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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 02:56

(L’affaire présente sa vraie face politique au monde)

 

 Plus de temps s’écoule et plus l’examen du dossier de Simon-Pierre ADOVELANDE révèle quel es vrais mobiles de son arrestation ne sont pas ce qu’on a tenté de faire croire à l’opinion publique en Décembre 2009, à grand renfort de battage médiatique surtout sur les ondes de la télévision nationale, à la manière des dictatures africaines des années 70 et 80.

Tout le monde se souvient des nombreuses déclarations fusant de toutes parts. Heureusement que le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats est intervenu pour rappeler à l’ordre.

Depuis le 1er avril 2010, Simon-Pierre ADOVELANDE et Isaac AGOSSOU ont remporté une première victoire.

En effet, la rumeur de leur libération a circulé avec persistance sur plusieurs radios de la place et dans les rues des grandes villes de notre pays.

 

Que s’est-il réellement passé ?

Le Jeudi 1er avril 2010, Madame le Juge du Premier Cabinet d’Instruction du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou a pris une Ordonnance de mise en liberté provisoire sous caution de Simon-Pierre ADOVELANDE et de Isaac AGOSSOU. Cette ordonnance faisait suite à une Deuxième Demande de Mise en liberté provisoire introduite par le Collège des avocats des inculpés, le 30 Mars 2010. La demande a été motivée par le fait que suite aux interrogations  au fond, à l’audition de la partie civile, aux confrontations et à l’audition des témoins, les faits reprochés aux inculpés Simon Pierre ADOVELANDE et Isaac AGOSSOU ont été entièrement cernés. Il apparaissait donc clairement que leur détention n’était plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Or la seule recherche constante de la vérité peut justifier la détention des inculpés, cette dernière étant d’ailleurs une mesure exceptionnelle ainsi qu’il ressort des dispositions de l’article 118 du Code de Procédure Pénale. La liberté est la règle.

Malgré cette Ordonnance de mise en liberté provisoire sous caution rendue par Madame le Juge, les inculpés sont toujours en détention parce que les bourreaux de Simon Pierre ADOVELANDE, les chantres du Changement, ont bloqué la décision. Le même jour, c’est-à-dire le 1er avril 2010, le Parquet a relevé appel contre ladite ordonnance, ce qui rappelle l’histoire du Maire de Dangbo. Madame le Juge a fixé la caution à un montant de Cinq millions de francs (5.000.000 F) CFA pour chacun des deux inculpés mais ceux qui ont intérêt à ce que les inculpés demeurent dans les geôles ont fait réclamer à chaque inculpé la somme de Cinq cent millions de francs (500.000.000 F) CFA.

Ayant constaté que les interrogatoires au fond, l’audition de la partie civile, la confrontation et l’audition des témoins les éloignaient de leurs vils desseins, il fallait inventer de nouveaux stratagèmes pour maintenir  Simon Pierre ADOVELANDE et Isaac AGOSSOU en détention. La bataille judiciaire continue.

 

Pourquoi tant d’acharnement ?

Il est bon de rappeler que les difficultés de Simon-Pierre ADOVELANDE ont commencé quand la rumeur a commencé à se faire persistante sur son éventuelle candidature aux élections présidentielles de 2011. A cette époque, ce sont les Frères en Crise (et non en Christ) du Changement ayant à leur tête un ancien Directeur de Cabinet du Chantre du Changement qui l’ont convoqué à maintes reprises, chargés de la mission de le dissuader de ses ambitions et de lui enlever toute idée de prétendre à la Magistrature Suprême.

Il y eut ensuite, toute une série de pressions et de manipulations allant du scandale des e-mails piratés que le Gouvernement du Changement avait brandi en Octobre 2008 pour réclamer son remplacement à la tête du programme du MCA-BENIN. Il a fallut la fermeté de la partie américaine pour le maintenir à son poste.

Les pressions sur Simon-Pierre ADOVELANDE montaient au fur et à mesure que la rumeur de sa candidature s’amplifiait. Ces pressions assorties de menaces fusaient de toute part, provenant des frères en crise ministres, des pasteurs en crise rassemblés autour du « Roi » du Changement, des membres du Conseil d’Administration du Programme MCA-BENIN, y compris le « Roi » lui-même.

Le Rubicon a été franchi en Décembre 2009 lorsqu’un journal de la place a titré à la Une « ADOVELANDE CONFIRME SA CANDIDATURE ». Aussitôt, une mafia composée des ministres frères en crise et d’autres ministres membres du Conseil d’Administration du MCA ont eu l’idée géniale de recourir aux services de l’avocat incompétent et véreux pour le compte du « Roi du Changement », afin de voir comment transformer une affaire commerciale en une affaire pénale. Il fallait trouver ce subterfuge pour atteindre le seul objectif qui était de « mettre à tout prix Simon-Pierre ADOVELANDE en prison et nous verrons après ».

Ainsi, « la Machine à broyer tout candidat potentiel aux élections présidentielles de 2011 » mise en place par les apprentis dictateurs du Changement avait été lancée contre Simon Pierre ADOVELANDE. La Justice étant à leur disposition comme l’a mentionnée la Lettre ouverte de Jacques Gallois au Ministre de la Justice du Bénin, Simon Pierre ADOVELANDE a été arrêté avec brutalité et méchanceté le Vendredi 25 décembre 2009 (Jour de Noël), alors que le Commissaire Central de Cotonou lui avait adressé une convocation pour le Lundi 28 Décembre 2009. Il a été ensuite déféré à la Prison Civile de Cotonou, le 29 décembre 2009, sur des chefs d’accusation fantaisistes tels que : défaut de libération des parts sociales, abus de biens sociaux, faux en écritures comptables, détournements de deniers publics, complicité de prévarication.

A grand renfort de campagne médiatique, les commanditaires ont tenté de peindre de Simon Pierre ADOVELANDE, l’image d’un vulgaire et malhonnête individu, ce que nous reconnaissons malheureusement tous comme étant les méthodes des régimes dictatoriaux africains aux abois. Ses ennemis, à court d’arguments, n’ont pas voulu l’attaquer à nouveau sur le terrain du Programme MCA-BENIN puisqu’ils s’y étaient auparavant essayés sans succès.

L’Ordonnance de mise en liberté provisoire des inculpés prise par le Juge d’Instruction représente une première victoire de la Vérité sur le mensonge. Nous saluons ici le courage de Mme le Juge qui a pris sa décision en toute impartialité, sans craindre les représailles d’un système qui a érigé la combinaison du Mensonge, de la Désinformation, la Violence, l’Injustice, la Violation des droits les plus élémentaires de l’homme comme système de fonctionnement pour se maintenir à tout prix au pouvoir.

C’est parce que Simon-Pierre ADOVELANDE a décidé de ne pas cautionner toutes les dérives que nous connaissons depuis l’avènement du Changement dans notre pays qu’il paie le lourd tribut de la privation de liberté depuis plus de trois mois, parce que les seigneurs du Changement en ont décidé ainsi ; mais pour combien de temps encore ?

Pendant ce temps, que devient le Programme du Bénin pour le Millénium Challenge Account (MCA-BENIN) qu’il conduisait avec brio avant sa détention ? Nous y reviendrons bientôt.

 

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !