Annoncé depuis des mois ! Fait depuis la semaine écoulée ! Désormais, les données changent. Toujours la dynamique de la Rupture, le public cède ici aussi sa place au privé ! En effet, l’affermage du parc national de la Pendjari est devenu une réalité à partir du jeudi 24 août 2017. Après 17 ans de travail à protéger ce patrimoine national, un réservoir inégalé des ressources fauniques et floristiques de la sous-région, tout le personnel de cette institution voit sa vie prendre une autre dynamique comme plus de dix mille autres personnes la connaissent depuis l’avènement de ce gouvernement de la rupture, du Bénin révélé.
Dorénavant, on entendra plus parler que de African Parks Network (Apn) au détriment des forestiers et autres qui veillaient sur les ressources de ce parc et dont le savoir-faire n’est plus à démontrer. Cependant, il n’a jamais été de trop quand il s’agit du renforcement des capacités du personnel. Un plus est toujours mieux puisqu’on on ne finit jamais d’apprendre, dit-on. Mais au lieu de cela, c’est à une cession, un bradage de ce parc dit « affermage » auquel on a eu droit.
L’argent est plus alléchant que la protection des ressources. Qu’ils gèrent le parc à leur manière, on avisera à notre manière, au moment opportun. Le moment qu’ils auront jugé opportun. Mais le temps qu’on prendra, aura donné du temps aux nouveaux gestionnaires de prendre le large. Du temps pour s’en mettre plein les poches, du temps pendant lequel les ressources de ce parc auraient énormément souffert sous leurs mains. Pour des zoos étrangers, des firmes, des négociants à la recherche de carcasses, de peaux et autres d’animaux.
On peut être en train de gérer plus de 16 parcs, rien ne dit qu’il en serait de même pour le Parc de la Pendjari. C’est le contrat signé au noir qui guide. Celui qui permettra à chaque camp de trouver ce qui a été conclu.
Pendant ce temps, le Bénin aura perdu plus qu’il ne devait avec des ressources en souffrances. Ce qu’on appelle, la rupture dans la gestion dans le Bénin révélé en révélation.
Donc, l’affermage du Parc de la Pendjari est dans la dynamique de la rupture avec ses longs tentacules qui n’épargnent aucun domaine. Tout est à donner aux privés afin que le public n’intervienne plus. Ça fait moins de fronde sociale à générer. Et plus poussé une rwandisation du Bénin.
A cette allure, ce qui n’aura pas été cédé par ce gouvernement d’ici à 2021, c’est qu’il l’aura oublié. Cependant, vu les grincements de dents, il est à douter que ceux qui viendront après cette rupture, ne reviennent pas sur ces décisions. Et dès à présent, tout candidat qui axera ses thèmes de compagne sur le retour dans le giron de l’Etat des sociétés bradées, saquées, privatisées, liquidées, etc. aura l’accompagnement populaire.
Ils, les nouveaux propriétaires, auraient cherché d’avoir cédé à des offres si alléchantes et au-delà de tout souci social !
Le Routar(t)d