« La pire des décadences n'est point celle qui naît d'un excès de raffinement dans une élite, mais de vulgarité et de la méchanceté générales. » a écrit Maurice Martin du Gard dans Petite suite de maximes et de caractères. Cela semble avoir pris corps dans cette supposée implication le Dg Caa Adam Affo dans l’affaire de succession à la chefferie d’Ottola colportée par certaines personnes. Une affaire qui ne tient pas debout parce que les événements n’y concordant pas. Et pourquoi il urge d’éclairer l’opinion publique nationale sur ce qu’il en est réellement de cette affaire et montrer comment ces personnes sont en train de jeter de l’opprobre sur cet homme engagé pour la réélection de Boni Yayi et surtout qu'aucune paix n'est menacée à Ottola. Les faits dans lesquels on tente d’implique le Dg Caa, trop jeune pour s'ingérer dans les affaires de chefferie dans son village, se sont passés comme suit. Au moment où les familles Assouma et Djigui n'arrivaient pas à accorder les violons, une commission des sages chargée de résoudre le problème de la succession du chef traditionnel à Ottola, a été installée. Cette commission a tenu à Doumè une importante réunion pour décider du choix de la famille qui va désigner le roi. Cette réunion présidée par sa majesté Roi Oyébalé, roi de Doumè, le 06 février 2005 au bureau de l'association des usagers d'eau, qui après consultation de l'oracle a révélé que c'est la famille Assouma qui va désigner le prochain roi. Etaient également présents à cette réunion le 1er adjoint au Maire de Savalou de cette époque, Iroukoura Yao Prosper; Acakpo Mamadou, C.A de Doumè ; Fagla Emile, Chef d'arrondissement d'Ottola et d’autres sages. « Je m'inscris en faux contre les allégations ou toutes soupçons portés contre ma personnalité. Je ne suis ni de près ni de loin impliqué dans cette affaire de chefferie à Ottola. C’est ma toute première fois de prendre part à la séance de travail de la chefferie, ni parti pris, je suis ce que je suis parmi vous à Ottola et non partisan des acteurs à la succession ». C'est en ces thèmes que s'est exprimé Emile Fagla incriminé dans l'article lors de la séance du 06-02- 2005.
Les clarifications du Dg Déndé Affo
Approché, Adam Affo très étonné a tenu à faire la part des choses et surtout éclairer la lanterne de ceux qui refusent de voir la vérité en face. Voilà les explications du Dg Dendé Affo sur le sujet : « Je ne maîtrise rien de cette histoire de chefferie. Je suis très jeune pour m'ingérer dans cette affaire. Après la publication de l'article, j'étais étonné et j'ai cherché à comprendre et c'est maintenant que je suis informé du déroulement de tout ce qui s'était passé en 2005 dans cette histoire de chefferie. Je n’ai jamais œuvré pour qu'on jette quelqu'un en prison. D’après ce que j'ai reçu comme informations, certaines personnes sont allées en prison après avoir été écoutées au tribunal d’Abomey suite à la démolition du palais que construisait dans sa propre cour le roi désigné à Doumè par l’oracle. Je n’ai jamais œuvré pour l'intronisation d'un quelconque Roi à Ottola. Si quelqu'un dit le contraire, il doit apporter la preuve. Je tiens à préciser que les populations d'Ottola sont et restent fidèles au chef de l'Etat contrairement à ce qu'ils font croire. Notre localité est une zone enclavée, j'invite tous les fils de cette zone à penser au développement de notre zone plutôt qu'aux futilités pour ternir l'image de l'autre. Ceux qui colportent ces mensonges savent bien que je ne me suis jamais mêlé à une histoire de chefferie.
Voilà qui est clair et qui en dit long sur comment les faits sont. C’est pourquoi il est déceler que c'est la coloration politique, l’activisme politique, de Adam Dendé Affo qui gène, mettant ainsi en cause certains de ces frères du village qui se cachent derrière ce sale jeu d’intoxication de l’opinion nationale et ce à cause du problème de leadership qui se pose dans la localité. Quoi qu’on dise, Adam Affo est la figure emblématique, leader incontesté et incontestable de cette localité, sait où il met les pieds. Ce qui montre qu’à aucun moment, il n'a voulu s'ingérer dans cette affaire de chefferie. De plus, au moment des événements en 2005, le Dg Caa n'était même pas encore nommé par le chef de l'Etat élu en 2006. De toute façon, pour en savoir plus sur cette affaire, se rapprocher du Roi de Doumè qui était le président de la séance qui a sanctionné le camp Djigui, selon le résultat de l'oracle des sages de Doumè.