3ème phase de la réalisation de la Lépi: Les fiefs de l’opposition fortement militarisés

romuald tchoukpa Le processus de la réalisation de la Lépi continue son petit bonhomme de chemin. Après la cartographie censitaire et le recensement porte-à-porte, la 3ème phase a démarré ce week-end avec l’enregistrement dans les départements de l’Ouémé/Plateau choisi comme le point de départ de cette phase. Ce qu’il convient de retenir est que les différents postes d’enregistrement sont fortement militarisés avec des hommes en uniformes armés comme si la région était en état d’alerte. Dans les fiefs de l’opposition, c’est un débarquement sans précédent. Comme des casques bleus, ils se sont postés à des points jugés stratégiques. Une situation qui crée la psychose au sein de la population dont l’enregistrement est très attendu mais qui du coup est devenue très méfiante. Ce déploiement inhabituel complique les choses. Ce qui fait que depuis le début de cette opération, les populations hésitent à sortir pour remplir cette tâche citoyenne. L’autre chose qu’il convient de faire remarquer est que le Kit PN est partiellement paramétré. Ce qui compromet les résultats attendus de cette opération dont la sensibilité n’est plus à démontrer. Et le cafouillage observé depuis le début de ces opérations témoigne de la mal organisation, de l’impréparation et de la précipitation que le superviseur Arifari Bako voulait imputer à l’Un selon certaines sources. Et à l’allure où vont les choses, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que la Lépi telle que voulue par le pouvoir a du plomb dans l’aile. Cette façon de forcer les choses apporte de l’eau au moulin des opposants et montre clairement la volonté du pouvoir de mettre tout en œuvre pour avoir moins d’enregistrés dans les fiefs de l’opposition. Et déjà, les voix s’élèvent pour prendre le peuple et certains partenaires techniques financiers à témoin qui continuent de soutenir le gouvernement et dénoncer ses agissements d’une autre époque qui rapprochent notre pays de la Birmanie.