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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 05:49

Ce qui explique les consultations restreintes

Dans leur interpellation adressée au gouvernement sur l’acquisition des machines agricoles, les députés signataires  ont voulu savoir les raisons pour lesquelles le gouvernement a procédé par  des marchés gré à gré  au détriment d’un avis d’appel d’offres  en bonne et due forme. Une inquiétude qui à tout point de vue, a sa raison d’être. Mais il suffit de s’imprégner du dossier pour comprendre que le gouvernement avait des contraintes qui l’obligeaient à faire des consultations restreintes en ce qui concerne les avis d’appel d’offres. En effet, dans le cadre de la coopération bénino-indienne, l’Inde a accordé un prêt de 15.000.000 dollars américains au Bénin. Ces fonds  ont été logés à la banque indienne EXIM-BANK. De ces 15 millions de dollar, 4.250.000 étaient destinés à l’acquisition de machines agricoles pour le compte du Programme de promotion de la mécanisation agricole (Ppma). Pour la préservation des bonnes relations qui existent entre les deux Etats et surtout pour leur renforcement, le gouvernement béninois n’avait de choix que d’ouvrir le marché aux sociétés indiennes. Toute chose qui cadre avec les recommandations d’une mission effectuée en Inde, Chine et République tchèque par une commission interministérielle qui voulaient que les machines soient fournies par  un de ces pays cités. Choisir, des sociétés indiennes dans ces conditions au lieu d’un avis d’appel d’offres plus large, n’est donc pas du gré à gré mais une imposition des relations de bonne coopération entre les deux pays et une reconnaissance de l’Etat béninois envers son bienfaiteur. C’est aussi cela, les relations de bonne coopération.

 

Le tort fait aux sociétés locales

Dans cette affaire d’acquisition de machines agricole par l’Etat béninois au profit du Ppma, le gouvernement n’a pas du tout été clément avec les fournisseurs locaux qui ont apporté leur  contribution à la concrétisation de ce projet cher  au président Boni Yayi. En effet, l’acquisition des machines agricoles s’est faite en deux phases. Une première phase où les machines ont été livrées au Bénin par les fournisseurs locaux agréés auprès des firmes et une deuxième phase où le gouvernement a acquis les machines directement auprès des firmes productrices. Comme dans un premier temps, les firmes retenues ont refusé de négocier directement avec le gouvernement béninois pour ce que cela représente de procédurier de traiter avec in Etat en matière de paiement, celui-ci a fait recours aux fournisseurs locaux pour acquérir les machines afin de les payer plus tard. Sachant  que c’est à leur patrie qu’ils rendent service, ces fournisseurs n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le gouvernement dans la réalisation de la révolution verte en acceptant le deal. Mais quand le gouvernement a eu du cash, il a préféré négocier directement avec la même firme indienne Lucky Groups au lieu de prendre par les fournisseurs locaux qui lui avaient été d’un grand secours et qui plus est, paient leurs impôts à l’Etat béninois. A travers cette attitude, l’Etat béninois a fait preuve d’ingratitude vis-à-vis des fournisseurs locaux alors qu’il s’agissait de les encourager à poursuivre sur la même lancée et au besoin les décorer pour loyaux services rendus à la Nation. Que perdait l’Etat à se faire approvisionner auprès des sociétés locales si tant est qu’il a acquis lesdites machines à plus de 10 millions auprès du producteur alors que les fournisseurs locaux qui paient leurs impôts et autres taxes,  les lui ont livré à environ 12 millions  et sans oublier que pour faire venir les machines sur le sol béninois, ces fournisseurs ont dû faire face à beaucoup de frais comme, ceux de transit, de douane, de manutention, d’acconage, les frais d’entretien et de séjours des experts en mécanique qui, tous mis ensemble, sont évalués à plusieurs millions.  

 

Du marché signé sous Akoffodji

Au profit d’un remaniement ministériel, le ministre Grégoire Akoffodji en partance du ministère de l’industrie, a hérité du portefeuille de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. A son arrivée, il a,  toujours dans le cadre de l’acquisition des machines agricoles conduit un marché. Ledit marché  dont la référence est : BE N° 441/MAEP/SGMIC-CPMPISC, a été lancé en février 2010. L’ouverture des plis faite le 09 mars, la date de réception le 15 mars et l’étude du marché par la Direction nationale des marchés publics le 17 mars  de la même année. Pour l’acquisition des tracteurs 60 CV de marque Farmtrac, le ministre a recouru directement au producteur indien qui a livré les machines au montant raisonnable de 20.274 dollars soit 10.137.000 Fcfa. Là où le ministre a péché, c’est qu’il a privilégié les étrangers aux locaux, qui se sont auparavant sacrifiés pour la Nation. Un choix qui s’avère difficile  à comprendre quand on sait que le prix pratiqué par les locaux comparativement à celui du fournisseur indien, n’est pas aussi élevé que cela et qu’eux autres ont fait face à des frais supplémentaires, sans oublier le fait qu’ils ne sont pas payés cash. N’importe comment c’est une option qui interpelle le patriotisme du ministre Akoffodji et sa réelle contribution au développement du Bénin.

 

Les parlementaires dans leur rôle

D’aucuns pourraient qualifier l’attitude des parlementaires au sujet du dossier relatif à l’acquisition des machines agricoles d’acharnement contre X ou Y. Qu’il vous souvienne que depuis le mois de décembre 2009, l’Assemblée nationale à travers une question écrite du député Janvier Yahouédéhou, a souhaité obtenir des éclaircissements sur l’affaire d’acquisition des machines agricoles  par le Ppma au profit des agriculteurs béninois. A cette demande, le gouvernement qui devrait répondre dans un délai de 30 jours, a préféré jouer à la sourde oreille. 100 jours se sont écoulés et toujours rien. Exacerbés par ce comportement du gouvernement, les députés reviennent à la charge. Et cette fois-ci par une interpellation du président de la République. Cette attitude des parlementaires n’a rien d’un acharnement car à y voir de près, et toute analyse faite, ils sont bel et bien dans leur rôle. Cela relève de leur prérogative de savoir comment se fait la gestion des fonds publics alloués aux projets de développement. Dans ce cas d’espèce, si 32 députés en viennent à nourrir un  intérêt particulier ce dossier, c’est certainement qu’il y a anguille sous roche. Et il ne faut pas aller chercher loin pour comprendre qu’il y a une taupe au sein du gouvernement qui y a intérêt et qui met tout en œuvre pour qu’un scandale de plus soit fabriqué sous Yayi à travers ce dossier. Sinon comment comprendre l’envie soudaine et brusque d’une trentaine de députés tous fâchés contre le gouvernement et son chef à vouloir connaître d’un dossier qui, en fait ne suscite pas pour autant grand intérêt et où tout est clair comme l’eau de roche.

             L’interprétation qu’on pourrait faire du silence du ministre Akoffodji

Il y a quelques jours lors de son passage devant la représentation nationale et où il devrait répondre de ce dossier, le ministre Akoffodji a opposé un silence de cimetière face à la réaction des députés qui chargeaient comme ce n’était pas permis le gouvernement. Malgré toute la volonté des parlementaires à connaître de ce qui s’était réellement passé, le ministre qui était là pour apporter des éclaircissements est resté muet comme une carpe, il a fait croire aux députés qu’il ne maîtrise pas le dossier alors qu’il venait signer, dans le cadre du même dossier, un gros marché sur le même matériel. Ce comportement du ministre vient  tout compliquer puisque ses agissements confortent les députés dans leur position à savoir que le gouvernement les prend pour des briques de 15 creuses. Ce qui du coup pourrait donner lieu à toute sorte d’interprétations de la part des députés et même du citoyen lambda. Ainsi vont les choses avec le ministre Akoffodji A vouloir trop jouer au zozo, voilà ce qu’on peut récolter, la méfiance et le doute qui sont de véritables catalyseurs à réveiller les esprits.

Point de la gestion Ppma pour le compte de 2008 et 2009

Les députés de la 5ème législature signataires de l’interpellation adressée au  président Boni Yayi  ont insisté dans leur question sur le processus d’acquisition des machines agricoles et plus particulièrement sur la gestion qui est faite  des fonds alloués au Programme de promotion de la mécanisation agricole (Ppma). De cette gestion, il ressort qu’au titre de l’année 2008, le Ppma  a reçu comme budget le montant de 10.500.000.000 Fcfa. La somme de 5.499.002.400 Fcfa  a été affectée à l’acquisition des matériels agricoles, 375.864.865 Fcfa consacrés à la construction de quinze ateliers de maintenance et de réparation des matériels agricoles et autres infrastructures. C’est de ce même budget que le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche  a soustrait des fonds pour payer des primes aux agents contractuels du ministère et pour  l’acquisition de matériels de laboratoire halieutique au profit de la Direction de l’élevage tout évalué à 2.975.000.000 Fcfa. Ce qui ramène le montant total engagé par le Ppma au titre de l’année 2008 à 8.849.867.265 Fcfa. Pour le compte de l’année 2009, sur le budget de 8.589.000.000 Fcfa accordé au Ppma, seulement 5.638.338.936 Fcfa  ont été engagés. Ce qui fait qu’au cours des deux années précédentes, le Ppma a engagé le montant de 14.488.206.201 sur les 19.489.000.000. En ce qui concerne l’acquisition des machines agricoles proprement dite, seulement 8.429.367.209 ont été engagés contrairement aux 11 milliards avancés par les députés signataires de l’interpellation.

 

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !