Centre hospitalier départemental de Ouèmè-Plateau Comment le Directeur Rock Attèkou conduit la maison dans le gouffre

Renvoyé  de Dassa où il s’est illustré par son incapacité à bien gérer l’hôpital, le Directeur du centre hospitalier départemental Ouémè-Plateau, Rock Attèko, est en train de conduire le centre droit dans le décor. Chez lui, seuls ceux qui partagent la vision du chef de l’Etat sont capables de travailler au sein de l’hôpital. Pour le reste, ils sont boutés dehors même s’ils sont compétents. C’est le cas de l’ancien surveillant général de l’hôpital Arzeck Chabi Gani qui  a été poussé à la sortie pour avoir soutenu à visage découvert le président de la Boad et potentiel candidat à la présidentielle de mars 2011, Abdoulaye Bio Tchané. En effet, flic et comptable de carrière, l’ancien Surveillant général avait l’habitude d’enrayer toutes les tentatives de vol orchestrées par certains agents de l’hôpital qui ne sont là que pour cela.  Toute chose qui n’était pas du goût de l’infirmier général Tchitou Aliou qui a le génie d’encourager le vol et qui s’est illustré durant toutes ces années dans le ‘’kpakpatoïsme’’. C’est lui qui, à la moindre incartade, va voir le ministre Takpara pour lui faire le point de tout ce qui s’est passé dans la maison sans oublier à chaque fois d’ajouter sa touche personnelle, le mensonge. Le ministre aussi sans faire d’enquête, gobe les galéjades de Tchitou Aliou, l’infirmier général et donc agit en conséquence. C’est d’ailleurs ce genre de prise de décision du ministre Takpara qui est à la base du départ de l’ancien Surveillant général Arzeck Chabi Gani. Notons par ailleurs que depuis le départ de l’ancien surveillant général, le vol s’est installé dans l’hôpital telle une poule couveuse au grand bonheur de l’infirmier général Chitou Aliou et au grand désarroi des malades qui ne savent plus à quel saint se vouer. Si les choses continuent ainsi,  l’hôpital est bien parti pour devenir un mouroir.

La tyrannie du Directeur Attèko Rock

Le surveillant général sortant Arzeck Chabi Gani avant de passer  service à son successeur a rédigé un rapport  qui a été corrigé par l’économe de la maison. Mais comme pour donner des avantages que le surveillant général Chabi Gani n’a pas, au nouveau venu, le Directeur du centre a apporté des modifications au rapport en demandant au surveillant sortant de signer. Ce que l’intéressé a refusé à juste titre en expliquant que seul le ministre, à travers des arrêtés est habileté à  définir les prérogatives d’une telle ou telle autre fonction. C’est ce refus de parafer un procès verbal truqué qui a valu au Surveillant général sortant le non paiement de ses arriérés de primes. Argent que le Directeur Rock Attèko garde jusqu’à présent avec lui tout en faisant chanter l’intéressé. Il lui a, en effet, fait savoir  que c’est seulement quand il aura signé le procès verbal qu’il aura ses sous. Dans quel pays sommes-nous finalement pour qu’un simple directeur d’hôpital fasse la pluie et le beau temps sans être aucunement inquiété ? Une telle situation ne saurait perdurer et le ministre Takpara doit vite réagir pour que cette histoire connaisse un dénouement heureux.

Attèkou – Chitou

Le tandem de vautours qui veut tuer le centre hospitalier Ouémè – Plateau

Le centre hospitalier départemental Ouèmè-Plateau qui a récemment reçu la visite du président Boni Yayi n’est pas prêt à être un hôpital de référence même si on y injecte des milliards dans la mesure où le tandem Attèkou – Chitou constitue un véritable frein pour son épanouissement. Si le premier s’est toujours illustré par son incompétence due au cursus douteux qu’il a eu jusque-là, le second par contre est passé maître dans les intrigues et autres coups bas alors même que le titre d’infirmier général qu’il porte n’existe nulle part. C’est un titre qui lui a été taillé sur mesure quand il a prouvé ses limites à rester au service de réanimation. Ces deux forces négatives combinées, il y a de quoi ne pas être optimiste quant à un redressement du centre. Et le président Boni Yayi qui est sur le point d’investir des millions de nos francs dans cet hôpital, doit donner un coup de balai dans cette maison avant que les fonds n’y soient injectés sinon ce serait comme un coup d’épée dans l’eau.

Encadré

La passivité du ministre Takpara

L’une des astuces utilisées par l’infirmier général Chitou Aliou pour régner en maître dans ce centre, c’est bel et bien le mensonge. Mensonge qu’il dit au ministre Takpara et que ce dernier prend pour des paroles d’évangile et donc agit en conséquence. En temps normal, le ministre Takpara devrait décourager un  tel acte regressiste en renvoyant le sieur Chitou Aliou balader quand il vient avec ses bobards, mais lui donne au contraire de la valeur à ses propos et prend des décisions qui sont parfois suicidaires pour le Chd Ouémè-Plateau. Le ministre Takpara s’il veut réellement accompagner les efforts du président Boni Yayi doit cesser de composer avec l’infirmier général, Chitou Aliou, qui se fait passer pour un homme du pouvoir mais qui en réalité un Prd pur-sang.   En agissant ainsi,  il complote  pour monter les gens  contre le pouvoir en place parce que pour lui, c’est la déception des populations qui peut amener le Prd au pouvoir en 2011. 

Sylva TOE