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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 03:29

Quel est le premier bilan de votre action à la tête de la banque depuis votre prise de fonction en janvier 2008 ?
Effectivement j’ai été nommé en janvier 2008 et j’ai pris fonction en avril. Le travail dans un premier temps a consisté à évaluer la banque et à la situer dans son environnement, dans  l’environnement nouveau, celui de 2008. La banque a été créée trente cinq ans avant, et cette année là nous avons célébrée les trente cinq ans de la banque. Ce bilan nous a permis d’élaborer quelque chose d’important qui est une feuille de route, un plan stratégique pour la banque sur les quinze années à venir avec des priorités et des objectifs bien précis. En termes d’objectif, nous avons fixé que pour les cinq prochaines années, et sur la base du niveau des activités en 2008, nous devons doubler le niveau des activités. En termes de priorités, nous avons défini, indépendamment des activités ordinaires, deux grandes priorités nouvelles : la rénovation du système financier et le développement durable.
 
Quelle est la situation des comptes de la BOAD au premier trimestre 2010 ?
La banque a un bilan très sain. Nous avons, depuis ma prise de fonction, mis un accent sur la profitabilité de la banque avec un accroissement des niveaux d’engagement comme je l’ai indiqué toute à l’heure. Ainsi, pour 2008, nous avons augmenté les profits de 75% par rapport à 2007 ; et pour 2009 nous avons augmenté les profits  d’à peu près le même ordre, 75%. Deux années consécutives de résultats très satisfaisants dans un contexte où nous avons assaini le bilan de façon substantielle en éliminant un certain nombre de crédits  impayés qui étaient encore dans notre portefeuille.
 
Peut-on penser que la BOAD se porte aujourd’hui mieux que par le passé ?
Oui, je pense que la BOAD se porte mieux que par le passé, parce que non seulement aujourd’hui, nous avons une vision claire sur le moyen et le long termes de la banque, mais aussi parce que nous avons défini clairement des priorités au sein de notre portefeuille, et enfin parce que nous nous sommes fixés comme objectif de réaliser des résultats, des profits qui, parce que qu’ils ne sont pas distribués, viennent consolider le bilan de la banque et lui donnent les moyens d’assister les Etats.
 
De nombreuses personnalités vous demandent de vous présenter à la présidentielle de 2011, êtes-vous sensibles à ces appels ?
C’est une question très intéressante, et je dois me féliciter de tous ces appels. Je reçois effectivement des appels par courrier et par téléphone de compatriotes qui m’invitent à aller aux élections de 2011. J’en suis honorer et très flatté.
 
Est-ce que ça vous laisse indifférent ?
Ça ne me laisse pas indifférent. Mais en même temps, je tiens à dire qu’une décision de cette nature est guidée par deux choses importantes. On peut être candidat, et on est candidat le jour où il y a un croisement entre d’une part votre expérience professionnelle,  d’histoire et votre destin qui lui, est fixé par quelqu’un là-haut qui dit en ce moment-là que le temps est venu. Si en 2011, ce croisement arrive, je ne ferai pas défaut, je ne serai pas défaillant.
 
Etes-vous prêts à abandonner votre prestigieux poste de la BOAD pour endurer les difficultés d’une campagne électorale ?
Ce n’est pas le confort personnel qui dicte mon attitude mais plutôt l’intérêt de mon pays ; et je pense que ce sera dictée essentiellement par le fait que le Bénin et mes parents (ma famille) m’ont donné beaucoup dans ma vie, dans ma vie professionnelle, et il sera temps de leur retourner cela en participant activement et personnellement à la construction directe dans ce qui se passe dans le pays sur le plan économique, sur le plan social, et naturellement sur le plan politique.
 
 
Au-delà de votre candidature, quel devrait-être le portrait-robot du prochain président du bénin ?
Le Président du Bénin, je dois dire peut-être un Président, doit être un leader qui unit. En particulier dans le contexte actuel du Bénin je pense que nous avons besoin d’un Président qui rassure tous nos compatriotes, un président qui est au centre de toutes leurs préoccupations ; qui apporte et essayent d’apporter avec l’aide de l’équipe qu’il aura mise en place des réponses à leurs préoccupations de tous les jours. C’est un Président qui doit être perçu par les ressortissants de l’ensemble du pays qu’il soit du sud, du nord, de l’ouest ou de l’est comme leur Président.
 
Pensez-vous avoir toutes ces qualités ?
Je pense que j’ai ces qualités. Mais je pense aussi que le Président du Bénin doit-être quelqu’un qui est ouvert sur la sous-région, ouvert sur l’Afrique, et ouvert surtout sur le monde. Le monde évolue aujourd’hui et nous avons besoin, en ce moment même où nous célébrons le cinquantenaire de nos indépendances, en ce moment où, dans le cas spécifique du Bénin nous célébrons les 20 ans de la conférence nationale, nous devons avoir quelqu’un qui tient compte de ce qui se passe dans le pays mais aussi dans le monde. Et, je pense que j’ai ces qualités là aujourd’hui.
 
Vous avez plutôt acquis votre solide réputation en tant que technocrate. Vous n’êtes pas politicien pur. Quelles sont vos relations avec la classe politique béninoise ?
Je pense bien connaître la classe politique béninoise pour avoir travaillé pendant quatre ans dans un gouvernement au Bénin. J’ai été ministre de l’économie et des finances du Président Mathieu KEREKOU, j’ai travaillé avec la plupart de ces leaders soit au gouvernement, soit au parlement. Donc, le fait que je ne sois pas aujourd’hui activement en politique n’est pas une insuffisance à combler puisque nous nous connaissons tous.
 
Comme vous le dites vous-même vous avez été ministre des finances de KEREKOU, l’ancien chef de l’Etat. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Un excellent souvenir. Le souvenir d’un homme d’Etat surtout. Quand je décrivais toute à l’heure le leader qu’il nous faut, je me référais à quelqu’un, quelqu’un avec qui j’ai travaillé, quelqu’un qui savait faire la différence entre ce qui est individuel et ce qui est du ressort de l’Etat. J’ai passé quatre ans avec quelqu’un qui m’a laissé un profond souvenir, le souvenir d’un homme d’Etat.
 
Quel est votre diagnostic sur l’état du Bénin aujourd’hui ?
Je vais me limiter essentiellement à ce que je connais à savoir le domaine économique et le domaine social. Je vais me référer essentiellement à ce qui a été publié par des institutions aussi importantes que le Fond monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM).
 
Mais pourquoi ? Avez-vous peur de fâcher le Président Boni Yayi ?
Pas du tout. Avec de telles références (FMI et BM), on donne des indications qui ne sont pas discutables. Je ne veux pas avancer un diagnostic qui sera objet de polémiques. Quand je vous dirai par exemple qu’en termes de croissance, le Bénin connaît une croissance qui est relativement modeste (2,9%), ce qui veut dire que le Bénin s’est en réalité appauvri en 2009 parce que nous avons une population qui croît de 3% environs par an. Nous avons une situation des finances publique qui est relativement difficile là aussi, avec un déficit relativement important ; mais surtout ce déficit vient s’ajouter à une accumulation d’arriérés intérieurs, c’est-à-dire que l’Etat est littéralement incapable de faire face à ces engagements courants. Pour 2009, je dois dire que le diagnostic n’est pas bon.
 
 
Vous êtes du nord du Bénin comme le Dr Yayi Boni. Pensez-vous que la donne ethnique peut peser sur le choix des électeurs en 2011 ?
Dans ma famille, on est du nord comme du sud. Je n’ai travaillé que dans des institutions régionales et internationales. Je pense qu’on ne peut  construire un pays qu’en unissant tous les fils dudit pays. Je suis convaincu que le Bénin doit aller dans une autre direction. Je suis également convaincu que les choix électoraux doivent être faits sur une base beaucoup plus rationnelle.
 
Une rumeur fait état de tractations souterraines entre le Président Yayi Boni et vous. Qu’est-ce qu’il en est exactement ?
Ce que je peux dire de la façon la plus nette est que mes conversations avec le Président Boni Yayi se limitent à la gestion de la BOAD. Le Président Yayi Boni est comme sept autres Chefs d’Etat, membre de la conférence des Présidents de l’UEMOA.
 
Au-delà de ces relations, avez-vous des rapports fraternels, de courtoisie, d’estime réciproque ?
Nous avons des rapports de respect mutuel. Le Président Yayi Boni est quelqu’un que je connais depuis de nombreuses années. Je ne pense pas que le fait que je sois à la BOAD doive changer cela. Je ne pense pas que le fait qu’il y ait des rumeurs devrait changer cela. En tout état de cause, pour ce qui me concerne, je veux définir mes rapports avec le Président Yayi Boni comme des rapports du Président d’une institution sous-régionale, avec le Président d’un des Etats membre de l’UEMOA.

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !