Le mardi dernier, les cheminots de l’Ocbn ont débrayé une énième fois à travers leur syndicat depuis l’arrivée du Directeur général Rigobert Azon à la tête de l’organisation. Au nombre de leurs revendications, c’est le paiement des salaires qui leur sont dus et la vérification de la gestion du Dg. Mais il faut être hors du territoire national pour prendre ces cheminots au sérieux. D’abord, il faut souligner que la plupart de ces syndicalistes sont des retraités et donc n’ont plus rien à réclamer. Ils font en réalité partie de ceux-là qui ont mis l’Organisation commune Bénin-Niger à genou et ayant constaté que la maison grâce au Dg Rigobert Azon, est en train de renaître de ses cendres, il faut donc tout faire pour lui mettre les bâtons dans les roues. Il faut rappeler à toutes fins utiles qu’avant l’arrivée du Dg Azon à la tête de l’Ocbn, la société était complètement à terre pour ne pas dire morte. Il a fallu les réformes apportées par l’actuel Directeur général pour voir l’Ocbn reprendre du service. Des machines ont été achetées, des arriérés de salaires payés et des contrats décrochés par la Société. Si le Dg Rigobert Azon n’avait pas été persévérant, il n’aurait même pas pu acquérir les machines CC qui marchent actuellement et qui font gagner de l’argent à la société. Et pour cause, les cheminots avaient tout fait pour l’en empêcher à travers des mouvements de grève intempestifs. A l’époque, ils avaient même volé un moteur de train qu’on a retrouvé en casse à Zongo, pour ne pas dire chez les acheteurs de ferrailles rouillées, la stratégie étant de revendre la machine volée à l’Ocbn pour gagner de quoi fumer et boire. Mais le Dg Azon sachant qu’il a été envoyé par le président Boni Yayi à la tête de l’organisation pour la ressusciter, n’a pas courbé l’échine devant les coups bas et autres pièges des cheminots. A présent qu’il a presque réussi, il faut le détruire. Mais vu le travail qu’il abat à la tête de l’Ocbn, il faut dire que les cheminots se trompent de cible. Ils n’ont qu’à aller prêter mains fortes aux étudiants sur le campus. Là, leur combat aura un sens.
Sylva TOE