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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:43

Le  budget de l’Etat exercice 2010 est depuis quelques jours sur la table des députés pour étude et adoption. Mais l’honorable député Raphaël Akotègnon du Prd après analyse minutieuse du dossier s’est rendu compte qu’il y a un décalage d’environ 80 milliards Cfa entre le montant contenu dans la loi des finances qui est de 1346,44 milliards et celui inscrit dans le décret signé par le chef de l’Etat qui est de 1267 milliards. D’habitude dans le cadre du vote d’un budget comme c’est actuellement le cas pour celui de 2010, les documents sont soumis à l’attention des députés  qui les étudient avant de passer  au vote du budget. Ainsi ils ont le temps de les parcourir afin de souligner les coquilles qu’ils contiennent. C’est donc au cours de cette étude que le député Akotègnon a constaté qu’il y a eu une différence entre les deux montants qui sont censés être normalement le même. Une situation qui met à nu la légèreté avec laquelle le gouvernement du Changement traite les dossiers les plus sensibles de l’Etat. Mieux cette grave erreur vient confirmer les reproches que les députés ont toujours faits au gouvernement à l’occasion du vote du budget. Aussi est-on tenté de dire que Maître Adrien Houngbédji n’a pas tort quand il dit que le gouvernement se caractérise par l’improvisation et la précipitation. Espérons que cette erreur leur serve de leçon pour les fois à venir.

 

Grosse humiliation à l’Hémicycle

79,44 milliards, c’est la différence constatée entre les chiffres présentés par la loi de finance et le décret présidentiel signé du chef de l’Etat qui a été introduit à l’Assemblée nationale pour étude. Il a fallu la vigilance du député Akotègnon pour soulever cette question préjudicielle. Quelle n’a pas été la surprise de ses collègues de constater que les ministres de Yayi viennent de commettre une bourde qui humilie littéralement le parlement béninois. Puisque pour cette rentrée parlementaire, le vote du budget exercice 2010 constitue incontestablement la préoccupation de tous les députés de la 5ème en cette fin d’année et pour laquelle quelques députés des parlements frères ont invité sur demande de ceux-ci pour s’inspirer du modèle béninois. Il s’agissait pour ces derniers de voir comment les députés béninois arrivent à gérer les gestions liées aux questions budgétaires. C’est donc devant les députés sénégalais et de la République démocratique du Congo que le député Raphaël Akotègnon a fait observer ce décalage qui pour lui et pour bon nombre de ses collègues ne s’explique pas. Comment le gouvernement et son chef en sont arrivés là ? D’abord, c’est une véritable humiliation pour l’intelligentsia béninoise. Qu’est-ce qui a pu bien se passer pour que les chiffres figurants dans les documents présentant la loi de finance soient différents de ceux du décret signé par le chef de l’Etat introduit à l’Assemblée pour étude ? Mais au-delà de cette question, il y a d’autres préoccupations qui méritent d’être soulevées. Il y a lieu de se demander s’il n’y a pas des proches collaborateurs du chef de l’Etat qui seraient en train d’ourdir un coup contre lui ? Sinon comment comprendre que des cadres de la trempe de Koupaki, d’Idriss Daouda et autres conseillers  ont pu bien laisser passer une bévue atterrir dans les mains des députés à l’Assemblée qui guettent la moindre occasion pour se venger de Yayi. Il convient de faire remarquer que le constat du député Akotègnon est évocateur de la confusion qui règne à l’Assemblée depuis plusieurs mois et surtout à la veille de mars 2011 à plus d’un titre. Mais il ne faut pas occulter le fait  que c’est une véritable humiliation pour l’intelligentsia béninoise et c’est logiquement que les députés se sont dispersés hier à l’Hémicycle la queue entre les jambes. Aux dernières nouvelles  l’on apprend que le chef de l’Etat, le docteur Boni Yayi aurait convoqué un conseil des ministres pour corriger le tir.

 

Des opposants  au sein du gouvernement

Difficile de regorger dans son équipe autant de compétences reconnues dans le monde des finances pour faire des erreurs du genre. A moins que de façon tacite et probablement sournoise les compétences auxquelles à recours Boni Yayi aient fait le serment de le couler ou peut-être bien de couler avec lui. En tout cas, il parait difficile d’admettre que le budget national dont le parcours ne peut se faire sans passer par  les mains expertes de Irénée Koupaki et Idriss Daouda n’ait pu être en conformité avec le document transmis à l’Assemblée Nationale.  On aurait pu admettre une telle bévue si Idriss Daouda n’était pas ce qu’il est, grand financier devant l’éternel, ancien président local de la Bceao et  banquier siégeant dans plusieurs conseils d’administration de banque. Le ministre du développement, Irenée  Koupaki,  au parcours non moins élogieux et tout aussi brillant que son ministre des finances en tant que ministre d’Etat aurait dû en toute logique se rendre compte de la grosse bourde qui s’est glissée sur le document signé par lui, le chef de l’Etat et le ministre des finances. Mais au lieu de cela en bon opposant,  car l’erreur ne devrait pas venir du maitre, il a adopté la bêtise et l’a même paraphée. Dès lors, en déduire en toute logique qu’il est un opposant tout comme le ministre des finances est une hypothèse à ne pas négliger. En tout état de cause, le comportement des ministres y ressemble fortement.

 

Négligence lourde de conséquences

Avoir été obligé de revoir sa copie, induit que la transmission du budget à l’Assemblée Nationale connaitra un retard pour son étude.  Du coup, il n’est raisonnablement plus envisageable que  le budget soit voté pour l’année prochaine avant le début de 2010. Ce qui annonce l’adoption d’un 12ème provisoire  qui lui permet d’entrer dans les premières semaines de 2010 avec au moins une boussole financière. Un répit pour le gouvernement du Changement qui annonce cependant des lendemains houleux. En effet, si la loi oblige les députés à accorder au gouvernement cette rallonge budgétaire en attendant le vote du budget proprement dit. Néanmoins, rien n’oblige les parlementaires à voter ce budget. Puisqu’en réalité la proximité de 2011 à 2010 rendra presque inévitablement difficile les nécessaires  négociations qui entourent tout vote de budget. 

Une erreur de calcul ou une faute d’attention qui s’avérera difficile à gérer  aux premières heures de 2010. Au-delà, ce qu’il faut retenir c’est que 2010 est une année charnière et qu’à ce titre, il est préférable en attendant les échéances présidentielles voire législatives que le gouvernement ne s’illustre en donnant l’impression de forcer le passage par des ordonnances. Ordonnances qui en l’espèce seront les seuls recours dont disposeraient le gouvernement et son président, le Docteur Boni Yayi si le parlement rejetait son budget exercice 2010.

 

Les députés Fcbe en veulent à Yayi

Après sa rencontre avec les ministres du gouvernement au sujet de cette grosse erreur qui honnit notre pays, le chef de l’Etat, comme à son habitude (lorsqu’il y a des sujets poignants) n’a pas pris la peine de consulter les députés de la mouvance présidentielle afin de recueillir leur avis sur la question. Ces députés Fcbe, de sources concordantes sont très remontés contre Yayi car selon eux, il ne manque pas d’occasions de les humilier. D’ailleurs, ces derniers promettent de grosses surprises dans le cadre du vote du budget d’Etat exercice 2010.Pour qui se rappelle du récent coup bas monté de toute pièce par des députés Fcbe ayant abouti au rejet du rapport d’activités du président de l’Assemblée Mathurin Nago, il y a des raisons de prendre leurs menaces au sérieux pour espérer un maintien en mars 2011 à l’occasion des prochaines échéances.

 

Le gouvernement n’est plus dans les délais

Avec ce qui s’est passé tout dernièrement au parlement, dire que le dépôt du budget général exercice 2010 ne sera pas dans le délai, n’est plus une information. Et pour cause, il y a 3 semaines, le gouvernement a frôlé de justesse le fait de ne pas déposer le budget 2010 dans les délais requis auprès du parlement. Et voilà que la jubilation du gouvernement n’est plus à l’ordre du jour car ce qui faisait l’objet de la joie, a fondu comme du beurre au soleil. Pire, cela s’est écroulé comme un château de cartes renvoyant du coup le dépôt du budget à une date ultérieure. Vu cet imprévu, il s’impose maintenant au gouvernement d’apporter les corrections nécessaires afin de  présenter un autre budget retouché ou corrigé. Cette fois-ci, le vrai où il ne devrait pas ou plus avoir d’erreurs de chiffres ou de gombo. Lorsque ce budget sera présenté, il est à se demander si son étude ne prendra pas assez de temps surtout que les députés aiment se donner le temps de disséquer, d’analyser de fond en comble tout le budget avant son vote final. L’autre chose qui se lit, c’est que le retard qui s’annonce, peut aussi s’expliquer par le fait d’aller plus vite. Comme on le dit, le gouvernement n’a pas su bien exploiter cet adage : « qui veut aller loin prépare sa monture ». Autrement dit, la précipitation ne donne rien de bon. Reste à savoir si le budget corrigé sera la bonne car il faut s’attendre à tout avec le Changement. Affaire à suivre !!!

 

Le gouvernement en conseil extraordinaire hier

Après la grosse gaffe constatée par le député Akotégnon, le président Boni Yayi a réuni hier et ce, illico presto, les membres de son gouvernement. Ils ont passé en revue ce qui est à la base de cette erreur.  Et c’est de bonne guerre car de mémoire de Béninois, on n’a jamais vu ou entendu une telle chose. Ce qui fait aussi mal dans cette affaire, c’est que cela se soit passé sous le Changement qui a en son sein un président économiste de formation et qui plus est entouré d’éminents cadres comme le ministre d’Etat Iréné Koupaki et le ministre ds finances, Idriss Daouda. Vu que l’erreur de 79,44 milliards est un fait malgré cette armada, le gouvernement se devait de se réunir pour étudier, vider le sujet et de déterminer la conduite à tenir afin de remédier à cette grosse erreur contenue dans le budget. En organisant ce conseil extraordinaire hier, Yayi entrevoit trouver une fois pour de bon la solution miracle pour que le budget général exercie 2010 revu hier soit accepté et que son vote passe comme une lettre à la poste même si cela reste à voir. De toute façon, le seul souci de Yayi, c’est que le budget corrigé ait enfin sa raison d’être, ne soit plus sujet à des erreurs et convainc même les plus sceptiques. Du côté du peuple, c’est l’attente, on veut voir si le conseil extraordinaire d’hier était vraiment nécessaire ou n’est qu’un leurre.

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !