r.t.
Depuis plusieurs mois, les responsables de quelques partis politiques regroupés au sein de l’Un et d’autres alliances pendant la période électorale ne voulant pas goutter à l’amère sauce de l’opposition ont choisi la transhumance politique pour changer d’air. Après la Rb de Léhady Soglo, Valentin Houdé et Venance Gnigla de l’alliance Abt, c’est au tour du président du parti Marche, Dansou Dossa de rejoindre la table à manger de la mouvance. Pour ce qui concerne ce dernier, ce n’est pas étonnant puisqu’au lendemain du départ de la Rb pour la mouvance, l’homme avait déjà déclaré qu’il suivrait les pas de Léhady Soglo. Ce qui fut fait depuis quelques jours. Si son départ de l’Un ne constitue plus une surprise pour personne, il convient de remarquer qu’à l’audience à lui accordée par le chef de l’État, l’homme avait sa lettre de démission de l’Un avec lui. Lettre qu’il a merveilleusement brandie à Boni Yayi. A quoi rime toute cette comédie est-on tenté de demander? En temps normal, la logique voudrait que ça soit le président du parti qu’il vient de quitter qui reçoive sa lettre démission mais il se fait que c’est à Yayi que le président Dansou adresse sa lettre de démission de L’Un. Et ce qui est curieux, c’est que le chef de l’État l’a acceptée. Ce comportement du chef de l’État n’a pas été du goût de certains responsables et observateurs de la chose politique. En prenant la lettre c’est foutre le bordel dans le paysage politique et si c’est cela la refondation, alors….s’est exclamé l’un d’eux. Tout porte à croire que, comme il n’y a plus d’enjeu, le chef de l’État a décidé de narguer tous ceux-là qui se sont ligués contre lui pendant la période électorale. Et vu aussi la façon dont l’audience a été conduite, il semble que tout a été monté pour toucher certaine sensibilité. Boni Yayi serait-il devenu roi des intrigues ? A suivre…