Arnaud koumondji
Le vendredi dernier aux environs de 19h et à 500 mètres de la prison civile, une 4x4 a été braquée par des bandits. Le même jour, une deuxième 4x4 appartenant à un membre de la Cour constitutionnelle a été également braquée. Deux kilomètres plus loin, devant la mosquée de Cadjèhoun, un autre véhicule a subi le même sort. A Akpakpa, précisément dans le quartier Avotrou, parce que les policiers ont tué certains de leurs amis, ces individus sans foi ni loi ont écrit sur des murs qu’ils vont occasionner plusieurs braquages dans la ville pour manifester leur mécontentement. C’est donc une revanche que veulent prendre les bandits pour montrer aux forces de l’ordre que leur force de frappe est toujours d’actualité. En effet, si les voleurs sont allés jusqu’à mettre en garde les agents de sécurité, c’est parce que les forces de l’ordre ont réussi à déjouer leur plan et à abattre certains parmi eux. Cela a été possible grâce à la vigilance et à la collaboration des forces de l’ordre et de la population qui informe convenablement les agents de sécurité. Mais pour montrer qu’ils disposent encore de toute leur capacité de nuisance, ils opèrent en plein jour et dans des lieux situés à proximité des forces de l’ordre et des endroits populeux. C’est donc un défi que les voleurs lancent aux forces de l’ordre et plus précisément au Ministre Armand Zinzindohoué qui dorénavant doit être sur pied de guerre pour relever le défi que lui ont lancé les bandits. C’est dire donc qu’il n’y a plus de sommeil pour le ministre car les bandits interviennent de manière imprévisible et d’ailleurs les trois braquages orchestrés le vendredi dernier sont la preuve que les policiers, les gendarmes et même les militaires doivent mettre en place une stratégie pour contrecarrer le plan machiavélique des brigands. Il en va de la quiétude des populations.