« Il n’y a qu’une façon d’apprendre, c’est par l’action. » Cette pensée de Paulo Coelho aura du mal à trouver une oreille attentive du côté de la mairie d’Abomey-Calavi. Emprunter la route Godomey-Akassato est devenu un chemin de croix. La dure réalité à laquelle on est appelé à faire face, amène à se demander s’il n’y a plus d’autorités municipales dans cette grande ville. Non seulement, les accidents de circulations contribuent largement à dégrader chaque jour cette route inter-Etats, mais aussi et surtout l’insalubrité devient grandissante. Ensablement, déchets et blocs de béton ou de goudron en divagation, panneaux de signalisation amochés, lampadaires tordus ou déboutés, feux tricolores arrachés, ... ; tel est le lot de désastres auxquels font quotidiennement face les usagers de ce tronçon phare de la commune d’Abomey-Calavi. Une situation qui a commencé petit à petit et qui aurait pu être stoppée si les autorités municipales avaient pris les mesures qu’il fallait pour arrêter la saignée. Malheureusement, la mairie brille par son absence en ce qui concerne les actions de salubrité à mener pour rendre cette route propre. Et pourtant, il y a une direction des services techniques qui devrait faire les démarches nécessaires pour mettre en action les nombreux groupes des balayeuses, et rendre compte à l’autorité étatique de ce qu’il en est de la dégradation de cette route. Cette dernière action peut prendre du temps, mais pas celle relative au nettoyage de cet axe routier, pris en compte dans le budget de la mairie, à moins que celle-ci ait d’autres priorités. De toute façon, les populations aviseront dans quelques semaines lors des consultations municipales.
(http://www.lecanarddelasemaine.com/?Ou-sont-passees-les-associations)