Qu’il vous souvienne il y a quelques jours, le chef de l’Etat a envoyé une lettre de demande de comparution de 04 anciens ministres à l’Assemblée nationale. On apprend que les élus du peuple se penchent sur le premier cas ce jour. Il s’agit de l’affaire Cen-Sad dans laquelle le ministre Soulé Mana Lawani a été cité. De sources bien informées, les députés n’ont ménagé aucun effort pour que la lumière soit faite sur ce dossier et que les responsabilités soient clairement situées. Les mêmes sources précisent que le dossier serait vide et qu’il n’y a rien qui éclabousse Yayi lui-même dans le dossier. Tout porte à croire que c’est sa volonté de nuire à son ancien ministre des finances dont les performances de bon gestionnaire sont appréciées par les institutions de Brettonwoods et qui était doigté à l’époque comme probable candidat aux élections présidentielles de mars 2011 et aussi celle de camoufler les autres volets du dossier qui l’ont conduit à cette extrémité dont il continue de payer les pots cassés. Au nombre de ces volets, on peut citer les exonérations, la viabilisation des domaines distribués presque gratuitement aux amis et aux pasteurs qui n’ont pas hésité un seul instant à revendre ces espaces acquis très cher. Au regard de ce qui précède, la volonté des députés de voir le ministre François Noudégbessi est plus que légitime. Puisque-là il y a comme un grand trou qu’on veut faire disparaître en envoyant Lawani seul à l’abattoir. Malgré la volonté de son frère député qui milite en sa faveur à l’Hémicycle, la majorité des députés nourrissent le désir ardent de voir le ministre de l’Urbanisme, François Noudegbessi de comparaître devant la Haute de justice. Selon certaines indiscrétions, la plupart des résultats des enquêtes montrent que ce collaborateur et frère en Christ de Yayi est bel et bien au cœur de l’affaire Cen-Sad. Affaire à suivre…