Le feuilleton Icc-services continue de livrer ses épisodes avec des surprises les unes aussi sulfureuses que les autres. Après son limogeage suivi de son humiliante arrestation le lundi 12 juillet dernier, l’ex-ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a été relâché hier mais n’est pas encore libre de tous ses mouvements. Il est mis en résidence surveillée. En effet, de sources bien informées, l’on apprend que le chef de l’Etat transmettra son dossier dans les tout prochains jours à l’Assemblée qui le mettra à la disposition de la Haute Cour de justice conformément aux textes et lois de la république. Après avoir passé huit jours en garde à vue, le plus fidèle des collaborateurs du chef de l’Etat a donc retrouvé les siens dans la nuit d’hier. Rappelons que depuis son arrestation jusqu’à hier où il a rencontré le chef de l’Etat, l’ancien ministre de l’intérieur a subi toutes les humiliations possibles. Selon certaines rumeurs, dès l’annonce de son limogeage, il aurait menacé de parler, de révéler certaines informations dans le cadre du dossier Icc-service. Et c’est à partir de cet instant que tout a été mis en œuvre pour lui brutaliser le moral. Des informations font même état de ce que pendant sa détention, le plus grand serviteur du gouvernement Yayi, Armand Zinzindohoué, dormait sur un banc. Face à cette situation, d’aucuns se demandent encore ce qui a pu se passer pour qu’on lui inflige un tel traitement. De toute façon, les tout prochains jours nous édifierons davantage sur les tenants et aboutissants de ce dossier.