Après avoir été accusées d’être des sorciers 7 personnes tuées à Gogounou

7 personnes viennent d’être tuées dans la commune de Gogounou plus précisément dans l’arrondissement de Bagou Kari. Elles ont été tuées par lapidation. La raison de ce triste sort est simple : il a suffi qu’elles soient doigtées comme étant des sorciers. En effet, depuis quelques semaines, une jeune fille de 15 ans a commencé à faire des révélations. Des révélations qui ne sont rien d’autres que le fait qu’elle doigte des gens comme étant des sorciers. Pour ceux qui la croient parce qu’ils lui imputent une certaine puissance, cela suffit largement pour qu’on règle le compte des personnes indexées. Et c’est la lapidation des malheureux jusqu’à ce que mort s’en suive. Ce qui fait qu’en moins de deux semaines, on en est à 7 personnes tuées. Informé de ce qui ce qui se passe dans l’arrondissement en question, le maire de la commune, Sanni Gounou, a pu faire du mieux qu’il a pu car devant pareille scène à savoir la dénonciation de ‘’sorciers’’, toute personnes qui ose s’opposer au sort réservé aux mises en cause, est traité d’être de connivence avec les forces du mal. Celui qui aurait pu intervenir pour mettre fin à cette vindicte populaire, n’a pas cru devoir prendre les choses au sérieux. Le Chef de la brigade (Cb), a tout simplement pris les choses à la légère. Ce qui a permis à la barbarie de prendre de l’ampleur alors que le Bénin est un pays de droit où personne n’a le droit d’ôter la vie à son prochain. L’homme aurait pu faire descendre sur le terrain les forces de l’ordre pour mettre fin au désordre et surtout faire savoir que nul n’est sensé se faire justice tout seul et que nul n’est surtout au dessus de la loi. C’est pourquoi il est à se demander ce qu’il en sera des pauvres innocents si ceux qui sont sensés les protéger ne prennent pas vite les décisions nécessaires. En attendant que son ministre de tutelle ne l’interpelle, les populations ne savent pas où donner de la tête. Par ailleurs, le maire de commune de Gogounou, Sanni Gounou, de passage  à Cotonou sera contacté par la rédaction de votre journal pour avoir plus de précisions et sa version des faits. Affaire à suivre…