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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 06:11

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Cet adage se vérifie actuellement au niveau de l’axe reliant le Carrefour Godomey au Carrefour Iita. Il s’agit des difficultés que rencontrent les usagers de cette route pour circuler à cause des travaux en cours. En effet, au fur et à mesure que les travaux évoluent sur cet axe, les usagers ont du mal à se frayer un passage pour se rendre à leur destination. Une situation qui est à la base des embouteillages qui s’observent sur cette route et surtout aux heures de pointe. D’où les longues files d’attente à braver chaque jour avant de rejoindre le service. Ces difficultés qui se remarquent depuis la semaine dernière, s’accentuent de jour en jour, au fur et à mesure que la nouvelle route commence par prendre forme et afficher un beau visage. Le constat fait est que, conscients des difficultés à affronter, certains usagers se lèvent très tôt afin d’éviter les énormes embouteillages et être au service à l’heure. Toutefois, c’est à une triste réalité qu’ils font face car ils sont nombreux à avoir cette idée et surtout l’exigüité de la voie fait que déjà à 6 heures, les embouteillages commencent par se former. En attendant que la situation ne s’allège, les usagers doivent encore continuer par faire face à ces difficultés. Une chose est sûre c’est qu’une fois les travaux terminés, ce sont eux qui vont plus se réjouir.

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 06:01

Depuis quelques temps, il y a une terrible querelle entre deux éléments de la garde rapprochée alors même qu’il faut une union sacrée au sein du dispositif sécuritaire afin d’assurer efficacement la sécurité du président de la République. Il s’agit de l’adjudant chargé d’assurer la sécurité du chef de l’Etat et son supérieur hiérarchique de la même unité, le chef d’escadron qui a   pour mission d’aider à sécuriser la toile sécuritaire du chef de l’Etat. Mais il n’y a pas de jour où les deux n’entrent en conflit l’un contre l’autre. L’ambiance a été si viciée que le second, bien qu’étant à une place de choix au sein de la garde rapprochée, a plaidé pour une sortie du pays au motif d’aller suivre une formation diplomante à l’étranger, ce qui est chose rare en Afrique. D’ailleurs le chef de l’Etat lui-même est si déçu et étonné de la tension entre ces deux hommes qu’il a décidé de les regarder faire. Un élément a même déjà déserté le forum pour la simple raison que son subordonné ne va pas du dos de la cuillère pour le gronder et le menacer. Une situation qui fait monter le niveau du mercure dans le thermomètre psychique du premier et bonjour les dégâts. Cela fait jaser déjà au sein de l’opinion qui condamne cet état de choses et qui veut que le chef de l’Etat mette de l’ordre dans sa troupe afin que les guerres de leadership ne fragilisent le dispositif et n’offrent l’opportunité à un quidam de vouloir penser à attenter à la vie du premier magistrat.

