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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 22:00

(Des pneus étaient en feu hier à Cotonou)

Comme en 2012, les élèves sont en train de descendre dans les rues pour exprimer leur mécontentement face à la situation qui est aujourd’hui la leur. Une situation faite de mouvement de grèves perlées bloquant les activités scolaires au niveau du public sans les apprenants ne sachent réellement à quand la fin de la traversée du désert. Tout simplement parce que les différents campent sur leur position et ne laissent entrevoir de voies de sortir. Cette année scolaire, après les élèves de Natitingou, ce sont les élèves du Ceg l’entente d’Agla qui se sont montrés très remontés dans leur manifestation d’hier.

Akkilou YACOUBOU

Il y a de quoi que les apprenants commencent par donner de la voix. Après les élèves de la commune de Natitingou, ce sont hier mardi 17 novembre 2015, les élèves du collège d’enseignement général L’entente qui ont manifesté leur ras-le-bol. Fatigués de voir sous leurs yeux l’école béninoise mourir du fait des différents mouvements de débrayage combinés des enseignants et des vacataires, ils n’ont trouvé autre moyen pour se faire entendre que de sortir dans les rues hier. Routes barricadées, pneus brûlés, c’est à cette scène qu’on assister à Agla. Ces élèves en courroux exigent leur droit à l’éducation et ils veulent reprendre les cours. Un droit et une reprise qui sont hypothéqués du fait de la radicalisation du mouvement de grève qui est à sa 5ème semaine. En effet, pour la satisfaction de leurs revendications, les enseignants ont décidé de suivre la motion de 96 heures du Front d’action des Syndicats de l’Education, avec tacite reconduction. Une motion qui entre en ligne de compte de l’opération « école morte » et qui fait que les salles de classes sont vides de leurs enseignants et les apprenants à gambader par-ci par-làsans savoir à quel saint se vouer. Et pour ne pas arranger cette situation déjà critique, ce sont les vacataires qui rejoignent le mouvement de débrayage avec d’autres revendications. Les trois syndicats des vacataires à savoir : le Syneves-Bénin, le Synevab et le Snet-Bénin sonten train d’exécuter une motion de grève de 72 heures avec AG les vendredis. Une motion qui a commencé depuis hier, mardi 17 novembre et prend fin le vendredi 20 novembre 2015 pour exiger du gouvernement la satisfaction de 7 revendications contenues listées dans leur motion. Bref, les enseignants et les vacataires exigent à travers leurs revendications l’amélioration de leurs conditions de vie : La signature sans délai des décrets portant Statuts Particuliers des personnels enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel ; la sédentarisation des enseignants vacataires, la fin des licenciements massifs de ceux-ci au profit de personnes non qualifiées (volontaires et assimilés) et l’augmentation du taux horaire à 2500 f ; le règlement de tous les problèmes liés au reversement, à la formation et au reclassement des enseignants concernés ;etc.

C’est à juste que des apprenants battent macadam pour souhaiter la fin du calvaire qui est le sien et risquent d’hypothéquer leur avenir. Il fait dire que bien avant les élèves du Ceg L’entente, les élèves des lycée et collèges de Natitingou étaient descendus dans les rues pour demander la reprise des cours et inviter au dialogue gouvernement et syndicats.

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commentaires

A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !