Dans l’affaire des machines agricoles qui défraie la chronique, les députés n’ont pas de quoi s’en prendre au régime Yayi. En effet, ils regrettent qu’au sujet des questions orales adressées au gouvernement que Yayi ne leur ait pas envoyé la personne qu’il faut et surtout les documents réels relatifs à l’achat des machines agricoles. Des documents qui attestent que les choses se sont passées dans les règles de l’art et qu’il n’y a l’ombre d’aucun doute sur le Ppma. C’est ce que voulaient seulement les députés. En réalité, si cette affaire fait l’actualité, c’est le fait quelque part de l’actuel ministre de l’agriculture, Grégoire Akoffodji dont les agissements font miroiter de l’obscur au sein du programme. En prenant la tête de ce département, il croyait pouvoir dénicher un gros gombo dans le programme alors que le Ppma dirigé par son coordonnateur national rigoureux en l’occurrence André Okounlola a été constitué par des gens qui ont fait briller leur fibre patriotique pour service à la cause nationale. Ce s’explique par le fait qu’ils ont mis plus que les leurs afin qu’aucun franc ne soit gaspillé inutilement. L’autre chose visée par le ministre Akoffodji, c’est d’installer ses gens du Frap au détriment de ceux qu’il serait en train de taxer d’un bord qui ne serait pas le sien et qu’il accuse de façon à tort ou à raison. En d’autres termes, comme il est un proposé par la Première dame du Frap, il fait la jalousie à la place de la Première dame qui n’en sait rien. Voilà en quelques sortes, les comportements du ministre qui sèment du doute sur le programme et qui n’empêchent pas cependant de ressortir dans notre prochaine parution le gros scandale qu’il couve. Un gros marché qu’il gère et qu’il essaie de d’émietter en de petits marchés de 9 millions par-ci par-là.