aussi bien du primaire que du secondaire, paralysant ainsi le déroulement normal du calendrier scolaire. Une telle situation, si elle perdurait, pourrait conduire à une année blanche.

C'est pourquoi, les Ministres des Enseignements Maternel et Primaire, secondaire, technique et professionnel, au nombre des mesures palliatives, envisagent la mise à disposition de nos écoles maternelles et primaires et autres établissements d'enseignement secondaire, d'enseignants qualifiés, en remplacement de ceux qui seront défaillants pour fait de grève, en vue de combler, en temps utile, le vide qui serait ainsi créé.

Ils invitent, en conséquence, les Béninoises et Béninois, titulaires du CEAP ou du CAP et tous autres diplômes d'enseignement secondaire, notamment ceux ayant accompli leur service militaire d'intérêt national et désireux d'enseigner, à s'inscrire dans les registres ouverts à cet effet dans les circonscriptions scolaires pour l'enseignement primaire et dans les directions départementales pour ce qui concerne l'enseignement secondaire, à partir du mardi 23 mars 2010.

Le MEMP et le MESFTP voudraient compter sur l'esprit patriotique des uns et des autres pour accompagner le gouvernement dans ses efforts de sauvetage de l'Ecole béninoise qui ne saurait être l'otage de quelque citoyen que ce soit.

Vive l'Ecole béninoise!

Vive le Bénin!

Cotonou, le 20 mars 2010 Pour les Ministre

 

 

 

 

 

FRONT D'ACTIONS DES SYNDICATS DES TROIS ORDRES D'ENSEIGNEMENT

Tel : 95 86 67 47 / 95 15 48 20 / 95 85 33 31 / 97 33 64 70

 

Cotonou, le 21 Mars 2010

 

COMMUNIQUE RADIO

Le dimanche 21 Mars 2010, les délégués syndicaux des bureaux nationaux des syndicats de base du Front d'Actions des Syndicats des Trois Ordres d'Enseignement ont eu une réunion extraordinaire au siège du SYNEMP pour examiner le contenu du communiqué provocateur conjoint que diffusent les ministres des enseignements maternel, primaire et secondaire depuis le samedi 20 Mars 2010.

L'analyse approfondie du contenu dudit communiqué a permis aux délégués syndicaux présents de faire les constats ci-après :

1-             Contrairement à l'appel aux discours et aux actes d'apaisement lancé par le Président du Conseil National de l'Education à sa sortie d'audience avec le Chef de l'Etat le vendredi 19 mars 2010, appel lancé à tous les acteurs du système éducatif béninois face aux litiges collectifs qui opposent le Front au Gouvernement, ce dernier continue de proférer des menaces aux grévistes ;

2-             Les menaces de remplacement des enseignants grévistes sont des actes de discrimination antisyndicale condamnés par les dispositions de l'article 46 du Statut Général des agents permanents de l'Etat qui stipulent que « l'Etat ou la collectivité publique intéressée est tenue de protéger l'Agent Permanent de l'Etat contre les menaces, attaques, quelle qu'en soit la nature, dont il peut être l'objet à l'occasion de l'exercice de ses fonctions.... » ;

3-             Les principes du Comité de la liberté syndicale du BIT condamnent tout acte de discrimination en matière d'emploi à rencontre de dirigeants syndicaux, de syndicalistes ou de travailleurs pour avoir organisé des grèves licites ou y avoir participé ;

4-             Le recours à des mesures extrêmement graves comme le licenciement de travailleurs du fait de leur participation à une grève... implique de graves risques d'abus et constitue une violation de la liberté syndicale ;

5-             Le déni du droit de négociations dont la délégation du Front a été victime le Mercredi 10 Mars 2010 au palais
de la République, négociations relatives aux engagements non honorés du Chef de l'Etat depuis 2008 et
examinés avec propositions contenues dans le rapport général de la Commission Paritaire Ad'hoc, viole les
dispositions de l'article 3 de la loi portant exercice du droit de grève en République du Bénin.

A la lumière de ce qui précède, les dirigeants syndicaux du Front invitent les enseignants grévistes à rester sereins et à faire échec aux menaces de remplacement comme c'était le cas avec les « douaniers patriotes ».

Les enseignants diplômés sans emploi n'ont pas besoin d'un remplacement ignorant de la législation.

La reprise des cours dépendra de la manifestation de la bonne foi du Gouvernement.

La menace de remplacement est l'une des armes dont font usage les Gouvernements impopulaires en perte de vitesse qui se préparent à instaurer un régime de dictature. Le Front reste convaincu que ce dont le peuple a besoin aujourd'hui, c'est d'un climat d'apaisement propice à l'ouverture rapide de négociations sereines et franches pour une sortie de crise qui sécurise la carrière et la retraite de tous les enseignants et honore l'école et la nation béninoise toute entière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                       

 

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !