Charles-élysée e.
Dans cette affaire de sous-traitance de marché relative à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale et dans lequel le Marocain Abdelkader MoutaÏb administrateur général de l’entreprise adjudicatrice Gee fait des misères aux entreprises béninoises, le chef service juridique et ressources humaines de ladite entreprise a exercé un droit de réplique en lieu et place de l’administrateur général nommément désigné dans les articles et contre qui des griefs sont faits. Devoir d’informer oblige, votre journal soucieux de respecter la déontologie qui gouverne la profession du journalisme et qui fait obligation à ceux qui la respectent de publier le point de vue de toutes les personnes qui se sont senti diffamées par nos écrits bien que votre journal détienne des preuves irréfutables qu’il se fera le plaisir d’exhiber au temps opportun pour confondre toutes personnes qui tenteraient par quelque manœuvre que ce soit de brouiller les pistes afin que la vérité ne connaisse le jour.
Par ailleurs, en temps normal, ce droit de réplique ne devrait pas être publié pour la simple raison que celui qui l’a exercé n’est pas dans ses prérogatives. Celles-ci reviennent plutôt à l’administrateur général de l’entreprise adjudicatrice, le Marocain Abdelkader MoutaÏb, nommément désigné dans les articles incriminés. Cet exercice auquel le chef service juridique et ressources humaines de l’entreprise Groupement des entreprises emcr s’est donné à cœur joie en traitant votre journal ‘’Le Béninois libéré’’ de ‘’journal des ténèbres’’ n’est pas le sien. Dans le cas échéant, il devrait plutôt parler d’un droit de réplique car pour sa gouverne, le droit de réponse est exercé par celui qui se sent diffamé. Dans les deux articles que le chef service juridique et ressources humaines de l’entreprise Groupement des entreprises emcr a cité dans son’’ droit de réplique’’, il n’est nulle part cité.