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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Grain de sel

« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 02:05

Après le passage des lieutenants  de Bio Tchané, Issa Salifou, Modeste Kérékou, Rachidi Gbadamassi Amouda Razaki, la semaine écoulée, Boni Yayi a investi le Nord depuis quatre jours. Kèrou, Ouassa-Péhunco, Kouandé, etc, tous les coins récemment visités par l’autre camp, ont été passés au crible par la délégation présidentielle. Bitumage de l’axe Banikoara-Kérou-Péhunco, nouvelle réforme agraire, revue à la hausse du prix d’achat au kilo du coton, les promesses les unes plus alléchantes que les autres ont été faites par le chef de l’Etat aux populations pour renégocier le prochain quinquennat. Parallèlement à Boni Yayi lui-même, certains de ces lieutenants à savoir : Nazaire Dossa et Issifou Amadou avaient aussi pris d’assaut les localités de Birni, Natitingou et autres. Objectif, rappeler aux populations de s’inscrire dans la dynamique de la continuité pour un prochain quinquennat plus explosif en réalisations qu’un brutal accident de circulation avec l’arrivée d’un autre fut-il comme Yayi du Nord. L’engagement on ne peut plus soutenu de Boni Yayi est qu’il s’est installé dans cette partie du pays des jours durant avec pour leitmotiv que la fatigue n’est pas au rendez-vous. Quand on sait que, par habitude, la campagne du Nord, en période électorale, préélectorale et même postélectorale, n’est pas souvent la priorité des chefs d’Etat en exercice  et ressortissant du Nord, on comprend donc que l’option faite par Boni Yayi relève d’une démonstration de force pour répondre du tac au tac à la fièvre Tchané. On apprend que Abdoulaye Bio Tchané serait en train de trouver un subterfuge pour descendre lui aussi dans le Nord et effacer le parfum, la sueur, bref toute trace laissée par Boni Yayi sur les lieux parcourus.

 

Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré, 16/04/2009)

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 07:07

(Il n’y aura pas de remaniement avant décembre prochain)

 

Ceux qui rêvaient d’une entrée au prochain gouvernement de Boni Yayi,  peuvent enfin se calmer, économiser leur énergie et leurs prières pour la fin de l’année. Boni Yayi s’est finalement libéré du joug des pressions tous azimuts  qui visaient à lui faire courir gratuitement et inutilement le risque d’un remaniement ministériel à une période politique aussi délicate et assez mouvementée que celle que nous traversons. Même la soi-disant injonction de la Banque mondiale peut attendre et bien encore. Le docteur Boni Yayi, à 02 ans de mars 2011, est à un carrefour qui ne pardonne pas les erreurs. Remanier une équipe gouvernementale avec tout ce que cela comporte comme effets collatéraux, est de loin la carte sur laquelle le  chef de l’Etat doit miser ses chances alors qu’on attend de lui qu’il vide son réservoir  de son contenu de gas-oil pour y mettre de l’essence super aux fins d’atteindre sa vitesse de croisière. Les chantiers économique et infrastructurel étant lancés, Boni Yayi doit miser sur sa vitesse de sprinter pour donner plus de tonus à son bilan en 2011. Changer ou déplacer un Nicaise Fagnon à la direction des routes ne fera que porter  un coup de frein à l’élan entamé. Même cliché pour François Abiola qui s’est illustré dans sa capacité à régler sans grands bruits les problèmes centenaires de l’étudiant béninois. A quoi bon changer ou muter Joseph Ahanhanzo qui s’est déjà lancé telle une guillotine volante à décapiter le monstre de la paresse, des pertes inutiles de temps dans l’administration béninoise dans un contexte où Boni Yayi entame le virage décisif pour sa réélection sur présentation d’un bilan  élogieux du moment où le bilan politique est boiteux, malade et chauve ? A quelle logique stratégique répondrait le départ de la gestion des caisses de l’Etat de Soulé Mana Lawani, le loyal serviteur du révolutionnaire Boni Yayi sur le plan économique et social ? C’est pour ces raisons on ne peut plus évidentes que Boni Yayi, après une retraite, a décidé de ranger au placard les centaines de CV et autres propositions à lui faites dans le cadre d’un éventuel remaniement ministériel. Une recette que le prince du Changement a certainement tirée dans le ‘’Kérékouïsme’’, entendez,  l’art de gérer le Bénin pour traverser avec brio tous les mouvements électoraux.

 

Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré, 15/04/2009)

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 07:04

(Ça va sentir économiquement mauvais)


Le gouvernement  a  quelques soucis à se faire avec la majorité parlementaire qui s’apprête à lui envoyer quelques crochets du droit pour emprunter un terme du monde du noble art. En effet, le riz, le fameux riz qui a fait tant de bruit il y a quelques  temps est de retour. Cette fois heureusement que ce n’est pas pour être mangé, on en garde un très mauvais souvenir d’ailleurs. C’est plutôt pour rendre compte. Le changement et l’importatrice sont mis à l’index par nos honorables qui veulent bien savoir quel est le deal qui a abouti à ce monopole. Il faut dire qu’en plus de cela, elles sont nombreuses ces personnes qui ont dénoncé la qualité de ce riz. Vendu au plus fort de la crise alimentaire qui a secoué notre pays fin 2007 début 2008, ce riz avait toutes les saveurs sauf celles qu’auraient souhaité les malheureux foyers qui ont dû s’en approvisionner pour faire bouillir la marmite. Maintenant, le moment des comptes est arrivé. Intérêt curieux et soudain quand on sait que plus de douze mois se sont écoulés et que  depuis, la crise alimentaire a été remplacée par une crise financière et économique. Selon les sources dignes de foi, un groupe de députés décidé à voir clair dans les conditions d’octroi de l’exclusivité à l’importatrice, s’apprête à interpeller le gouvernement. On pourrait se demander pourquoi avoir laissé tant de temps s’écouler avant de réagir. Il semble, selon une autre source, que l’importatrice aurait été fabriquée de toutes pièces par le système pour gérer le trésor de guerre des Fcbe. En un rien de temps, elle aurait acquis une bonne dizaine de villas  Cen-sad, devant le Tri-postal et derrière le Novotel, en plus d’avoir triplé sa fortune. Une nouvelle riche qui continuerait d’être enrichie pour soutenir les hautes sphères Fcbe pour ce qui est du financement occulte. Bombardée super riche, elle fait désormais figure de  caissière. C’est à ce prix qu’elle continue d’obtenir les passe-droits. Des raisons suffisantes pour durcir le ton de l’opposition majoritaire à l’Assemblée qui entend bien avoir les détails de cette passation de marché orchestrée sans l’avis du parlement. Lire la suite demain!!!

 

Marc Antoine

(Le Béninois Libéré, 15/04/2009)

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 05:33

 

Avec un bilan politique zéro sinon moins 13, à environ 23 mois de l’échéance capitale de 2011, Boni Yayi vient de retrouver le bon chemin. La passerelle qui lui permettra de négocier, avec le peuple béninois, le virage de mars 2011 sans courir le risque de se retrouver dans le ravin. Nomination de Nicaise Fagnon au département des routes, priorité donnée à la cité lacustre de Cotonou et la messe est dite. De logique de politicien chevronné, la plus bonne séduction en période préélectorale est celle qui est concentrée dans les grandes agglomérations. Cotonou étant le gros morceau de viande à en croire les gastronomes de la chose politique, il était plus judicieux pour Boni Yayi qu’il bouche certains trous, donne plus de galbe à certaines artères à fort usage, donne des coups de perle à la taille de la belle dame, Cotonou, finisse en agrémentant la toilette avec des boucles d’oreilles pour donner une belle face à Cotonou. Et c’est ce que Boni Yayi a compris. Des échangeurs existants à celui de Godomey dont les travaux viennent de démarrer en passant par le rebitumage des grosses artères de Vèdoko, d’Etoile Rouge et de l’Avenue Steinmetz, les petits plats ont été mis dans les grands pour toucher la sensibilité des Cotonois et des Béninois en transit à Cotonou. L’expérience a montré que la modernisation d’une ville à travers la réalisation d’infrastructures a toujours eu  un impact positif  sur le vote des citadins tout en donnant une lueur d’espoir aux ruraux. Comme réplique à son échec politique, on peut dire que Boni Yayi a trouvé la meilleure expression de l’heure. Il suffit d’écouter des commentaires çà et là à travers la ville de Cotonou pour comprendre que tout en titubant le prince du Changement, tel un roseau, est en train de creuser l’écart avec ses éventuels concurrents de 2011. Pour Claude Yaovi, soudeur de son état, le président Boni Yayi, quoi qu’on dise contre lui, est en train de gagner en estime dans son cœur parce qu’il lui permet maintenant de rouler à Cotonou sans trop faire souffrir son moyen de locomotion. Même sentiment chez Cosme Adandédjan, transitaire. Et c’est Chérif Amoussa, commerçant yoruba résidant à Kouhounou, de se réjouir de ce qu’il changera pour sa Golf 4, moins de synablocks, moins de biellettes stabilisatrices et moins de rotules pivots. Les crevasses de Cotonou étaient comme la peste de suspension de nos engins à quatre roues, assure-t-il. Il n’avait pas voté pour Boni Yayi en 2006, mais est prêt pour offrir le K.O. à Boni Yayi au premier tour en 2011. Le Bénin étant un pays très lourd et difficile à gérer, la réussite du pari de la construction des infrastructures n’a pas de prix pour eux, électeurs. Boni Yayi peut se réjouir de la correction de Nicaise Fagnon à la truelle d’or et de Soulé Mana Lawani, le magicien.

 

Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré, 14/04/2009)

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 07:07

(Voilà qui vient de comprendre que le développement n’est pas africain encore moins béninois)

 

Les esprits les plus éclairés ont dû constater que le soleil, dans sa course, a observé une pause de quelques minutes. Il vient de prendre un coup. En Afrique, sous les tropiques et précisément en République du Bénin sous Boni Yayi, un drame venait de se produire. Comme un jeudi de 1929, Badarou a été nommé par Boni Yayi président du Conseil d’administration du prestigieux Mca-Bénin. Ce n’est même pas nommé la hyène patronne d’une bergerie, c’est simplement fait Ben Laden Honoris Causa de la prestigieuse Université de Harvard. Issa Badarou a été nommé dans ce pays Dg port pour atterrir dans les toiles de la prison civile de Cotonou pour des questions de jetons indûment empruntés à la caisse centrale du port autonome de Cotonou.  Nous ne disons pas qu’il a volé ces sous. Que Dieu nous garde de blasphémer une personnalité d’un aussi haut rang  tel qu’un P/Ca du Mca-Bénin. Toujours est-il que c’est sous Boni Yayi que le miracle des dieux des frères Dalton s’est produit et Issa Badarou s’est vu confié de nouveau, sous la casquette de ministre, la gestion de ce même port. La suite, tout le monde la connaît. 22 millions ont poussé des ailes et volés des caisses du budget de fonctionnement du ministère pour la direction Porto-Novo. C’était au nom d’un meeting des Fcbe. Voilà que c’est ce même Badarou que Boni Yayi nomme en remplacement de Nestor Dako que la conscience populaire, que nous l’aimons ou pas, reconnaît comme l’un des magistrats les plus intègres dans la sous-région. Que se passe donc sous Boni Yayi ? A-t-on oublié les objectifs du Mca-Bénin ? Que disons-nous de la réputation de ce projet ? Lucky Luke est mort, vive les frères Dalton du Changement et adieu la bonne gouvernance !

 

Eric TAKOU

(Le Béninois Libéré, 10/04/2009)

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 07:05

(Un zèm blessé)

 

C’est une course poursuite qui s’est achevée au coeur de la présidence de la République qui a mis en émoi toute la ville hier.

En effet, selon nos sources, il s’agit d’une dame qui aurait par inadvertance renversé un conducteur de taxi-moto aux alentours de l’Aéroport International Bernadin Cardinal Gantin.  Croyant l’avoir tué, la dame a jugé bon de prendre la clé des champs. Mal lui en a pris car face à cette attitude  peu responsable, d’autres conducteurs de taxi-moto  en clientèle  et toujours très intéressés par ce genre de situation ont à leur tour pris en chasse le véhicule. S’en est suivi une traque rocambolesque.  Digne d’un film d’action américain, dont elle serait l’héroïne, notre fugitive entreprend d’éprouver la vélocité et la dextérité de ses poursuivants conducteurs de Zèm. Pied au planché, elle démarre en trombe, prend les virages en épingle de cheveux à 100 km/h et pense distancer la horde de poursuivants qui s’était constitué en  essaim dans son sillage.  Parcours choisi à très vive allure et  sous la huée de ces justiciers improvisés, le centre ville en faisant un détour tout feu tout flamme  au Bénin Marina Hôtel. La grappe de Zèm ne lâche pour autant  pas prise et s’agrandit à chaque mètre gagné. La championne de rallye, éprouve à fond l’accélérateur et le volant. Pourtant rien n’y fait, convaincus de ce que leur collègue est mort, pour ceux qui étaient au début de l’accident et pour les autres de ce que la dame avait commis un crime innommable, les poursuivants jouissent à l’idée de lui mettre le grappin dessus et de la soumettre au supplice du collier. Eventualité non envisageable pour notre pilote de rallye qui, sur un magistral coup de volant, entre dans le corridor de la présidence de la République à la surprise des gardes en faction. Ceux-ci après un temps d’ébahissement face à une intrusion aussi tonitruante,  réagissent et bouclent les deux sorties en intimant l’ordre à force  de grands gestes et de cris. Sommation non reçues,  puisque que notre folle du volant trouve le moyen de forcer et de déjouer le  barrage vers  l’enceinte de la Présidence de la République. C’est alors que deux (02) coups de feu  déchirent  le voile de vrombissement de moteur qui s’était imposé  du fait de la présence de cette voiture qui tente d’échapper à ses poursuivants.  Dehors, c’est la débandade on imagine un moment le pire. Quelques instants ont suffit pour que le désert se fasse dans les alentours. Qui est fou ? Plus tard, on apprendra qu’il s’agissait de coups de semonce pour arrêter la furia de l’échappée. 

 

Eric TCHIAKPE

(Le Béninois Libéré, 10/04/2009)

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 06:07

Comme annoncé par le ministère des  affaires étrangères, le président Boni Yayi s’est apprêté  pour son départ à Téhéran en Iran quand l’incident s’est produit. Pour un vol présidentiel, il est supposé que l’appareil a bénéficié de tous les soins appropriés gage d’un vol sans danger. Donc, en montant dans l’avion, la délégation présidentielle ne pouvait pas s’imaginer un seul instant que l’avion était un coucou  qui souffrait d’une défaillance technique grave. Selon nos sources, cet avion qui a été négocié pour ristourne et surfacturation malgré son état grabataire, appartiendrait à une ‘’certaine’’ compagnie sans licence. Le président haïtien aurait même refusé de l’emprunter pour ses voyages. Un conduit de kérosène avait déjà rompu et le liquide dégoulinait déjà. Mais personne ne s’en est  rendu compte et  cette défaillance  aurait pu être fatale pour notre président si Dieu et les mânes de nos ancêtres n’avaient pas aidé à nous épargner du pire. C’est lorsque l’avion a commencé ses premières manœuvres en vue du décollage qu’une épaisse fumée s’est emparée des passagers. Surprise générale ! Le commandant de bord a tenté de rassurer la délégation présidentielle pour entamer son décollage quand de l’extérieur, les hommes de la tour de contrôle ont interdit à l’avion de poursuivre sa manœuvre tant la fumée était plus épaisse dehors qu’à l’intérieur. Aidé par la sécurité présidentielle, Yayi Boni a été sorti de l’appareil, mis en sécurité et sa suite a suivi le mouvement. Le voyage venait ainsi d’être annulé et c’est le ministre Jean-Marie Ehouzou qui a pris dans la  soirée un vol de la compagnie française Air France pour représenter Boni Yayi à Téhéran auprès des  hommes d’affaires que Yayi voulait visiter.

 

Une commission d’enquête s’impose

 

Si déjà, pour un vol régulier, il est respecté tous les paramètres de sécurité au sol avant décollage, comment comprendre que la défaillance observée sur l’avion griffé  «MBA» ait pu échapper au contrôle des services techniques de la compagnie affréteur ?  Suivant nos informations, le même avion aurait présenté  des défaillances techniques similaires sur un déplacement de Yayi  (Rabat- Cotonou). Cela aurait suffi pour rompre le contrat de l’occasion si tant est que l’entourage gangrené de Boni Yayi,  à défaut de l’aimer,  respectait tout au moins son autorité. Cette affaire ne doit pas mourir comme les autres restées sans suite. La sécurité du Chef de l’Etat est une chose trop sérieuse pour être confiée à quelques marchands et marchands d’illusions  déguisés en évangélistes pour éblouir Boni Yayi. C’est vrai que Dieu nous a évité le pire mais l’Etat béninois a le devoir de protéger son président en fouillant en profondeur la défaillance  au niveau de la sécurité présidentielle. Un système  dont la négligence et le clientélisme nous  conduisent fréquemment à ce genre de risques inutiles et dangereux pour la cohésion sociale. Une enquête doit  mettre à nu la nébuleuse qui entoure les locations d’avions du Chef de l’Etat qui a permis que le même coucou qui a affiché des défaillances techniques dans un passé récent revienne encore comme un cercueil ambulant pour emporter Boni Yayi. Affaire à suivre.

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 06:29

C’est avec la bénédiction du candidat non déclaré Abdoulaye Bio Tchané  que ses barons se sont réunis lundi dernier  à Godomey au domicile  du colonel  Soulé Dankoro. Ordre du jour, élection du comité des cinq personnes qui se chargeront de l’élection de la coordination de la campagne prochaine  de Abdoulaye Bio Tchané. Plusieurs cadres de l’administration étaient à la rencontre. On note la présence de personnes insoupçonnables proches du cercle restreint de Boni Yayi. Et aussi curieux que cela puisse paraître, l’assistance était à majorité composée de cadres ressortissants du Sud du Bénin. A l’issue des travaux,  l’honorable Amouda Razack a été élu pour présider aux destinées de ce groupe de cinq personnes dont le député Orou Gabé. La première réunion du comité a même eu lieu hier mardi comme pour dire  que  la plus petite minute est précieuse pour  arriver  à bout  de Boni Yayi. A suivre…

 

 Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré, 08/04/2009)

 

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 06:19

Feu Bernardin Gantin, s’il avait une idée de la vie des fonctionnaires de la police affectés à l’aéroport international de Cotonou, aurait saisi en songe Boni Yayi d’une requête de retirer son nom de ce lieu. Ce que  vous avez lire ici n’est pas une fiction ou une caricature de journaliste pour dénoncer une situation. Bien au contraire, cela se passe à l’aéroport de Cotonou et la hiérarchie policière est bien au courant de l’affaire. Combien de Béninois et surtout d’étrangers ne se font pas embêter et violenter verbalement parfois par des agents de la police en fonction à l’aéroport qui leur demandent de l’argent, quelques pièces de monnaies. A première vue, on n’est tenté de se demander si une enquête de moralité a été préalablement fait à l’entrée de ces jeunes à la police. Mieux on se demande qui a éduqué ces policiers-là. La réalité est tout autre. Les agents en fonction à cette frontière terrestre et aérienne comme leurs autres collègues sont bien éduqués et ont reçu une éducation correcte. Le ventre affamé n’a point d’oreille. Les policiers de l’aéroport de Cotonou sont traités comme des sous- hommes pour ne pas dire qu’ils sont purement et simplement en esclavage. Victor Schoelcher se croirait, s’il était là dans une Cenzala rien qu’à voir les conditions de travail de nos vaillants hommes en uniformes dans ces lieux.

                            

 

Humiliation et misère se disputent les policiers

 

A nos policiers de la frontière de Cadjèhoun, il est demandé au-delà des fonctions de sécurité celle de sûreté. Cette dernière est d’autant plus capitale qu’il est prélevé sur chaque billet délivré un montant de 2700 francs CFA pour que cette sûreté soit effective sur les vols en partance de Cotonou. Ayant reçu cette formation, les fonctionnaires en uniformes à la frontière de Cadjèhoun sont appelés à crêter minutieusement 231 vols par mois soit 54 vols par semaines sans oublier qu’il faut perdre environ trois heures au minimum pour évacuer un vol. Ce qui les conduit à travailler au-delà des heures légales. Le drame dans tout ceci est que ces fonctionnaires ne gagnent pas un rond de primes, contrairement à ce qui se passait autrefois. Depuis 2007, les maigres primes ont été supprimées unilatéralement par Henri Bella, président de l’Arc-Bénin avec le silence complaisant des autorités de ce pays. Mais là n’est pas même le problème.

 

                                        Travailler comme des souris

 

A l’aéroport Cardinal Bernadin Gantin, les policiers sont interdits de garer leurs engins s’ils n’acceptent pas de les garer sur le packing payant. Pendant ce temps les rois de l’aéroport ou les princes de cette république de Cadjèhoun, les gens de l’Anac et l’Asecna eux, ont un packing digne du nom exclusivement réservé à eux. Pour des fonctionnaires qui travaillent 24 heures sur heures et 48 heures de temps avant de lever la garde, imaginer qu’ils n’ont même pas de toilettes. La seule toilette réservée à toute la police de l’aéroport a été fermée depuis des années et la clé emportée par le chef S/Gab qui refuse de la remettre jusqu’à ce jour. Les femmes du corps, elles, sont déjà devenues des robots capables de rester 48 heures sans faire pipi ou même changer ce qu’elles devraient changer en temps normal du fait de leur statut de sexe faible (qui a la faculté de concevoir). Mais tout cela n’est qu’un luxe devant l’humiliation dont ces policiers sont l’objet. L’autorité de l’aéroport a mis à l’entrée du hall et à certains points stratégiques des vigiles (Pao-Sécurity) à qui on a donné plein pouvoir pour malmener, gronder et interdire de visite aux policiers béninois. Interdits de visite qu’ils sont alors qu’ils doivent passer 48 heures dans l’aérogare, nos vaillants policiers sont obligés, s’ils ne se mettent en jeûne forcé, d’acheter le manger auprès des vendeuses Vip de l’aéroport. Il faut dépenser environ 5000francs Cfa par jour  à raison de 1500francs le matin, 2000francs à midi et peut-être 1500francs le soir pour avoir le ventre plein. Un mois de cette obligation conduit le policier à dépenser en moyenne 140.000francs pour un policier qui gagne environ 70.000francs Cfa et qui travaille sans primes hormis le fait qu’il doit payer le loyer, l’électricité, l’eau et donner à manger à femme et enfants si par malheur il n’était pas célibataire. Voilà de façon résumée, la misère carcérale qui caractérise la vie du policier affecté à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin. Prions Dieu que Boni Yayi ne se retrouve pas devant ses policiers. Autrement il viderait toutes les larmes de son corps. Où est passé le ministre pasteur  Armand Zinzindohoué de la Haute Autorité.

 

 

Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré, 07/04/2009)

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 06:07

Pendant plus d’une heure 30, Abomey a vécu sous le diktat de la nombreuse foule venue des 09 communes du Zou pour célébrer, à l’appel de Francis Aguénoukoun, délégué départemental, le 3ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du Président de la République. Occasion solennelle célébrée par anticipation mais qui a montré tout l’attachement que les populations de la région accordent aux efforts de développement entrepris par le Chef de l’Etat depuis sa prise de fonction. Francis Aguénoukoun en demandant une messe d’action de grâce pour  le Président de la République  et son gouvernement a montré qu’il était un amoureux du Changement et pour ce faire, il était prêt à tout.  Ce qui a surpris les observateurs, c’est l’immensité de la foule qui a pris part à la  messe d’action de grâce qui a eu lieu à l’Eglise Saint Pierre de Paul  et ensuite la marche spontanée qui a démarré  à la fin de ladite messe pour s’achever à la maison des jeunes et de loisirs  de Goho. Il faut dire que l’église Saint Paul de pierre qui a abrité la messe d’action de grâce n’a jamais connu autant de foule.  Dans les présents  jours on pouvait dénombrer les notables des 09 communes, chefs traditionnels, représentants de différentes catégories sociales et surtout les délégations Fcbe de toutes les communes  tous venus se joindre au délégué départemental dont l’initiative venait ainsi de sauver Abomey de la léthargie qui s’apprêtait à s’abattre sur elle en cette veille d’anniversaire.  Le clou de la manifestation a eu lieu  après 2 kilomètres de marche joyeuse en honneur des 3 ans de Yayi. On était alors à la maison des jeunes et des loisirs de Goho, les orateurs se sont succédés les uns et les autres qui pour bénir les 2 prochaines années de Boni Yayi, qui pour dire tout le bien qu’ils pensent de ce que le chef de l’Etat a pu abattre en 3 ans à la tête de notre pays. Ce qu’il faut retenir comme le dira Francis Aguénoukou, président du mouvement Espoir 2006 et  initiateur de la manifestation :« trois ans de démonstration d’un patriotisme aigu, marqué par des actions de développement sans désemparer. Du jour de son investiture jusqu’aujourd’hui Boni Yayi ne s’est pas  reposé. Il a fait la promotion d’un renouveau économique. Le gouvernement s’est employé à écouter son peuple. » Ceux qui pensaient que Abomey et Aguénoukoun qui en est incontestablement un leader allaient restés en marge de l’événement peuvent se mordre les doigts. Boni Yayi a des soldats de poids dans le Zou.


Eric TCHIAKPE

(Le Béninois Libéré, 07/04/2009) 
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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !