Houngbédji et Amoussou peuvent désormais se réjouir du grand signe divin qui a été fait en leur faveur. C’est la remarque qui sort de l’élection des membres de la coordination Fcbe de la commune de Parakou. En effet, les membres de cette coordination sont désormais connus. C’est le fruit de la rencontre qui s’est tenue hier, dimanche 25 octobre 2009, à la Salle d’alphabétisation de Parakou. Les résultats sont les suivants : coordonnateur communal élu : Boni Douarou, avec pour adjoint Idrissou Alassane, secrétaire administratif : Chabi Rachèle. Pour ce qui est des coordonnateurs des 3 arrondissements, on a : Amadou Issifou, Bourrè Batouré et Kora Gouda François respectivement pour les 1er, 2ème et 3ème. Voilà comment se présente l’aboutissement des nombreuses discussions où tout le monde voulait se faire une place au soleil. Apparemment, rien de surprenant pourrait-on dire quand on ne connait pas le passé de ces hommes élus. S’il est permis de constater que les anciens yayistes purs et durs de la première heure ne sont pas dans la coordination, Houngbédji et Amoussou montrent leur capacité d’infiltration au sein de la marmite- pardon- maison Fcbe. Ils ont été éjectés au profit d’anciens soutiens des challengers de Yayi en 2006, qui vouent toujours une fidélité cachée à leur ancien baron. Aussi banal que cela puisse paraître les coordonnateurs des arrondissements sont d’anciens hommes soit de Houngbédji soit de Amoussou. D’abord, Amadou Issifou du 1e arrondissement, c’est un ancien partisan du Prd. D’ailleurs, il a été directeur de campagne de Houngbédji dans le Nord en 2006. Aux dernières nouvelles, il continue d’entretenir de très bonnes relations avec celui qu’on peut se permettre d’appeler son ancien patron. Il est de même pour Kora Gouda François du 3ème, ancien Ca et membre influent de l’Ubf qui s’est battu vaille que vaille pour que Houngbédji prenne le pouvoir au détriment de Yayi qu’il veut laisser croire aduler. Enfin, il y a Bourè Batouré du 2ème. En cet homme sommeille un Bruno Amoussou pur et dur, qu’il a défendu en 2006 au détriment de Yayi. Selon certaines personnes, il n’aimait pas qu’on lui parle d’un certain Yayi. Malgré tout cela, les Fcbe les ont pris comme chefs or il est dit, en politique, les leaders même anciens perdurent dans le temps. De toute façon, même sans sa férocité, le lion est et demeure toujours lion. Quant aux autres, ce sont des inconnus au bataillon. Des gens qui n’ont rien fait pour l’avènement de 2006. Et c’est pourquoi on se demande là où sont passés les grands noms du yayisme car nombreux sont ceux qui ont manifesté leur mécontentement à l’issue du vote. Ces anciens se font déjà menaçants et promettent de l’enfer. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’ils sont en train de regarder du côté de Bio Tchané. En définitive, il est donc permis de dire que Parakou a plus que totalement échappé à Yayi. Ce qui donne raison à ces personnes qui se plaisent à dire que c’est Yayi même qui crée ses propres ennemis et creuse sa propre tombe. Et c’est à juste titre.