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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 15:50

La semaine écoulée, Tranparency International a publié son rapport annuel sur l’état de la corruption dans le monde. Sur les 175 pays sondés, le Bénin apparait à la 80ème place. Par rapport à l’année passée, il est à constater que le Bénin a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption puisque c’est ce qui lui permet de gagner quatorze places. Mais à y voir de près, le pays fait toujours partie des mauvais élèves en matière de lutte contre la corruption. Dans ces conditions, aucune réjouissance n’est guère possible car il y a un grand écart entre ce que Tranparency Internationale apprécie et la réalité quotidienne des Béninois. Et pour cause, il est indéniable que de 1960 et à nos jours, le pays s’est doté d’une batterie de mesures pour lutter contre la corruption dont la création tout récemment, de l’Agence nationale de lutte contre la corruption (Anlc). Mais les attentes des populations n’arrivent pas à être comblées. Même l’instauration de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la corruption célébrée chaque 09 décembre, ne semble pas apporter l’amélioration recherchée. Ce qui fait dire à bon nombre de personnes que l’Anlc n’est qu’une coquille vide, une structure budgétivore mais surtout inefficace parce que très handicapée dans l’application des textes qui la régissent. Une situation que le compatriote Guy Ogoubiyi a même évoquée mardi dernier, lors de la célébration de cette fameuse journée nationale. Selon lui, des efforts ont été faits en ramenant à 90 jours les procédures disciplinaires alors que celles judiciaires prennent des mois et des mois avant d’aboutir. Le pis, c’est le fait que les gros bonnets soupçonnés de faits de corruption ne soient pas sujets aux procédures disciplinaires. Dans ces conditions, comment envisager les procédures judiciaires à l’encontre de ces personnes qu’on ne veut pas envoyer en procédures disciplinaires ? En d’autres termes, laissez tranquilles les gros bonnets et occupez-vous des menus fretins ! Voilà en quelque sorte ce qu’on peut dire de la réalité des faits en matière de lutte contre la corruption dans l’administration publique. Ce qui n’est pas étranger aux populations qui pensent qu’au lieu de s’acharner sur les gros bonnets très corrompus, c’est sur de petits malheureux, des moineaux, que le gouvernement jette son dévolu pour montrer qu’on est en train de travailler.

Il suffit de répertorier les nombreux scandales qui ont émaillé la gestion du pouvoir du président Boni Yayi depuis 2006 : machines agricoles, Cen-Sad, ICC-services et consorts, construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale, centrale électrique de Marie Gléta, etc., pour se rendre compte que malgré les faits de corruption avérés, personne n’a été inquiété par quoi que ce soit. Autrement dit, le gouvernement ne fait rien pour traduire ces personnes ou au besoin, éloigner ces personnes de toute gestion d’une quelconque structure. Toute bonne foi de sa part serait d’aller dans ce sens ou surtout d’œuvrer à ce que l’Assemblée nationale se penche réellement sur l’arsenal juridique qui manque à la Haute Cour de justice pour faire son travail. Juger les ministres et président de la République accusés de faits de corruption à base de textes juridiques bien assortis et votés par le parlement ; c’est plutôt dans ce sens que devrait aller toute révision de la Constitution. Sans texte adéquats, la Haute cour de justice est handicapée, inactive et budgétivore. Et on ne sait à quand la fin d’une telle situation. Voilà pourquoi un excès de zèle du gouvernement et des forces démocratiques pour donner à la Haute cour de justice ce dont elle a besoin, serait le bienvenu. La lutte pour la bonne gouvernance est aussi importante en démocratie que les élections. « L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle » a dit Antoine de Saint-Exupéry.

D’impunité en impunité, la situation ne peut qu’aller de mal en pire puisque tout concorde à montrer que ce sont les menus fretins qui sont souvent inquiétés et non les gros bonnets. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter, à moins que la citation de Mark Twain en inspire plus d’un, à savoir que : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».

Akkilou YACOUBOU

(Le Canard de la Semaine)

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !