Abus de pouvoir à Karimama: Le maire prend ses administrés comme de simples sujets de sa cour royale
(Il se croit sûrement de l’autre côté du fleuve)
C’est curieux mais une réalité que certains Béninois après près de vingt ans de renouveau démocratie restent nostalgiques des époques révolus. Cela il faut être dans la commune de Karimama pour comprendre. En effet depuis son élection, le patron de l’hôtel de ville de cette partie du Bénin peut-être s’inspirant de ce qui se passe de l’autre côté du fleuve Niger fait montre d’une dictature à nul autre pareil. Sûrement oubliant qu’il a été mandaté par les populations à la faveur d’une consultation électorale, ce maire prend du plaisir à traiter ses administrés et même ses collaborateurs comme de simples sujet de sa cour qui ont obligation de lui faire allégeance pourvu qu’il se sent dans le besoin. Il n’a d’égard pour personne. Même ses collègues qui ont été élu comme lui doivent dans son entendement se plier à ses décisions. A le voir gronder et bafouer ses administrés on a tendance à croire que cette commune ne fait pas partie de la République du Bénin qui a fait l’option de renouveau démocratique depuis près de deux décennies. Plus qu’un simple dictateur, l’homme abuse de son autorité et se comporte comme un roi des moments forts de la grande féodalité. Son prédécesseur ne représente rien à ses yeux. Et comme ce dernier d’ailleurs même certains conseillers élus sur la liste Fcbe comme lui n’arrivent plus à digérer sa gestion des hommes. De sources bien informées, on apprend que s’il est encore là, c’est simplement parce que le conseil n’a pas encore trouvé une formule pour enclencher les processus de sa destitution. Au sein de la population, le regret est beaucoup plus grand. Certains vont jusqu’à jurer que plus jamais ils ne porteront leur choix sur une liste sur laquelle il sera simple suppléant. Ceci dit, il ne rend alors plus service à Boni Yayi car tel un bon opposant, il travaille simplement à porter un coup à son électorat dans une commune où les cœurs ont commencé par battre pour Bio Tchané.
Constant GBEWELE