(Elle est rentrée la queue entre les jambes)
Akkilou
Au lendemain de la désignation du Roi Agoli Agbo comme roi d’Abomey par le Conseil des cardinaux du Royaume de Danxomé (Ccrd), le président Boni Yayi a envoyé une délégation pour trouver une solution pouvant pallier les troubles que l’officialisation a suscités. C’est ainsi qu’une délégation composée de 5 ministres avec à leur tête, le ministre d’Etat chargé du développement, Pascal Iréné Koupaki, s’est rendue hier à Abomey pour l’accomplissement de la mission à elle confiée. Sur place les choses ne se sont pas déroulées comme la délégation l’aurait voulu. Le Roi Agonglo, le responsable suprême du Ccrd, a opposé une suite de non recevabilité à la requête de la bande à Koupaki. Ce qui veut dire que les ministres ne sont pas parvenus à convaincre le conseil des cardinaux de la nécessité de leur présence à Abomey. Pour les cardinaux composés des 12 lignées royales, ce qui est fait est fait. Donc, plus de retour en arrière. Telle est la réalité à laquelle la délégation dirigée par le ministre Koupaki s’est heurtée et qui l’a amené à rentrer plus vite que prévu. Et pour cause, l’heure n’était pas au dialogue. Au niveau de certains, c’est la satisfaction puisqu’il y a un bon moment beaucoup attendaient cet événement, un roi sur au Palais Homin. Si les cardinaux ont agi de la sorte, c’est en conséquence de cause. Ils ont eu déjà affaire à ce genre de médiation au temps du Général Kérékou. C’est pourquoi, ils ne veulent plus revivre la même situation car du point de vue scientifique, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Par ailleurs, il est à signaler que c’est un camouflet qu’a essuyé la délégation ministérielle. Malgré le nombre, elle n’a pas réussi la mission à elle assignée.