(Pour n’avoir pas fait diligence dans le choix de l’entreprise, le C.A Cadja Dodo indexé)
Les habitants du quartier Fandji vivent le calvaire en cette saison de pluies. Situé sur l’axe reliant Cocotomey à Womey, ledit quartier se trouve englouti par les eaux depuis que se sont abattues les dernières pluies sur Cotonou et environs. Pour cause, les travaux de réfection d’un pont et de la voie principale partant de la pharmacie Concorde de Cocotomey pour Womey piétinent et causent de nombreux désagréments aux populations. L’entreprise en charge des travaux, comme si elle n’était pas du tout expérimentée en la matière, s’est juste contentée de poser des sacs de sable en guise de pont pour soulager les populations. Vu la fréquence des pluies et la pression sur eux exercée par les passants, lesdits sacs ont cédé occasionnant des pertes en vies humaines. Trois morts dont une femme enceinte ont déjà été enregistrés. Ce qui a naturellement suscité la colère des populations de la localité. Ce qui est assez curieux, c’est que même les sapeurs pompiers appelés à la rescousse sont restés impuissants face à l’ampleur des dégâts. C’est dire qu’ils n’ont pu extraire les corps de l’eau et ce sont plutôt des volontaires qui ont finalement pris le risque de sortir la femme enceinte de l’eau. Il faut dire que les deux autres corps sont encore dans les profondeurs des eaux et attendent d’y être extraits. Ayant effectué une visite sur les lieux du drame, le C.A Cadja Dodo a tout simplement été renvoyé par les populations révoltées. Ses administrés ne conçoivent en effet pas qu’en tant que C.A de la localité, il ne puisse pas faire diligence dans le choix de l’entreprise devant effectuer les travaux. Selon les populations de la zone, c’est une entreprise inexpérimentée qui s’est vue confier la charge d’effectuer les travaux. Elles souhaitent donc que des mesures idoines soient prises afin que ces corps qui croupissent encore sous les eaux y soient extraits. Affaire à suivre…