Interdiction de la marche des centrales syndicales: Zinzindohoué n'en est pour rien

Depuis l'annonce de l'interdiction formelle du gouvernement  de la marche des centrales syndicales prévue pour la matinée d'hier, c'était la panique   générale dans le rang des populations qui se demandaient avec une inquiétude profonde où le Changement veut nous amener. D'aucuns sont allés jusqu'à se demander si c'est le retour des pratiques de la pensée unique. La décision gouvernementale a fait l'objet de vives polémiques et la réaction du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique ne se fera pas attendre. Le ministre Armand Zinzindohoué  est monté au créneau hier pour battre en brèches toutes les allégations qui ont eu cours autour du sujet. Dans ses clarifications le ministre a notifié que son département ni le gouvernement du Changement  n'a jamais interdit la marche des centrales syndicales et que ce sont elles qui en voulant organiser une telle manifestation n'ont pas pris les meures nécessaires  pour sa tenue c'est-à-dire qu'elles n'ont pas reçu l'autorisation de la part des autorités compétentes. « Nous sommes dans un pays de droit et il faut le respect de la légalité  et une marche qui n'a pas reçu d'autorisation ne peut pas être encadrée par les forces de l'ordre» a souligné l'autorité en charge de la sécurité au Bénin. Il a aussi fait savoir que même si demain ces centrales syndicales recevaient l'autorisation de la part des autorités compétentes, elles peuvent marcher. C'est  certainement pour éviter  d'éventuels dérapages ou actes d'incivisme au sein des paisibles populations  que les forces de l'ordre ont été dépêchées sur le terrain. Le moins qu'on puisse dire c'est que le gouvernement  du Changement soucieux de la sécurité dans le pays ne saurait laisser des syndicalistes  toujours prêts à  faire la bouche en cul de poule pour dire tout ce qu'ils veulent et à tout bout de champ. Gaston Azoua, Dieudonné Lokossou et tous les autres doivent savoir que désormais qu'il n'est pas dans l'intention du gouvernement d'empêcher la marche. Seulement il faut que toutes les conditions soient réunies. De toute façon  le ministre Armand Zinzindohoué à travers ses explications  hier a pu mettre du baume au cœur des populations qui savent d'ores et déjà que la loi c'est la loi et que nul n'est au-dessus de la loi.

Claude ADJIKPA