Georges godwill

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 05:58

Depuis quelques temps, la communication du chef de l’Etat ne manque pas d’imagination pour graver le probable candidat à sa propre succession dans la tête des Béninois. Après les messages de la présidence pour souhaiter les vœux à tous les Béninois, c’est la journée du 8 mars qui a vu Boni Yayi sortir le grand jeu. Au menu, un message qui a conquis le cœur de toutes les abonnées des réseaux de téléphonie mobile (Bbcom, Libercom, Moov, Mtn et Glo) : « Le président de République, le docteur Boni Yayi, souhaite à toutes les femmes du Bénin une excellente journée internationale de la femme ce 8 mars 2010. » Et pour cause, on a senti les conséquences dans les foyers au profit de Boni Yayi. Hier, il sonnait 13 heures 30 à Fifadji quand un homme revenu du service a embrassé sa femme pour lui souhaiter une bonne fête des femmes. Et madame de répliquer, « tu es venu dans un monde trop vieux. C’est depuis le matin que Boni Yayi m’a accordé cette attention. Ce Boni Yayi à qui tu reproches tout, que tu traites de tous les noms d’oiseaux,  a eu ce mérite d’être le premier à nous reconnaître cette journée. Et ma cousine Nadia, qui vient de m’appeler au sujet du manque d’attention de son mari à son égard, s’est, comme moi, réjouie de cette marque ô combien salutaire de la part de la présidence de la République à son endroit en ce jour mémorable. » Plus loin, au domicile d’un membre influent de l’Un, l’ambiance était aussi à cette taquinerie familiale où Boni Yayi a encore marqué des points dans ce foyer. Ce qui signifie qu’il y a de fortes chances que le schéma soit le même chez Houngbédji, Amoussou, Séhouéto, où très accrochés à la priorité de l’heure, faire partir Boni Yayi, il n’est pas évident que chacun d’eux se rappelle plus tôt que le message de la présidence, le devoir de  faire ce clin d’œil à maman. Il n’y a pas plus sensible à ce genre d’attentions que madame Adélaïde Houngbédji très amoureuse de ses fleurs de jardin auxquelles elle applique quotidiennement un soin minutieux. La force de la probabilité que le ministre Lazare Séhouéto n’a pas devancé le communiqué de la présidence pour dire bonne fête à madame et qu’il doit souvent se réveiller tard pour être la boîte pensante de l’Un qui veille pour concevoir les plans intellectuellement pointus pour la reconquête du pouvoir. Grosso modo, cette trouvaille de la cellule de communication de Boni Yayi aura été plus que bien inspirée. Si on allait au vote hier, c’est sûr que les 52% des électeurs du Bénin (les femmes) allaient créditer le patron des Cauris au premier tour. A qui Boni Yayi doit-il ce génie au sein de sa boîte de communication ? Surtout quand on sait qu’il a l’une des plus peuplées de la sous-région. Certainement pas à Edgar Guidibi, absent du territoire depuis des mois. Pas plus à Thiburce Adagbé apparemment plus préoccupé à devenir riche. A moins que Lionel Agbo se détache un peu de son mort-né de Fac et du grabataire Umpp pour sauver réellement le prince du naufrage. A moins que ce soit Didier Aplogan ?

aboubakar takou

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 05:53

Hier pendant le journal télévisé de 19h30 sur Canal 3, à travers un élément montrant les festivités entrant dans le cadre la Journée internationale de la femme, l’on a vu des gens lâcher des colombes. Il s’agit de quelques femmes en compagnie de la ministre en charge de la famille, mèba Djossou. A première vue, l’événement semble anodin mais en réalité quand on va en profondeur, on n’arrive pas à cerner le sens réel du lancement de ces colombes dans le cadre de la célébration de cette journée. En décretant cette journée, les Nations Unies ont voulu que l’on dresse le bilan des progrès accomplis en vue de promouvoir l'égalité des femmes, d'identifier les difficultés qu’elles doivent surmonter dans la société et de se pencher sur les mesures  à prendre pour améliorer la condition féminine. Voilà ce qui se fait normalement quand on tient compte des recommandations de l’Onu. Dans ces conditions et surtout au Bénin, a-t-on besoin de procéder au lancement de colombes qui symbolisent la paix, si tant est que le Bénin n’est pas un pays en guerre encore moins situé dans la Corne de l’afrique ou au Proche-Orient. De toute façon, quand on prend les thèmes choisis, tant sur le plan international que national à savoir : «Droits égaux, opportunités égales, progrès pour tous » et « Autonomisation des femmes et réduction de la pauvreté comme stratégie de lutte contre la violence faite aux femmes », on ne voit rien qui puisse susciter à ce qu’on lâche des colombes. A moins qu’il en soit autrement !

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 16:14

akkilou yacoubou

Le ministre de l’intérieur a annoncé que des mesures ont été prises afin  de décongestionner les artères  de Cotonou. Des  mesures qui doivent permettre de régler définitivevement le problème d’encombrement causé par le stationnnement anarchique des gros porteurs à Cotonou. C’est ce qui ressort de l’audience accordée par le chef de l’Etat, Boni Yayi, au ministre de l’intérieur, Armand Zinzindohoué en fin de semaine. Pour le ministre Zinizindohoué, ces mesures vont prendre effet dès cette semaine et vont permettre aux usagers de pouvoir circuler librement car il n’y aurait plus de camions garés anarchiquement. Avant la mise en œuvre des mesures proprement dites, elles seront d’abord notifiées ce lundi à tous les syndicats de transporteurs pour qu’ils soient impreignés.C’est donc à partir de demain, mardi 09 mars 2010, que les mesures vont entrer en vigueur. Qui dit mesures dit aussi sanctions car en toute chose, il faut associer la carotte et le bâton pour que les gens puissent prendre la mesures des choses. Du côté des usagers, c’est la satisfation qui se manifeste parce qu’une fois ces mesures en vigueur, la fluidité de la circulation va aboutir à la réduction des accidents de circulation dus au stationnement anarchique des gros porteurs. Vivement que vienne le mardi pour constater l’effectivité des dites mesures et que les usagers puissent souffler!

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 16:07

Laurent yovo

S’il y a une chose qui caractérise le Béninois après son intelligence, c’est le pacifisme dont il a souvent fait preuve dans les débats politiques. C’est pour cette raison que suite aux propos régionalistes prononcés le jeudi dernier par la Présidente de la Renaissance du Bénin à l’Hémicycle, les Béninois dans leur majorité  se sont sentis interpellés. Ainsi puisant dans sa source de démocrate, le président du Rund, l’honorable Idrissou Abrahima de passage à Parakou a rencontré les hommes des médias pour se prononcer sur la question. Dans une courtoisie légendaire, il a simplement appelé celle qu’il a nommé la ‘’ Maman nationale’’ à savoir raison gardée afin de ne pas rallumer la flamme du régionalisme et déterrer la hache de guerre censée enterrée dans notre pays depuis les années 1972 où le clivage Nord-sud a cessé d’être un tabou. Pour le Rund a-t-il dit, ces  déclarations incontrôlées de  la bien aimée maman Rosine Soglo ne doivent pas donner l’occasion aux détracteurs qui ont déjà conclu en trois points essentiels à savoir. Selon lui, pour ces derniers, ses déclarations ne sont en réalité que le reflet de l’état d’âme actuel qui anime les ténors de l’Union fait la nation ou que les déclarations de la Présidente de la Renaissance du Bénin frisent les signes d’une dépression anormalement passionnelle ou pire que ces déclarations semblent créer une discrimination entre les fils et filles du Bénin au lieu de les unir à travers un idéal commun qu’est l’Unité nationale.  Alors touché dans sa sensibilité de démocrate et  pour la considération qu’il a pour l’honorable Rosine Soglo, le Président Idrissou Ibrahima profitant de l’occasion a lancé un vibrant appel à tous les Béninois afin qu’ils fassent de l’Unité nationale la priorité des priorités.       

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 16:06

Depuis l’avènement du régime du Changement, s’il y a eu une voix que les Béninois n’ont plus attendu, c’est bien évidemment celle de l’ancien ministre de la fonction publique du gouvernement du Général Mathieu Kérékou. Hormis son discours de bienvenue lors du dernier Conseil National de son parti le Fard-Alafia, le ministre Boubakar Arouna n’est jamais monté au créneau pour se prononcer sur quelque sujet que ce soit. Mais le jeudi suite à la demande de ses admirateurs et celle d’une frange de l’opinion, le  très populaire ministre Arouna Mama a décidé de rompre le silence pour se  prononcer sur les maux qui minent le développement de sa commune natale Parakou, les sujets brûlants de l’actualité nationale et profiter de l’occasion pour dire haut et fort sa position pour les présidentielle de 2011. Au cours de cette rencontre médiatique qui s’est tenue  à  son domicile, l’ex-ministre à l’entame  de la conférence a précisé que son silence est stratégique car après ce qui s’est passé en 2006, la raison lui a demandé de marquer une pause stratégique pour  mieux observer afin de porter un jugement de valeur au moment opportun. Et pour lui, le moment est plus que jamais venu. C’est pourquoi après avoir remarqué que la ville de Parakou malgré son statut particulier tarde toujours à connaître son développement, il a exhorté tous les cadres ressortissants de la commune à faire de la conférence économique de la ville une priorité avant de demander au gouvernement de donner sa caution à l’emprunt obligataire si tant est qu’il pouvait apporter un plus pour le développement de la ville. Intervenant juste au lendemain de la conférence de l’honorable Gbadamassi qui a eu à dénoncer presque les mêmes choses, il a précisé que le conférencier aurait mieux faire d’agir maintenant qu’il est de la mouvance au lieu de chercher à dénoncer pour dénoncer. Abordant les questions d’actualité nationale, le ministre Boubakar Arouna partant de la polémique des lettres du Chef de l’Etat à l’Assemblée dans le dossier Lépi pense qu’avec le Changement l’autorité de l’Etat est à terre  du simple fait que Boni Yayi ne veut pas accepter ses erreurs et les assumer. A la question de savoir quelle est aujourd’hui sa position politique, le conférencier a précisé qu’il est d’un parti politique, le Fard Alafia qui dans les jours à venir précisera sa position mais avant en ce qui le concerne, il soutiendra à 300% le président Bio Tchané s’il arrivait qu’il posait sa candidature pour les élections de 2011.

 

 

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 16:02
Le samedi dernier à Bopa, l’honorable Jean-Claude Hounkponou a procédé au lancement de son parti politique, le Bloc pour la démocratie et le progrès (Bdp). C’était en présence des militants du parti, des personnalités politiques et des partis et mouvements amis venus témoigner leur soutien au nouveau-né. Georges godwill C’est par des slogans, des cris de joie et de triomphe que la cérémonie de lancement du parti Bloc pour la démocratie et le progrès (Bdp) a commencé le samedi dernier au bord du lac Ahémé à Bopa. Avant le démarrage proprement dit des activités entrant dans le cadre de ce lancement, la doyenne des artistes béninois Edia Sophie a égayé les cœurs par l’une de ses nombreuses chansons. Après sa prestation, un jeune artiste est passé mettre de l’ambiance. Le discours du président du conseil d’accueil a ensuite ouvert le bal des allocutions. Dans son intervention, Cocou Barthélémy Houndjovi a expliqué que c’est Bopa qui est en joie car c’est la toute première fois que cette localité abrite le lancement d’un parti politique d’envergure nationale. Aussi a-t-il ajouté que malgré les tentatives de certains de dissuader les militants à coup d’argents de participer à la cérémonie, les populations ont effectué nombreuses le déplacement et cela est la preuve de leur engament aux côtés du président Hounkponou. A sa suite, c’est la représentante des femmes Honorine Anatho qui a pris la parole pour témoigner la joie de ses paires à la création du Bdp car pour elles, ce parti contribuera à améliorer leurs conditions de vie et de travail. Elle n’a pas oublié d’ajouter que depuis l’avènement du Changement, elles sont marginalisées et c’est la raison pour laquelle elles ont promis d’être fidèles au Bdp telles des épouses au foyer. Le représentant des jeunes quant à lui, est revenu sur le passé pour expliquer qu’avec l’usurpation du parti originel de l’honorable Hounkponou, l’Upd-Gamesu, beaucoup l’avaient cru politiquement mort mais force est de constater que le sage député est revenu plus que jamais en force. Et avec la création du Bdp, l’espoir renaît au sein de toute la population en général et des jeunes en particulier. Pour finir, il a souhaité ce nouveau parti ne soit pas à l’image des autres qui les ont déçus mais un parti au service des jeunes, des femmes, bref au service du développement. C’est ensuite le tour du président Jean-Claude Hounkponou de délivrer son message à l’assistance. C’est par deux citations traitant de la persévérance dans la créativité que le président du Bdp a entamé son discours. Pour lui, un parti politique est à l’image de ce que la houe est pour le cultivateur et le filet pour le pêcheur, c’est pourquoi comme les partis politiques existant ne lui conviennent pas, il faut en créer vu que son ancien parti Upd-Gamesu a été purement et simplement usurpé. Et c’est la raison pour laquelle la création du Bloc pour la démocratie et le progrès s’impose afin d’œuvrer pour le bonheur des populations du Bénin en général et de Bopa en particulier à travers la création de richesses. Pour finir, il a martelé que le Bdp n’est pas né pour soutenir tel ou tel autre candidat aux élections présidentielles mais pour travailler à la bonne gestion de la cité, au partage équitable des ressources et à la justice. A sa suite, les sages et têtes couronnées ont fait des prières suivies de bénédictions pour l’enracinement du parti et pour l’atteinte de ses nobles objectifs. Enfin, les partis, mouvements et personnalités amis ont tour à tour témoigné leur soutien au Bdp. Au nombre de ceux-ci, on peut citer l’Un, les Fcbe, le Rpr, le Rdl-Houèbiosso, l’Up et le vice-président de l’Assemblée nationale. Il faut par ailleurs signaler la présence à ce congrès de très fortes délégations du Bdp venues des 04 départements du septentrion. Il s’agit de la délégation de l’Atacora conduite par Sabi Mako Alima et Gounou Orou Gani, celle de l’Alibori ayant à sa tête Imorou Karim Amadou et Orou T. Moussa et les délégations du Borgou et Donga menées respectivement par Kora T. Abdoudramane et Orou Kougba Arouna et Konigui S. Koto et Orou Douarou Gawé. Aussi faut-il rappeler que les départements Zou-Collines étaient aussi représentées et conduites par Alphonse Ezin et Kèdossoudé Charles. Le fait que toutes ces délégations soient présentes le samedi dernier à l’occasion de la cérémonie de lancement du Bdp est la preuve que ce jeune parti couvre la totalité du territoire national et mérite donc d’être pris très au sérieux. La mort politique du président Nago est arrivée Il n’est un secret pour personne que le président de l’Assemblée Nationale Mathurin Nago n’a pas de fief politique mais se refugie derrière l’Upd-Gamesu de l’honorable Hounkponou pour se donner du poids. Seulement avec la création du Bloc pour la démocratie et le progrès (Bdp), on peut sans risque de se tromper affirmer que la fin politique du professeur a sonné. Et pour cause, depuis son usurpation de l’Upd-Gamesu, les militants ne se retrouvent plus dans ce parti car le leader charismatique n’y figurait plus. A présent que le président Hounkponou a son propre parti, les militants sont revenus le joindre dans leur grande majorité dans le Bdp. Il fallait faire le déplacement de Bopa samedi dernier pour s’en convaincre. Dans ces conditions, le moins que l’on puisse conseiller au président de l’Assemblée nationale, c’est de savourer ces derniers mois à la tête du Parlement béninois car sa réélection en tant que député sur une liste fut-elle Fcbe dans le Mono, n’est pas pour demain.
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 07:38
(La candidature se précise) Samedi dernier ceux qui doutaient encore de l’éventualité ou même de l’opportunité de la candidature d’Abdoulaye Bio Tchané ont dû se résoudre à l’évidence. Bio Tchané sera bel et bien candidat en 2011, il ne pourra en être autrement au regard du monde qui a effectué le déplacement du Centre International des conférences de Cotonou. Plus d’un millier, personne ne pourra véritablement dire le nombre exact, toujours est-il que les 750 places de la salle rouge du centre international de conférence de cotonou, ont largement été comblées, voire dépassées. Les retardataires qui tenaient à se trouver coûte que coûte une place, ont dû se contenter des marches et des allées pour s’asseoir, tandis que dehors, à l’ombre de bâches, plusieurs centaines de personnes disciplinées, assises ou debout, écoutaient au travers des hauts parleurs, les discours des personnalités venues soutenir la coalition Abt. Un écran géant retransmettait pour eux les images de la cérémonie qui se déroulait à l’intérieur. Dans ce monde, les curieux, les militants convaincus de l’opportunité d’une alternance par Abt et des incrédules se côtoyaient, chacun jaugeant grandeur nature de l’aura du probable candidat. Les personnalités de la classe politique qui par curiosité, qui par politesse, qui convaincus de ce que Bio Tchané est une réponse à la situation que vit notre pays, se sont elles aussi données rendez-vous. Ainsi, il a été loisible de voir et d’entendre Idji Kolawolé, de voir Agoua Edmond, d’apercevoir Issa Salifou, d’entendre deviser Antoine Dayori et plusieurs autres personnalités politiques. Bref de voir une constellation de personnalités qui ont, par leur présence, crédité la prochaine candidature de Abt. Les discours qui ont d’ailleurs été prononcés, sont tous allés dans le sens de la nécessité de changer le Changement, donc de faire partir Boni Yayi. Abdoulaye Bio Tchané quant à lui, même s’il n’était pas présent ce samedi 06 Mars au Cic, ses plus proches lieutenants eux l’étaient. Ce qui est une preuve supplémentaire de ce que le locataire de la présidence de la Boad a bel et bien l’intention de briguer la magistrature suprême de son pays en Mars prochain. Au-delà de cette candidature plus que probable, le nombre impressionnant de personnes ayant effectué le déplacement, en plus d’être un test réussi pour le ‘’candidable’’, devrait inquiéter Boni Yayi, pour qui la candidature de Bio Tchané Abdoulaye est une catastrophe. Sur la question, on se souviendra des menaces à peine voilées faites par le président à son successeur à la Boad lors d’un entretien privé. En tout cas avec la mobilisation du samedi dernier, on peut dire que le cargo Abt vient de décoller.
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:25

aboubakar takou

Brillante avocate, doyenne d’âge du parlement béninois, Rosine Vieira Soglo, est une icône de l’élite intellectuelle béninoise. Ses réflexions ont toujours été d’un apport qualitatif à l’enracinement de la démocratie béninoise et surtout à la promotion de la junte féminine. Mais nombreux ont été les compatriotes à qui ont été étonnés et déçus quand ils ont suivi sur les chaînes de télévision madame Rosine Vieira Soglo en train de charcuter la paix, si chère au peuple béninois quand elle parlait de l’homme du Nord au pouvoir. C’est en voulant protéger le siège du Rb Epiphane Quenum à la tête de la Csp que l’honorable Soglo a mis les pieds dans les plats. Selon elle, c’est toujours le Nord. Et plus jamais un fils du Nord au pouvoir au Bénin, a-t-elle ajouté, si Epiphane Quenum venait à être remplacé à la tête de la Csp-Lépi au profit d’un ressortissant du Nord. Voilà en quelque sorte ce que la député Rb a dit dans son style bien propre à elle.  S’il est facile de ranger très vite ces propos dans un placard dans un souci d’éviter à la paix une écorchure, il est aussi un devoir de rappeler à l’ordre notre maman nationale pour qu’elle nous épargne de ce genre de théories qui rongent l’unité nationale. Et les propos de l’ex-première dame ouvrent trois fenêtres de réflexion. Primo, c’est Yayi qui a milité pour l’accession à la tête de la Cps-Lépi du Rb Epiphane Quenum contre la volonté de l’Un dont les responsables sont accusés à tort ou à raison d’être trop proches de la mer. Secundo, Rosine Soglo, en tenant ce genre de propos, semble afficher une certaine hostilité aux candidatures provenant du Nord-Bénin à la magistrature suprême. Et là, ce n’est plus à Boni Yayi seul que Rosine Soglo s’est adressée mais aussi à Abdoulaye Bio Tchané dont la candidature a été annoncée hier même au Chant d’oiseau. Or, le Bénin n’a pas aujourd’hui besoin d’un candidat du Sud, du Nord, de l’Est ou de l’Ouest, mais tout simplement d’un Béninois qui sera élu par ses compatriotes pour gérer le pays. C’est de ce pain-là que nous avons besoin aujourd’hui pour renforcer nos défenses contre les démons de la division tribale. Enfin, sans peut-être le vouloir, Rosine Soglo vient de s’illustrer comme un calcaire de bonne qualité pour cimenter la fissure qui s’opérait entre Boni Yayi et Abdoulaye Bio Tchané qu’elle le veuille ou pas. Elle aura travaillé à faire réfléchir Bio Tchané à voir les choses autrement. Et partant, être en campagne pour Boni Yayi parce qu’il est loisible de croire que les attaques de l’Un, de l’opposition contre Yayi, cachent les relents d’un règlement de compte Nord-Sud. Ce qui signifie pour le commun des Béninois que Boni Yayi ne serait pas aussi mauvais que cela. A suivre…

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !