Avec la publication du mémorandum de l’ex-argentier national, Soulé Mana Lawani sur les travaux de réfection du Palais des congrès et du Centre international de conférences (Cic) démontrant les dérives du gouvernement du Changement, le peuple béninois a pu se faire une large idée des choses et comprendre que c’est de la mauvaise foi de dire que ce ministre a mal géré ce dossier. Depuis, ce mémorandum est devenu un best-seller que les gens se sont procurés dans les différentes parutions des journaux. Si cela ressort comme une première au Bénin, il n’en demeure pas moins qu’il a suscité l’engouement des anciens ministres dont le président Boni Yayi a décidé d’envoyer au Parlement leurs dossiers d’assignation devant la Haute Cour de justice. Après ce mémorandum de Lawani, l’ancien ministre de l’intérieur Armand Zinzindohoué a suivi en rédigeant son mémoire pour se disculper de l’affaire Icc-Services qui est la cause de son départ du gouvernement et de la demande d’assignation devant la Haute cour de justice. Quelques jours plus tard, c’est le ministre Kamarou Fassassi qui fait l’actualité avec sa lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, Boni Yayi. Ainsi, sur les 4 mis en cause à savoir Soulé Mana Lawani, Armand Zinzindohoué, Kamarou Fassassi seul Rogatien Biaou n’a pas encore réagi. Ce dernier n’a pas encore fait couler la moindre mine dans le sens d’écrire un mémorandum, un mémoire ou une lettre ouverte comme arme de défense dans l’affaire qui le concerne. Il s’agit du domaine de l’ambassade du Bénin aux Etats-Unis bradée. On se demande à quoi rime ce silence de l’homme alors ce dossier est en train de faire l’actualité. Mieux, il est même annoncé que ledit domaine est revenu dans le patrimoine du Bénin. En d’autres termes, le Bénin a récupéré le domaine bradé. Dans cette situation, cela veut dire que le gouvernement a œuvré afin qu’il en soit ainsi. Même si la culpabilité l’ex-ministre des affaires étrangères, Rogatien Biaou n’est pas encore établie, il convient de faire remarquer qu’il est impliqué dans ce dossier. Et il lui revient désormais, en attendant la suite des événements quant à son assignation, de se défendre preuve à l’appui à travers un mémorandum, un mémoire ou une lettre ouverte. Tant qu’il ne le fera pas, il sera toujours le grand perdant mieux le dindon de la face dans une affaire où il dit n’en est pour rien. De toute façon, le, peuple attend sa réplique dont l’attenter fait déjà des émules au sein des populations. Affaire à suivre…