(Le ministre Akoffodji doit prendre ses responsabilités et reprendre les travaux)
En toute chose, il y a toujours une main invisible qui tire sur les ficelles. Un marionnettiste qui manipule les gens à sa guise. C’est ce qui se remarque aujourd’hui dans le processus de recrutement de personnel pour le Projet d’appui au développement des filières lait et viande (Pafilav) confié au cabinet Afrique Conseils. Dans ce processus flou, il semblerait que la magouille qu’entretiendrait le cabinet de Emmanuel Guidibi s’expliquerait par le fait que ledit cabinet serait en deal avec l’actuel directeur de l’élevage, Boni Christophe Monsia. Un deal qui fait que le cabinet serait en train d’entacher ses travaux d’irrégularités. Cela va de soi car il ne faut pas vexer le directeur auquel est rattaché le Pafilav. De plus, il est à se demander comment le cabinet a obtenu le marché de recrutement. Voilà un projet qui n’est pas définitivement porté sur les fonts baptismaux et c’est le recrutement des personnes devant y travailler, qui attire les appétits de tous les côtés. Et pour cause depuis le bouclage du recrutement de fin août 2009, les candidats ne savent pas à quelle sauce ils ont été cuisinés en dehors deceux qui ont les bras longs dans le ministère ou qui ont des proches dans les carcans du Changement. En effet, on ne sait par quelle alchimie, le cabinet aurait permis à certaines personnes de venir composer en catimini. Et ce ne sont pas des exemples qui manquent car il y a le cas de ce de Souza à qui on n’a fait appel afin qu’il compose samedi passé. Des faits qui entachent gravement la destinée de ce projet puisque ce sont des personnes moins compétentes qui vont être prises. Ce qui est dommageable pour le pays d’autant plus que la Banque Africaine de Développement (Bad) ne va pas accepter investir dans le vide. Autant elle a choisi investir dans le projet, autant il lui est facile de se rétracter. Aujourd’hui, Afrique Conseils de Emmanuel Guidibi qui devait faire les choses dans la transparence et le directeur de l’élevage se sont trouvé d’autres talents qui ne peuvent qu’entacher ce que la Bad attend de ce projet si cher à elle. Au vu des constats sur le terrain, les espoirs de la Bad d’accroitre la production et la compétitivité des filières lait et viande et augmenter les revenus des intervenants agissant dans ces deux filières, ne sont pas de mesure d’être atteints, d’autant plus que le directeur de l’élevage aurait fait main basse sur le processus. Ce que le cabinet se plairait à couvrir. Fait normal si on sait qu’une bouche pleine ne parle pas. Et c’est bienvenu aux ambigüités dans les travaux du processus cabinet. A ce qu’il parait, les dossiers de recrutement seraient en train d’être gérés par le fameux directeur. Une situation que le cabinet Afrique Conseils couvrirait. Et si ce n’est pas le cabinet le cabinet ne doit pas hésiter un seul instant à s’expliquer, faire la part des choses et dénoncer tous ceux qui sont à la base du recrutement calamiteux qui montre que tout est fait pour garantir les différents à une certaine catégorie de personnes. En entendant de voir les mesures que la Bad va envisager, nombreux sont ces gens qui s’apprêtent à contacter le ministre de l’agriculture afin de lui exposer la situation avec des preuves à l’appui. Le ministre Akoffodji doit taper du poing sur la table et sauver l’élevage béninois qui court à la dérive à cause de la supercherie de certaines personnes qui n’ont d’yeux que pour leur seul ventre. Au besoin, il serait salutaire qu’on demande la reprise des travaux du cabinet si possible les confier à un autre cabinet pour plus de transparence. Telle est la seule issue pouvant maintenir le financement de la Bad même si selon certaines personnes, le directeur élevage, Boni Christophe Monsia, ne serait pas du genre à laisser un dossier juteux tel que Pafilav. Affaire à suivre !!!