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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 06:09

Laurent yovo


Depuis quelques jours, le mercure a monté d’un cran dans la cité historique de Nikki. Tout comme le printemps arabe en Egypte où les jeunes se sont mobilisés  pour dire non à ce qu’ils estiment être la politique d’exclusion et d’injustice sociale mise en place par le gouvernement de Boni Yayi qui met en danger plus de huit cent emplois dans la commune. En effet, depuis quelques années déjà, pour des raisons que le commun des béninois ignorent, il a  été décidé d’écarter l’usine MCI des opérations d’égrainage de coton. Conséquence, les nombreux jeunes qui y travaillent se sont retrouvés en  chômage technique. On en était là quand à la veille des présidentielles, le chef de l’Etat alors candidat à sa propre succession en campagne dans la localité a promis qu’une fois élu, que des consignes seront donnés pour la relance des activités de cette usine. Devant les milliers de personnes qui ont fait le déplacement ce jour, le président Boni Yayi a alors lâché la formule qu’il fallait pour le rayonnement des visages. Chose curieuse, quelques mois seulement après son élection, les choses n’ont pas changé. Pire, depuis le samedi 26 novembre 2011, l’usine d’égrenage de coton de Nikki est encerclée par des hommes en uniformes. Et leur mission serait d’empêcher les producteurs de livrer à cette usine du coton pour le compte de la campagne de commercialisation  du coton qui est en cours. De  sources généralement  informées, cette crise qui met aux prises le Groupe Marlan’s de l’opérateur économique Béninois, Martin Rodriguez, et d’autres acteurs de la filière coton risque de prendre une autre tournure à compter de ce vendredi. Car, les jeunes qui n’arrivaient qu’à joindre les deux bouts qu’à travers le fonctionnement de cette usine seraient entrain de s’organiser pour dire non à l’injustice sociale. Ressortissant des communes tels que Pèrèrè, Ségbana, Kouandé et Banikoara ils seraient des milliers à descendre dans les rues de Nikki ce vendredi pour à travers  une marche de protestation rappeler au gouvernement de la Refondation que pour un réel  partage de la prospérité il urge que qu’il autorise l’ouverture des portes  de cette usine qui emploie plus de huit cent jeunes.

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 07:07

Deux ans après l’appel de Cotonou

Les faux médicaments continuent de dicter leurs lois

La production et la vente de faux médicaments continuent de défier les autorités tant au plan national qu’international en dépit de leur volonté affichée de lutter contre le fléau. Après l’appel des Chefs d’Etat lancé en collaboration avec la Fondation Chirac le 12 Octobre 2009 à Cotonou, on se rend compte deux ans plus tard que seule la volonté ne suffit pas. Il faut passer à l’acte. Ce qui pour le moment fait défaut dans ce combat qui semble perdu à l’avance.

 

 

Georges Godwill

Etalage de médicaments aux abords des voies, vendeuses assises à côté, clochette à la main invitant les passants à venir s’en approvisionner. C’est le triste spectacle qu’offre Cotonou à n’importe quelle période de la journée ainsi que la plupart des villes d’Afrique et des pays en voie de développement. Il s’agit de la vente de médicaments à la qualité douteuse. Les populations peu ou pas du tout informées et côtoyant la précarité, accourent vers ces stands de médicaments pour se ravitailler. Malheureusement pour eux, ces médicaments, censés les soulager ou les guérir,  compliquent leur mal-être ou entraînent carrément leur décès. A en croire l’ancien président français et président de la fondation qui porte son nom, Jacques Chirac, ‘’200.000 décès par an pourraient être évités, si les médicaments prescrits contre le paludisme étaient conformes à la réglementation et capables de traiter réellement la maladie.’’ Ce chiffre montre à plusieurs égards comment ces molécules, qui s’avèrent être en réalité de faux médicaments, déciment les populations des pays en voie de développement dont celles du Bénin. C’est fort de ces statistiques effrayantes que la fondation Chirac, sur l’initiative de son président a lancé le 12 Octobre 2009, en commun accord avec le gouvernement béninois, l’Appel de Cotonou. Une initiative signée jusqu’à ce jour par onze pays, selon la fondation Chirac, et dont l’atteinte des objectifs à terme contribuera à l’éradication de la production et de la commercialisation des faux médicaments à travers le monde. Mais force est de constater que deux ans après cet appel, rien n’a changé. Les faux médicaments continuent d’envahir les pays en voie de développement et l’on a tendance à croire que les gouvernants ont démissionné. Les populations quant à elles, continuent d’en consommer et en paient au quotidien les frais.

Pourquoi les populations consomment-elles les faux médicaments ?

Les faux médicaments et les médicaments sous-dosés continuent d’exister simplement parce qu’ils s’inscrivent dans le jeu de l’offre et de la demande.  L’efficacité de la lutte contre ce fléau passe par des actions à l’endroit des consommateurs, c’est-à-dire des populations, plutôt qu’envers les producteurs dont les laboratoires se retrouvent pour la plupart en Asie et dans les pays de d’Europe de l’Est. Dans ce combat, l’information et la sensibilisation semblent être des armes indispensables que malheureusement les autorités et gouvernements n’utilisent pas pour le moment, du moins pas suffisamment. A titre d’exemple, un grand nombre de Béninois préfèreraient se diriger vers les étalages de commercialisation de faux médicaments pour acheter une plaquette de Paracétamol plutôt que d’aller dans une pharmacie. Tout simplement parce qu’ils pensent qu’à ces points de vente le produit reviendrait moins cher qu’à la pharmacie ; ce qui n’est pas forcément vérifié. En effet, une plaquette de Paracétamol revient au même prix qu’à la pharmacie. A la grande différence que celle de la pharmacie est de bonne qualité et contribue plus efficacement au traitement du mal. Cependant, il faut souligner que généralement les produits à la pharmacie coûtent plus chers que sur les étals des médicaments vendus à ciel ouvert. Cela est dû à plusieurs raisons qui échappent également aux pharmaciens. La présidente du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Bénin, le Dr Toukourou, de passage sur l’émission ‘’Focal’’ de la radio Capp Fm, a laissé entendre que beaucoup d’intermédiaires font grimper les prix des médicaments de même que les Prix Grossistes Hors Taxe (PGHT) auxquels les pharmaciens appliquent leur coefficient, ce qui échappe malheureusement aux gouvernements africains. A ce sujet, il est important que le gouvernement béninois s’implique davantage dans le mécanisme de fixation des prix des médicaments afin que les produits reviennent nettement moins chers aux populations dans les pharmacies.

L’échec de l’Appel de Cotonou

L’Appel de Cotonou lancé depuis plus de deux (02) ans contre les faux médicaments semble n’avoir été qu’une cérémonie solennelle ayant réuni dans la capitale économique béninoise, certains chefs d’Etat et de gouvernement. Pour cause, les Etats qui doivent se mettre ensemble pour lutter contre le fléau traînent encore les pas. Jusqu’à ce jour, selon la Fondation Chirac, seuls onze (11) pays ont signé l’appel. Dans ces conditions, le combat contre les faux médicaments paraît perdu d’avance. Aussi, les Etats signataires peinent à prendre leurs responsabilités. C’est le cas du Bénin où les frontières sont toujours poreuses et favorisent l’importation des faux médicaments. Mieux encore, les vendeuses de ces médicaments continuent d’exposer impunément leurs produits aux abords des principales artères du pays au nez et à la barbe des autorités. C’est à croire que la santé des populations est ignorée. Et pourtant, le texte ayant sanctionné l’accord signé à Cotonou demande aux Etats signataires, de mettre en œuvre, des politiques sécurisées d’accès universel des populations à des médicaments de qualité en accord avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement (Omd). De même, l’appel exhorte les chefs d’Etat et de gouvernement, les responsables d’organisations internationales et les Ong à prendre la pleine mesure des enjeux de santé et de sécurité publique liés aux fléaux des faux médicaments et à décider au plan national des mesures appropriées. Il s’agit, entre autres de :

-La mise en application des textes législatifs et réglementaires dans les Etats qui en disposent, et l’instauration d’un cadre législatif et réglementaire là où il fait défaut ;

-La mise en place, sur le terrain, d’instruments efficaces de lutte contre le trafic avec des personnels formés et des dispositifs répressifs adaptés à la réalité du trafic des faux médicaments ; le renforcement des capacités des personnels de santé dans la prévention et la lutte contre les faux médicaments, et la sensibilisation des populations sur les méfaits de ces produits.

Au regard de la réalité sur le terrain, on se rend compte que le Bénin est encore très loin d’atteindre ces objectifs fixés par l’appel de Cotonou. Toute chose qui doit pousser le gouvernement béninois à revoir sa politique sur la santé publique, car le développement économique et social en dépend.

 

 

 

Un étal bien achalandé en faux médicaments

 

 

Chirac et Yayi signant l’appel de Cotonou : des lettres restées mortes

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 06:51

Il n’y a pas de sot métier, dit-on. Une assertion qui trouve tout son sens surtout quand l’activité menée en plus de générer des revenus, n’avilit pas l’homme. Balayer et vendre le sable issu du nettoyage des voies, c’est l’activité qu’ont choisi certains Béninois pour se faire de l’argent. Une activité originale et inconnue du grand public.

 


Une activité banale mais pourvoyeuse de devises, se développe depuis quelques années à Cotonou et dans certaines grandes villes du Bénin. Il s’agit de la vente du sable issu du balayage des voies goudronnées ou pavées de la ville. En effet, dans le souci de garder les différentes artères des villes propres, les municipalités, notamment celle de Cotonou a noué des partenariats avec des structures spécialisées dans le nettoyage des rues. Depuis lors, il n’est pas rare de voir de jour comme de nuit, des hommes et femmes parfois sans aucune précaution, en train de balayer les principales artères de la ville. Le sable recueilli de ce balayage est amassé aux abords des voies, puis chargé dans des brouettes. Une fois la brouette remplie, le contenu est directement vendu aux particuliers pour diverses utilisations. Si certains achètent ce sable pour remblayer leurs maisons ou encore les rues menant à leurs domiciles,  surtout (pendant la saison pluvieuse) en cette période de pluie, d’autres par contre l’utilisent pour des travaux de construction car, ont-ils expliqué, ‘’ce sable donne plus de résistance aux constructions que celui tiré des fonds lagunaires.’’

Une activité génératrice de revenus

Du balayage des artères est née une activité génératrice de revenus : la vente du sable. Au fur et à mesure qu’ils balaient les voies goudronnées ou pavées, les spécialistes de ce métier conservent le sable qu’ils en recueillent. Ils en font des tas et à l’aide de pelles ou de houes remplissent des brouettes qui servent d’unité de mesure pour la vente. Ainsi donc, la brouette est vendue à 200 Fcfa. Grâce à la commercialisation du sable, les vendeurs s’en sortent en moyenne avec 3000 Fcfa par jour. Selon Valère, balayeur au quartier Mènontin, la vente du sable lui permet d’arrondir la fin du mois étant donné que son salaire mensuel ne suffit pas pour subvenir efficacement à tous ses besoins. ‘’Bientôt, ce serait encore mieux, car prochainement, la commercialisation du sable reviendrait exclusivement aux balayeurs contrairement à ce qui se faisait jusque-là où nous autres, balayons et c’est d’autres personnes de notre association qui s’occupent de la vente.’’, a-t-il ajouté, le sourire aux lèvres. Lentement mais sûrement, cette activité devient un fonds de commerce pour ses acteurs. Comme quoi, ce qui paraît banal comme activité nourrit son homme au Bénin.

Les conditions du balayage

Pour balayer les différentes artères de la ville, les balayeurs, à l’aide d’un balai se définissent des périmètres devant revenir à chacun. Si certains, vêtus d’une veste brillante utilisent les triangles ou encore des panneaux de signalisation pour matérialiser leur présence sur la chaussée, d’autres par contre ne prennent aucune précaution pour signaler leur position encore moins pour se protéger. Ce qui entraîne parfois des cas d’accidents. Mieux, en balayant, les spécialistes de ce nouveau métier inhalent la poussière dégagée par le sable. Toute chose qui selon un pneumologue peut engendrer de graves maladies respiratoires à la longue. Face à cette situation, les municipalités qui sont en partenariat avec ces structures de balayage, doivent exiger d’elles, une prise de précautions de base en vue de réduire considérablement les cas d’accidents enregistrés dans l’exercice de leur métier. L’argent d’accord, mais il faut chercher à préserver sa vie et celle des usagers de la route avant toute chose.

Georges godwill

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:41

Jean Kpingla

 

Hier, 20 novembre 2011, c’était à travers le monde entier la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant. Au Bénin, c’est journée ne s’est pas passée sous silence car il y a eu des manifestations. C’est le cas avec les responsables de l’Ong Hands together qui s’est engagé dans la lutte contre la pauvreté en milieu urbain et rural. Ils l’ont célébré avec un touche particulière et ce pour le plus grand bonheur des enfants. En effet, c’est l’Ecole primaire publique de Nazoumé qu’ont choisi le président de cette Ong, Estache Kuassi Agoumkpé, et sa suite pour passer toute cette journée avec les orphelins du village Nazoumé. Pour permettre à ces enfants de vivre des moments inoubliables en cette journée qui leur est dédiée, ils ont élaboré un programme bien achalandé fait d’activités ludiques et éducatives. Pour ce qui est des activités ludiques, les orphelins de Nazoumé ont eu droit à de l’animation, des danses, des contes, des poésies ; le tout suivi de d’un déjeuner à l’endroit des enfants. Après cela, les enfants ont eu à se déployer sur les airs de jeux avant de passer au goûter. Toutefois, il est à signaler que les activités ludiques s’alternaient avec celles éducatives. Autrement dit, les responsables de Hands Together ont organisé une séance de sensibilisation et de conseils envers les parents et les enseignants  en mettant un accent particulier sur les droits de l’enfant aux parents. Vu la participation massive non seulement des enfants mais aussi et surtout des adultes, il est remarquer que cette initiative de cette Ong Hands together a suscité beaucoup d’engouement au sein des populations. Toute chose qui a revigoré les responsables de l’Ong dans leur combat et a amené le président Agoukpè à remercier ceux qui les soutiennent dans tout ce que l’Ong fait afin que leurs actions soient plus significatives. Il s’agit de : Arnaud  Atécossi, des Ets Dove, l’Ong Kala Genève Internationale et de Etienne Edah. Ce sont ces soutiens qui n’hésitent pas chaque fois que l’Ong Hands together organise une initiative à apporter leur contribution pour qu’elle puisse gagner le pari du combat dans lequel elle est engagée. Vivement que cela continue pour que ce regard des hommes du président Estache K. Agoumkpé envers les enfants suscite plus d’espoir.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 06:18

L’ambition démesurée et la course effrénée vers l’argent facile amènent souvent certaines personnes à vendre leur âme au diable. C’est le cas d’un compatriote millionnaire évoluant actuellement dans le secteur du bois et dont l’enrichissement du jour au lendemain intrigue bon nombre de Béninois surtout ceux de sa localité. En effet, il y a quelques années, l’homme qui évolue aujourd’hui dans le secteur du bois et qui dispose même d’une grosse scierie dans une des communes du département du Zou, n’était pas capable de s’acheter une bouteille de bière pas plus qu’il n’est capable de se procurer un vélo. Mais comme un miracle digne des films hindous, il est devenu du jour au lendemain riche. Du coup, arrogance, menaces, intimidations et crimes crapuleux sont devenus ses alliés les plus inséparables. De sources généralement dignes de foi, l’intéressé serait devenu nanti après avoir assassiné et s’être accaparé d’un montant de 35 millions Fcfa qu’un Pakistanais lui avait confié pour lui acheter du bois. C’est ainsi qu’à la surprise générale de tout Houègbo Agon et environs, il est devenu riche. Toute chose qui renforce les soupçons qui pèsent sur sa personne dans le décès, dans des conditions très douteuses, d’un ressortissant nigérien dans sa scierie et dont l’enterrement s’est passé dans des conditions inhumaines. Selon les mêmes sources, les parents du Pakistanais seraient actuellement en route pour Cotonou pour investiguer sur les conditions dans lesquelles leur fils est décédé. Dans nos prochaines parutions, nous reviendrons en détails sur cette affaire qui risque de rattraper notre jeune millionnaire qui pense déjà avoir une vie accomplie à l’âge de 35 ans.

Jean kpingla

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 06:12

Frédéric Adounvo


Depuis le 14 Novembre dernier, il se tient à Cotonou la 47ème  réunion annuelle des directeurs généraux des loteries membres du conseil de l’entente. Cette réunion qui prendra fin le 18 Novembre prochain va permettre aux responsables des loteries présentes de réfléchir sur la manière dont est gérée la Tranche Commune Entente (TCE) et apporter les améliorations qui s’imposent. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a eu lieu hier dans la salle de conférence de la Loterie Nationale du Bénin à Cotonou. En présence des directeurs généraux de loterie nationale du conseil de l’entente composé de 5 pays à savoir : le Bénin pays hôte, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par la directrice générale de la loterie nationale du Bénin, Honorine Attikpa et du directeur de cabinet du ministre des finances en la personne de Mr Houndonougbo Mathias. A l’issue des deux allocutions ayant ponctué la cérémonie, on peut retenir que les différents experts venus des pays membres du conseil de l’entente sont là pour faire un travail à soumettre aux responsables des loteries nationales. Ils auront pour tâches, de faire le bilan des ventes de la TCE 2011, d’adopter les recommandations relatives à l’organisation pratique et aux manifestations d’accompagnement de la TCE, d’adopter le cahier des charges pour la fabrication et la fourniture des tickets de la TCE. Il faut aussi noter qu’ils auront à préparer le tirage et les manifestations d’accompagnement de la TCE. Pour rappel, la TCE a été instituée par une décision des chefs d’Etat du conseil de l’entente à Niamey le 31 juillet 1970. Le prochain tirage de Tranche Commune Entente aura lieu en Côte d’Ivoire. A cette cérémonie étaient présent tous les directeurs généraux des loteries nationales des 5 pays su-cités. Sur 5 directeurs généraux, 3 sont des femmes. Peut être la preuve que la loterie est une histoire de femme.

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 06:08

Il y a quelques semaines, un Nigérien travaillant dans la scierie de Jacques Dansou à Houègbo Agon a été blessé par la machine avant de succomber à ses blessures. Comme un chien sans propriétaire, il a été inhumé dans la cour de l’arrondissement au mépris des règles en la matière. Plus grave, les parents du défunt n’ont pas été informés encore moins les autorités nigériennes. Chose curieuse, les autorités béninoises ne semblent pas prendre l’affaire au sérieux. Pour cause, les quelques autorités béninoises mises au parfum de l’affaire seraient mouillées et donc n’ont pas porté l’information aux responsables hiérarchiques. Toute chose qui peut entraîner un incident diplomatique entre les deux pays frères. A l’heure actuelle où le gouvernement est confronté à des problèmes d’ordre socio-économique dus à la décision relative à la suspension des indemnités et primes, il ne serait pas heureux pour Yayi de lui compliquer la tâche avec cette affaire d’incident diplomatique. Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et des cultes, Benoît Dègla, et son homologue des affaires étrangères, Arifari-Bako Nassirou, doivent très tôt s’imprégner du dossier en vue d’éviter au Bénin un incident diplomatique surtout que des indiscrétions font état de disparition d’organes sur la dépouille du Nigérien.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 06:53

(Sabaï Katé doit prendre ses responsabilités s’il ne veut pas voir Banikoara transformé en Bengazi) 

 

Laurent yovo

Ne pouvant plus vivre pendant longtemps encore les affres de mauvaise gestion dont font montre les responsables du parc à bétail de Goumonri, les vrais acteurs du secteur notamment les peulhs ont décidé de prendre leurs responsabilités. Comme l’ont fait leurs frères à Parakou il y a de cela quelques mois, ces peulhs exigent désormais de prendre en mains le parc pour une gestion plus saine et orthodoxe. En effet, créé il y a bientôt un quart de siècle, le marché de bétails de Goumonri est un véritable lieu d’échange. Aux dires des acteurs, si ceux qui ont en charge sa gestion depuis des années n’en faisaient pas leur propre chose, il n’y a pas de raison qu’il ne constitue pas un vrai outil de développement pour l’arrondissement de Goumonri et même toute la commune de Banikoara. Seulement du fait de la mauvaise gestion, d’émission de tickets parallèles, de l’opacité des choses, ce marché qui génère des millions de francs cfa n’apporte plus rien au développement de l’arrondissement encore moins de la commune. A en croire les peulhs, seul la demi dizaine de personnes qui ont en charge sa gestion depuis des lustres se font du beurre sur le dos de tout le monde. Comptant sur certaines grosses mains tapies dans l’administration communale, ces derniers narguent à volonté tous les acteurs de la filière et se refusent d’organiser des rencontres d’information sur leur gestion de peur de susciter leur départ. Prenant le parc pour un héritage parental, ils travaillent seulement à s’éterniser aux commandes. Tels des rois, ils prennent les vrais acteurs comme leurs sujets et les marginalisent à volonté. Des informations reçues jusqu’à la date d’aujourd’hui, ils ne disposent d’aucun moyen pour faire un point financier digne du nom de leur gestion. Les tickets qui peuvent constituer des pièces comptables sont émis par n’importe qui et n’importe comment. Fatigués d’assister à cette scabreuse gestion, les acteurs ont alors décidé de prendre leur responsabilité. En premier lieu, ils exigent le départ de ceux là qui depuis des années sont en place et sèmeraient du bordel, secundo ils exigent prendre en main la gestion du parc afin d’en fait un véritable atout économique pour l’arrondissement et pour la commune de Banikoara. Engagés pour cette cause, ils se disent prêts à créer leur propre association de gestion du parc dans les tous prochains jours. D’ailleurs de sources bien informées on apprend que le prochain jour de marché, c’est-à-dire demain mardi il y aura de l’électricité dans l’air. La défiance étant à son comble, les peulhs qui sont les seuls vrais acteurs du parc ne seraient plus disposés à reconnaitre l’autorité des quatre dirigeants. Ils menacent de les sortir de force au besoin du parc parce qu’ils auraient perdu toute légitimité et toute crédibilité. Vu que la situation peut dégénérer à tout moment, il s’impose que le ministre de l’agriculture Sabaï Katé en tant que ministre de tutelle et fils du terroir écoute les deux parties pour un règlement pacifique de la crise car comme c’est connu de tout le monde, de la contestation à la violence il n’y qu’un petit pas à franchir.          

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 06:26

Camille Segnigbindé (stag)


Le vendredi 11 novembre dernier, à la salle bleue du Palais congrès, le professeur Aziadomè Koblevi a exposé au public les résultats de ses 50 ans de durs labeurs à travers une conférence-débat. C’est devant parents, amis, collaborateurs, journalistes, universitaires et autorités composées du Président-Maire Nicéphore Soglo, de l’ancien ministre Bernard Lany Davo, le Haut Commissaire à la Gouvernance Concertée, Moïse Mensah, l’écrivain-journaliste Jérôme Carlos et le baobab de la musique béninoise El Rego sans compter d’autres personnes pas des moindres venant de la sous-région que le directeur de l’Institut de Recherche en Naturothérapie (Ong Irena), le professeur  Kogblévi Aziadomè, a planté le décor. « Tant qu’il reste à faire, rien n’est fait. L’Afrique reste à être explorée.» C’est en ces termes que le chercheur dans son discours d’ouverture a invité l’audience au panafricanisme. En effet,  né le 3 Mai 1946, le professeur Kogblévi après ses études, a servi le Bénin comme ministre, député et conseiller avant de se consacrer absolument à la recherche dans laquelle il a investi sur fonds propre, environ 400 à 500 millions de francs Cfa pour une Afrique et un Bénin nouveaux et développés. A l’en croire, il doit sa détermination à trois personnes. La première est son père dont  il a hérité la base même de ce qu’il fait aujourd’hui ; la deuxième est Thomas Edison pour ses 1069 brevets et la troisième Albert Einstein. Après avoir exposé les fruits de ses cinquante années de recherches qui se résument en une dizaine de produits dont l’anti venin Naja, Toro , Palunox, etc. et des ouvrages au nombre desquels les Fleurs du miel, le Bon fermier, Fruit de la passion. Le professeur s’est aussi livré à la photographie artisanale et artistique. Après cet exposé, le public a eu droit à une communication sur le processus de traitement des hépatites B et C qui sont des maux très peu connus du public béninois qui en meurt dans le silence. Suite à cet exposé, une visite de stand et de vente a été organisée au terme de laquelle les participants ont eu droit à un cocktail  made in Bénin.

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 06:15

Invitée hier dimanche 13 novembre 2011 de l’émission débat de Canal 3 Zone franche, la ministre de la santé, Dorothée kindé-Gazard, a été appelé à réagir sur le dossier brûlant de l’installation de la société de distribution de médicaments, Ubipharm. Les espoirs suscités par la présence de la ministre très attendue sur la question, sur le plateau de Zone franche, se sont brisés tel un miroir jeté contre le mur. En effet, après analyse de tout ce qu’elle a dit, il est à constater avec amertume qu’elle n’a pas su combler les attentes des populations les laissant carrément sur leur faim. Pour mieux s’imprégner du dossier, elle dit avoir reçu les dirigeants de la société Ubipharm et l’ordre des pharmaciens. Mais à la question de savoir à quand le dénouement de ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, la ministre Kindé-Gazard a simplement affirmé  que c’est un dossier sensible qu’on saurait trancher en l’espace de deux mois. Donc, il faudra encore. Ce qui fait qu’on n’a as eu de réponse à des questions telles que : la société est-elle en règle ou pas ? Qu’est-ce qui est à la base de ce remue-ménage ? Toute chose qui non seulement laisse encore du champ libre aux dirigeants de Ubipharm de continuer leur lobbying pour assurer l’implantation de leur société mais aussi et surtout laisse libre cours aux Béninois de continuer à douter sur ce  qu’il en sera de leur santé une fois s’il advenait que Ubipharm s’installait. En définitive, Kindé-Gazard a parlé sans rien dire puisque le dossier n’a toujours pas bougé d’un iota. Affaire à suivre…

 

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !