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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 02:50

Il est de notoriété publique que la marche de Yayi contre la corruption dans les premiers mois de sa mandature s’est enlisée depuis longtemps quelque part dans les sables mouvants de la corruption. Les nombreux cas de malversations  ou d’accusation de corruptions qui fleurissent ça et là sont des indicateurs  de ce que la machine est grippée.

Les thuriféraires du Changement les plus assidus reconnaitront que la gabegie, l’escroquerie à grande échelle, le vol et la corruption ces 3 premières années ont battu tous les records pour peu qu’ils veuillent être francs. Le Changement après cette fameuse marche improvisée s’est embourbé et s’est fortement enraciné dans le crime économique. C’est donc face à ce tableau peu reluisant et connu de toute l’opposition qu’il a fallu prévoir une échappatoire.

Mouiller le pétard avant qu’il n’explose

L’objectif étant de se dédouaner et même de s’accorder une nouvelle virginité avant 2010, année charnière avant les élections de 2011. Selon certaines sources, 2010 est  une année qui  s’annonce comme celle de tous les déballages. L’opposition autrefois hésitante aurait  mis  la main  sur une série de  dossiers  explosifs et  compromettant  qui   ne manqueraient pas d’exploser à la figure du Changement et principalement de son prince si aucune anticipation n’était envisagée. C’est pour prévenir cette déflagration qu’il lui a été conseillé d’entreprendre lui-même le désamorçage de ces scandales dont la déflagration lui serait inévitablement fatale dans l’opinion. En tête de liste, la Cen-sad mais encore l’escorte, les micros finances etc…

Vider les collaborateurs indélicats ou non pour se faire beau

Pour bien  faire, rien n’est exclu, surtout le sacrifice des collaborateurs les plus proches, histoire de distraire l’attention des plus assoiffés de justice et d’équité.  Ainsi, l’exercice qui consiste à limoger tous azimuts les ministres  soupçonnés de malversations convaincus ou non, est une pure parade politicienne dont le but est de réduire les dégâts que pourraient avoir ces différents scandales sur la notoriété du chef de l’Etat. Aujourd’hui, il est indéniable que  beaucoup d’actes répréhensibles ont été commis par les acteurs du Changement et Yayi n’est pas prêt à en endosser les conséquences. Il envoie donc ses ministres jouer les rôles de fusibles ou de coupe-circuit afin d’éviter que les conséquences ne rejaillissent sur sa personne. Une attitude  qui  répond à un besoin de survie au sommet de l’Etat dont la hantise est  d’être épingle par l’opposition à un moment où il n’aurait pas le moyen de se défendre.

La stratégie consiste à devancer les dénonciations et  leur attribuer une filiation propre à chaque ministre ou directeur. Tout cela en impliquant  Yayi le moins possible. En somme, le Chef de l’Etat n’est au courant de rien, il ne risque d’ailleurs pas,  ce sont ses ministres qui sont en faute. Une nouvelle virginité et surtout une réputation de pourfendeur de la corruption, qui pourrait éventuellement lui servir de faire valoir.

 Eric Tchiakpè

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 08:43

Mouvement du Réveil pour le patriotisme et le Progrès (Mrpp Assikoto), tel est le mouvement que s’apprêtent à porter sur les fonts baptismaux, samedi 25 juillet prochain dans la commune de Savalou, Adam Dendé Affo, 2ème vice-président de Convergence Cauris et actuel Directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (Caa), et Rigobert Koutonin, colonel de la douane et actuel receveur de la douane à l’Aéroport international Bernardin Cardinal Gantin. C’est un mouvement qui réunit toutes les populations des 5 arrondissements de Savalou Ouest à savoir : Tchetti, Doumè, Ottola, Djallokou et Léma, qui en avaient grand besoin pour marquer leur farouche détermination à œuvrer  pour une plus grande dynamique visibilité de leur localité tant au Bénin et pourquoi pas dans le monde. Il faut signaler que le mouvement qui va voir le jour ce samedi à Doumè, arrondissement situé à 42 km de Tchetti vise à non seulement contribuer au développement de la localité mais aussi et surtout valoriser les compétences des cadres de la localité. Une localité qui pendant près de cinq décennies était la chasse gardée de certains politiciens n’’étant pas des natifs de ladite localité. Aussi s’agit-il de dire halte à la servitude politique de tout Savalou Ouest qui n’a fait que trop durer. Avec de telles ambitions, il y a lieu de souligner que les principaux responsables du Mrpp Assikoto, Adam Dendé Affo et Rigobert Koutonin, vont bousculer les enjeux politiques dans la région au cours des joutes prochaines. Sur ce, le Mouvement du Réveil pour le patriotisme et le Progrès (Mrpp Assikoto) peut être rassurée en ce qui concerne l’adhésion des populations à sa cause d’autant plus qu’avec ce mouvement, ce sont les fils des cinq arrondissements de Savalou Ouest qui parlent ainsi d’une voix. Comme on le dit Esope, l’union fait la force, et c’est cela la force de ce mouvement. Par ailleurs, ce mouvement soutient les actions du docteur Boni Yayi afin que celui-ci puisse réussir sa vision d’un Bénin émergent. En définitive, avec la naissance de ce mouvement ce week-end, c’est la vie politique béninoise qui va connaître plus d’animation.

 

 Akkilou YACOUBOU

 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 07:31

(Les femmes  renvoyée à la cuisine, il n'y a pas mieux)


La journée de la femme le 8 Mars  2009, aura-t-elle sonné le glas des femmes à la tête des institutions ? Question cruciale dont la réponse en termes  d’effectivité  est à l’opposé de la promesse solennellement faite ce jour là par le chef de l’Etat. Promesse selon laquelle  30% des postes gouvernementaux et d’autres institutions seraient attribués aux femmes. Le chef de l’Etat promettait ainsi  faire un geste à l’endroit des femmes restées trop longtemps marginalisées. Il y en a eu parmi elles qui se sont émues, entrevoyant ainsi  une opportunité pour elles d’occuper des postes de responsabilités voire de  gestion des institutions… Quelques mois plus tard, tout compte fait, elles ont perdu plutôt en nombre de femmes à la tête des institutions. Pour couronner le tout, le gouvernement tant attendu pour arranger  leur sort n’est jamais arrivé. Du coup les plus perspicaces d’entres elles  se posent des  questions sur cette fameuse promesse de Yayi, avec en mémoire la déculottée infligée par Yayi à la prétendante à la haute cour de justice Dansou yimbéré après lui avoir ravi la cour constitutionnelle.

Autre lieu autre réalité peut-être, ce jour le CES élira son bureau et probablement le Président de l’Institution. Et déjà on raconte que Yayi à la ferme intention de positionner son homme.  Un homme de plus, dans un monde d’hommes où finalement les femmes ont de moins en moins des opportunités de s’exprimer et de montrer leur capacité à gérer elles aussi les affaires de l’Etat. Une option de masculiniser les institutions qui contraste avec la gestion Kérékou qui, elle, sans aller jusqu’au fameux 30% annoncer par Yayi, faisait aux femmes leur petite place au soleil.  Avec Yayi, en plus de ne pas avoir de petites places  au clair de lune, il semble que bientôt les femmes n’auraient plus de place dans le salon aux cotés de leur époux. Ceci est d’autant plus frappant qu’entre Kérékou et Yayi, l’évidence est établie comme le nez dans le visage que quelqu’un n’aime pas voir les femmes occuper  des  postes de responsabilité. En tout état de cause, Boni Yayi a encore une chance de se rattraper face à la bourde commise contre Dansou yimbéré qui croyait tenir un poste traditionnellement dédié aux femmes depuis le renouveau démocratique.

Eric TCHIAKPE

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 07:28

La démission du président Nicéphore Soglo  suscite des réactions de toutes parts. Après le conseil national des rois du Bénin reçu par le premier adjoint au maire de Cotonou, c’est autour des sages et notables du Zou de rencontrer l’intéressé lui-même afin d’en  savoir un plus sur les raisons qui motivent une telle décision. Au cours de la rencontre qui a eu lieu dans la salle de la mairie de Cotonou, les hôtes du président Soglo ne sont pas allés par quatre chemins pour annoncer le sujet de leur visite. Deux porte-paroles se sont succédé pour livrer l’objet de la rencontre. Dans leur intervention, ils ont voulu savoir si oui ou non le président Soglo a réellement démissionné, ensuite ils ont voulu en savoir sur les déclarations du porte-parole du parti qui raconte partout que la Renaissance du Bénin est désormais avec le pouvoir en place. Dans son franc parler, le président maire et désormais ex-président d’honneur de la Rb a confirmé sa démission du parti et a donné les raisons qui ont sous-tendu cette décision qu’il dit avoir pris en toute responsabilité. ’’ Il faut la discipline, c’est ça qui doit nous caractériser. Quand on est père ou mère et lorsqu’un enfant transgresse, il faut le punir et le ramener ensuite sur le droit chemin’’, ce sont là quelques mots du président qui par c e geste entend faire régner la discipline du groupe avant d’inviter ses hôtes au calme et à la sérénité. Pour ce qui est du cas du porte-parole du parti, le président Soglo a laissé entendre que la Rb est déjà habituée à ces genres d’agissements et à l’endroit d’Epiphane Quenum, il lui a demandé de travailler pour honorer son poste.

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 04:37

(Les députés exigent la vérité)

Le gouvernement du Changement à travers son ministre de la communication veut  ouvrir le capital social de Bénin Télécom S.A. Dans le souci de s’approprier le dossier et d’en maîtriser tous les contours, la représentation nationale a adressé une série de questions orales au gouvernement. De toutes ces questions, quelques-unes méritent qu’on s’y attarde vu leur pertinence. En effet, le cabinet Mazars a été recruté pour auditer des comptes de Btsa au titre des années 2005, 2006, 2007, de faire office de commissaire au compte à Btsa et enfin de conseiller le gouvernement à l’ouverture du capital Btsa. En dépit de tous ces rôles que le cabinet a à jouer, un autre cabinet a été bizarrement sollicité pour une mission d’assistance à la direction financière et comptable pour justification des comptes 2005 à 2008 pour une durée d’assistance de 25 jours ouvrés par un montant de 7 millions par jour. Dans ces conditions, on se demande pourquoi a t-on recruté  le cabinet Mazars ? Au-delà de tout cela, il est à souligner que la société est endettée de plus de 205 milliards de nos francs. N’empêche que chaque mois, une grande autorité du pays perçoit un dividende chiffré à des milliards de francs Cfa. Toute chose qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui disent que le cabinet Mazars n’a été recruté que pour effacer les traces de toutes ces malversations. Ce qui nous fait penser au cabinet Bêta sous le régime Kérékou. Et c’est dans cette même logique que se sont inscrits les élus du peuple en cherchant à avoir la liste des missions de prestations, les contrats, les rapports de mission du Cabinet Mazars ainsi que les preuves de sa rémunération, étant entendu que Btsa a obtenu, sur initiative propre ou à la recommandation expresse du gouvernement, des prestations de service de la part du cabinet Mazars. Mieux, les députés se demandent pourquoi le gouvernement a confié au même cabinet Mazars toutes ces missions. Dans le même temps, ils veulent savoir si les procédures de recrutement en vigueur ont été respectées.  Aussi veulent-ils comprendre pourquoi le gouvernement a jugé opportun de recruter une experte à travers le cabinet Afrique conseil, pour une mission d’assistance à la direction financière et comptable pour justification des comptes de 2005 à 2008, alors que le cabinet Mazars a été mandaté pour la même mission. A travers tout ce qui précède, on se rend aisément compte que beaucoup de choses méritent d’être éclaircies avant que la société ne soit privatisée. Car faut-il le préciser, privatisation d’accord, mais transparence d’abord.

Silva TOE

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 04:20

(Maman et Galiou vont se contenter de sucer la coquille  d'une Rb vidée)

A la Rb les principaux fondateurs  ont chacun leur camp, le récent départ  du président d’honneur a illustré de fort belle manière  ce propos. En effet si maman aime et couve Galiou il ne fait aucun doute que Papa lui préfère Léhady qui l’accompagne d’ailleurs à la mairie en tant que 1er adjoint.  C’est donc cette relation particulière que les parents ont individuellement développé avec leurs enfants qui se traduit aujourd’hui au grand jour par le départ du président d’honneur de la Rb avec son fils aîné. Il faut dire que si papa s’est désolidarisé de la troupe, ce n’est pas parce que Galiou l’exacerbait par ses caprices, loin s’en faut. Il l’a d’ailleurs longtemps couvé avec la complicité de maman.  Il s’agit  plutôt  de  conduire sa propre révolution et peut-être se réaliser à nouveau. Faire de son fils, Léhady, Président du Bénin. Un Objectif qui ne pouvait véritablement se réaliser au sein de la Rb qui s’était spécialisée dans la danse du ventre, pas très loin de la prostitution caractérisée par les atermoiements de Rosine et  de Galiou.  La valse entre le G 4 et la mouvance Fcbe en est un exemple palpable. Une ambiguïté de position qui de toute façon  profiterait dans le cadre de la présidentielle 2011 à tout le monde sauf aux Soglo. En fait, dans l’un ou dans l’autre des cas, à moins d’une primaire au sein du G4, la probabilité de voir  un candidat Rb  briguer la magistrature en 2011 restait très infime.

Or, c’est ce que Nicéphore Dieudonné Soglo redoute le plus.  Devoir  travailler pour que quelqu’un d’autres vienne recueillir  le fruit de ses efforts.  Une probabilité plus qu’évidente quand on voit les forces en présence dans le G4 d’une part et dans la  mouvance d’autre part.  Pour ce qui concerne le G4, il faut dire  que Amoussou Bruno  et les autres auraient voulu pour le dernier show du patron du Prd, voir  Houngbédji  Adrien dans les starting blocks comme candidat unique du groupe G et F.  Dans ce  cas de figure et Soglo Nicéphore le sait, il y a très peu de places pour un  candidat  issu d’un parti comme la Rb. Dans l’hypothèse où la Rb rejoint les rangs de la mouvance,  la chose est toute aussi évidente, car il s’agira de soutenir le candidat de la mouvance présidentielle donc, Yayi  et pas lui.

Face à ces évidences et au regard de l’ambition légitime  que pourrait avoir l’un de ces deux fils , Léhady en l’occurence, Nicéphore  Soglo a fait l’option de  prendre le large et de se désolidariser  du G4. Un choix  qui n’aurait pas été facile s’il fallait rester au sein du G4. Il a donc pris  ses distances d’avec la Rb  dont  il a pourtant  toujours été le leader charismatique.

Une prise de risque maximal, pour satisfaire les ambitions du frère aîné

En démissionnant  ainsi, Nicéphore  Soglo est conscient  qu’il fait plus que  fragiliser le parti, il le saborde même. Qu’importe alors, tant que   c’est pour  faire de son fils préféré un super candidat.

Il faut reconnaitre  qu’à la Rb, la majorité   des militants le sont à cause de la personne de Nicéphore Soglo.  Ils le suivent et continuent  de lui vouer un culte. L’ancien chef de l’Etat en est conscient  et compte d’ailleurs sur cette réalité pour drainer des foules dans son dernier pari.  Et c’est la Rb qui en pâtira. Car dans cette aventure, c’est surtout elle qui perdra son substrat, les militants.

Un avantage que l’ancien président compte bien capitaliser et mettre à la disposition de son fils aîné.  C’est pourquoi, il a fait le choix de partir. Partir et laisser une coquille vide à son épouse, mais surtout partir pour préparer la candidature de Léhady qui dans ce cas ne devrait absolument rien à  personne, sauf à son père.

 

Le G4 doit se faire du souci

Si la nouvelle de la création du parti de Nicéphore Soglo et de Léhady se confirme, le G4 peut être sûr  que leur stratégie de se mettre derrière un candidat unique  ne portera pas les fruits escomptés. Car le candidat de Soglo chassera sur leurs terres et gagnera forcément quelques voix qui pèseront dans la balance au moment du décompte. De nombreuses sources confirment d’ailleurs que Léhady sera bien candidat. Même si on ne peut apprécier réellement sa popularité,  le seul fait qu’il parte en marge des autres du G4 suffit pour donner une autre lecture de ce que pourrait être, l’issue du 1er tour de la prochaine présidentielle.

Les motivations  de Nicéphore soglo

Comme on peut en déduire, Nicéphore Soglo ne s’inscrit dans aucun des schémas qui pointent à l’horizon. Il ne veut finalement pas soutenir Houngbédji  Adrien qui lui rappelle la très détestable France-afrique et Foccart, il ne blaire pas plus un Yayi qui a passé tout son temps à œuvrer  à disloquer la Rb et il ne veut pour le moment pas entendre parler de Bio Tchané qu’il  perçoit comme un nouveau parachutage. Du coup la seule candidature crédible à ses yeux reste encore celle de son fils conduite par lui.  En d’autres termes, l’ancien chef de l’Etat ne tient qu’à une seule issue, celle qui favorise le 1er et prendre tous les risques  pour s’assurer de ce que Léhady soit sous ses meilleurs hospices.  Ce départ de la Rb est donc le premier pas sur cette voie cahoteuse et peut-être hasardeuse qu’il vient d’emprunter, la création du parti  sera le second.   adjoint au maire de la ville de Cotonou. Dès lors il est prêt à entreprendre toutes les démarche.


 Eric Tchiakpè

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 03:27

C’est un fait palpable que la gestion Yayi des trois dernières années est un échec en tout point de vue. Une série d’incongruités économiques et financières qui ont tôt fait de changer négativement le visage du Changement. Mais doit-on pour cela condamner le président Boni Yayi  et dire qu’il a trahi ? L’affirmative est à première vue la réponse qui saute à l’œil. Mais quand on sait que Boni Yayi a, depuis sa prise de fonction, pactisé bon gré mal gré avec une mafia silencieuse et dangereuse pour le pays, conduite de main de maître par le duo Koupaki-Talon, il y a assez de raisons pour disculper dans une certaine mesure le docteur Boni Yayi. Le chef de l’Etat avait tout prévu sauf cela. Platon disait qu’on ne peut faire le bien quand on le connaît et le vice provient de l’ignorance. En nommant Pascal Irénée Koupaki à un poste stratégique de son dispositif, à la demande de l’homme d’affaires Patrice Talon,  Boni Yayi ne pouvait avoir idée qu’il venait de signer sa propre condamnation. Et qu’une semaine, deux mois après le 06 avril 2006, au cours d’une réunion secrète, la question de la candidature en 2011 de Koupaki avait déjà été évoquée. Sans oublier qu’un mois auparavant, Boni Yayi séduit par les grandes théories de celui-ci, pour sauver la filière coton,  venait d’injecter  une demi douzaine de milliards environ dans l’or noir. Et le fait que le coton ait perdu toute sa clarté aussi bien en quantité qu’en qualité avec des paysans plus que malades financiers de leur choix d’avoir fait du coton, est une preuve évidente que les 06 milliards n’ont pas atterri là où Boni Yayi le croyait car de 600.000 tonnes, on est passé à 200.000. Quelques temps après, Boni Yayi a essuyé toutes les peines de ce monde en acceptant les caprices du seul roi du coton béninois dans ce qu’on peut appeler le scandale des intrants pourris. Jusque-là, Boni Yayi était à mille lieux de savoir que Koupaki et Talon faisaient un. Il aura fallu l’éclatement du scandale de la Sodéco pour que Yayi dégaine contre l’homme d’affaires Patrice Talon. C’est l’occasion de présenter ses excuses à la présidence de la République qui, à l’époque avait été traité de tous les noms d’oiseau. Boni Yayi avait été traité d’ingrat, de méchant, bref de tous les gros mots comme quelqu’un, qui tel Bouki, la hyène, s’attaqua à la génisse qui la sauva du trou. Personne, sinon quelques rares cerveaux avaient compris que Boni Yayi outré, demandait réparation au profit de nos parents, ces pauvres paysans éparpillés sur toute l’étendue du territoire national.

Koupaki était Talon depuis Mathusalem  

Au cours de nos enquêtes, il nous a été révélé que les crimes de l’actuel ministre de Yayi contre le coton et surtout les paysans ne datent pas d’aujourd’hui. C’est en qualité de directeur de cabinet de Me Adrien Houngbédji alors 1er ministre que Koupaki, manipulant son patron, avait fait échec à un projet tout cuit d’une unité de production d’engrais chimique en République du Bénin. Cette usine jusque –là encore en conteneur, débarqué au port de Cotonou depuis des années, est encore là au moment où l’Etat béninois est condamné à subventionner l’achat d’engrais pour la culture du coton. Une indiscrétion nous a appris que l’homme d’affaires Talon aurait approché le propriétaire de l’usine aux fins de lui racheter l’unité de production. Ce que le patriote a refusé parce qu’étant lui-même dans le coton. Ceci aurait suffi pour Yayi qui crie sous tous les toits, prêt à donner de son sang pour sauver les contonculteurs et le coton béninois pour qu’il éloigne Koupaki des arcanes de décisions d’Etat. Là encore, Yayi est excusable à supposer qu’il n’a pas cette information. Mais la nébuleuse Sodéco aurait permis au chef de l’Etat de découvrir le vrai visage de son ministre, hélas. Nous allons revenir, documents à l’appui  sur le mauvais visage des deals qui ont été faits  à la création de cette Sodéco-là.  

 

Koupaki, roi des intrigues

L’erreur est humaine, dit-on, mais persévérer dans l’erreur est diabolique. Pascal Irénée koupaki au lieu de se racheter auprès du Bénin et de se faire oublier, jure dans certains milieux avoir la peau de Yayi et tous les coups sont bons pour atteindre ses objectifs. Ses conseils et machinations réussis dans le dossier Cen-Sad est l’illustration parfaite du sursaut de son sentiment à percer le navire avant de se sauver. Lawani qui n’appartient à aucune mafia et qui ne pouvait se faire l’idée qu’on peut être si méthodiquement rusé et mauvais devint la proie facile, le mouton de sacrifice. Il doit payer d’avoir remplacé Koupaki à la tête du ministère des finances qui permit à l’homme  de s’offrir une grosse maison en moins de deux ans au pouvoir pour quelqu’un qui n’avait jamais construit au Bénin. Aujourd’hui, alors même que c’est à Koupaki que les travaux ont été confiés, tout a été organisé pour rassurer totalement Lawani sur la qualité de son intervention dans le dossier Cen-Sad, mais de l’autre côté,  il est servi à Boni Yayi l’évidence même de la culpabilité du ministre Lawani et pour corser la note, il a été démontré au président que Lawani veut le braver. Plusieurs Béninois se demandent encore les raisons qui peuvent justifier la colère, l’acharnement du chef de l’Etat contre son ministre après l’avoir viré de son gouvernement. Le communiqué final du dernier conseil des ministres qui a rendu compte de la coordination de Kouapki dans le dossier, est on ne peut plus éloquent sur la gestion qu’il a faite du dossier après avoir écouté Mana Lawani et les autres. Ce n’est pas pour rien que les gens ont décelé facilement le piège en disant que Lawani a déjà été condamné par le gouvernement avant même qu’une commission dite impartiale ne soit installée pour connaître du dossier. Là encore, on sent la main experte du maître à penser du gouvernement Yayi, Irenée Koupaki. Pour permettre aux Béninois de comprendre la plaie que représente Koupaki pour le Changement, nous allons revenir dans nos prochaines parutions de façon sériée sur les scandales qui ont jalonnés le régime du Changement et à tous les niveaux comment le duo Koupaki-Talon tirait les ficelles.

Aboubakar TAKOU

(LBL, 15/07/2009)

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 03:17

Le développement harmonieux d’une nation passe aussi par l’entretien et la préservation d’un climat de paix sociale. Ceci le docteur Boni Yayi l’a compris au lendemain de son accession au pouvoir. Pour éviter que les conflits sociaux ne dégénèrent et ne constituent pas un sérieux handicap pour la politique de l’émergence entamée sous le Changement, le chef de l’Etat a initié la création d’une structure dont le rôle sera non seulement d’assister les compatriotes en cas de conflit avec les autres institutions du pays mais aussi et surtout d’aider à apaiser les foyers de tensions qui pourraient éventuellement venir troubler la quiétude sociale. C’est ainsi que l’Organe Présidentiel de Médiation a été créé et mis sous la direction du professeur Albert Tévoédjrè. Seulement, conformément à la constitution du 11 décembre 90, cette structure vu les missions qui lui sont dévolues doit remplir un certain de conditions pour pouvoir jouer convenablement son rôle en tant qu’institution reconnue par l’Etat béninois. Et depuis hier tout semble rentré dans l’ordre afin que Albert Tévoédjrè et son institution jouissent des prérogatives au même titre que les institutions de la République puisque les députés présents à l’Assemblée ont voté à l’unanimité la loi sur l’Opm comme étant désormais une institution fonctionnelle de l’Etat béninois.

 

                  L’Opm, la nouvelle corde que Boni Yayi vient de se mettre au cou

Jadis ardent et fervent défenseur du Changement, le professeur Albert Tévoèdjrè comme la majorité des Béninois est devenu très remonté contre la façon dont les nouveaux princes gèrent le pays. Et d’ailleurs, l’homme ne le cache même pas puisque dans l’une de ses rares sorties, il aurait  laissé entendre que ‘’le Changement tel que c’est géré risque de nous conduire droit dans le mur’’. Cette déclaration si elle s’avérait, venant d’un renard politique devrait en temps normal faire réfléchir Boni Yayi et ses collaborateurs. Et c’est celle-ci qui, selon certaines rumeurs, qui aurait même émoussé la détermination du prince du Changement à surseoir à cette initiative. Mais après une réconciliation théâtrale au cours de laquelle le renard de Djrègbé a réussi à gagner le cœur du chef de l’Etat, (lui ayant compris que mieux vaut l’avoir avec soi que de l’affronter) les choses semblent rentrer dans l’ordre et le dossier est conduit jusqu’à terme. Voilà, son ‘’machin’’ est devenu depuis hier une institution avec l’accord des députés dont la plupart ne partagent pas la vision du chef de l’Etat. Et la question qu’il convient de se poser est  de savoir si le renard, le roi des intrigues ne va pas utiliser ce truc pour le fatiguer dès que l’occasion lui sera offerte. Mieux, depuis la création de ce machin, combien de  crises a-t-il pu régler ? On se souvient encore de celle née au sein de l’Eglise Méthodiste ou encore  tout récemment du cri de détresse de certains employés de Bénin-Télécom-Sa qui auraient été injustement remerciés. Après deux ans d’existence, rien n’a  pu se mettre sous la dent. Espérons que  cette fois-ci après le vote, le professeur Albert Tévoédjrè pourra apporter sa contribution à travers son institution à la pacification de la tension sociale qui prend des allures vertigineuses.

 

Jerry AZANHOUAN

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 03:12

Sentant l’affaire se corser pour les prochaines présidentielles et face à la montée en puissance du patron de la Boad, Abdoulaye Bio Tchané, dans le cœur des populations, Yayi vient de faire appel à une  vieille carte pour, espère t-il, sauver ce qui peut encore l’être. Chantal Idohou  n’a  rien à voir avec Chantal Yayi mais elle a été plus puissante que sa cousine sous Kérékou. L’histoire veut qu’elle détienne tous les codes d’accès au coeur impénétrable du général Kérékou et donc peut encore être utile dans certains cas. Après réflexion et certainement sur le conseil de certains de ses proches, Boni Yayi  a fait appel  à l’homonyme de sa femme. Pour la petite histoire, il avait failli jeter cette dernière en prison pour fait de malversations et  beaucoup d’autres griefs à sa prise de fonction en 2006. Ironie du sort, c’est elle qui a aujourd’hui pour mission de convaincre le Général  Kérékou de dissuader  son ancien ministre des finances et de l’économie, Abdoulaye Bio Tchané afin qu’il ne se présente pas   à la présidentielle de 2011. Une gageure que Chantal Idohou de Souza a pris le pari suicidaire, de réaliser.  Pour faciliter cela, Yayi a tout prévu pour cette femme qu’il  pourchassait  autrefois. Passeport diplomatique, voyages incessants et frais de missions exorbitants. Chaque semaine elle est à Cotonou en tête à tête avec Yayi. Tout ça au frais de la princesse, donc du contribuable béninois.

La nouvelle venue, devra à travers quelques trucs dont elle a le secret,  emmener l’ancien président de la République  à demander à Bio Tchané de se désister. Peine perdue car c’est mal connaître le principal concerné qui bien qu’en accordant une attention particulière à l’avis de Kérékou ne sera pas aussi facile à manœuvrer.

 

Eric Tchiakpè

(LBL)

 

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 01:54
(Il manipule sa chose à volonté)
Une autopsie du dossier Cen-sad permet de comprendre ses dessous, les résultats attendus par les uns et les autres dans cette affaire. En affaire criminelle, pour remonter à un coupable, les criminologues cherchent souvent à savoir à qui profitent le crime. A première vue, il est difficile pour celui qui n’a pas tous les éléments du dossier d’aboutir à une bonne conclusion. En fait, le dossier Cen-Sad, contrairement à ce que croit le président Yayi, ne lui offre aucune virginité, bien au contraire. Il suffit seulement de voir la facilité avec laquelle le président Houngbédji a effectué sa ‘’pénétration’’ pour comprendre que Yayi est ouvert. Dès lors, on doit se demander à qui profite finalement le topo. Question à priori toujours difficile. Mais les derniers événements viennent comme pour éclairer les zones d’ombre et deviner qui est dans le placard. Pascal Irenée Koupaki. Il suffit simplement de voir comment il mène le dossier pour comprendre ce qu’il recherche intimement. A Boni Yayi, il vient condamner ceux qu’il a écoutés, voire confier au président que les intéressés dans leurs dépositions, ont reconnu les faits à eux reprochés, mais ne veulent pas être honnêtes avec le chef de l’Etat. De quoi mettre en rogne Boni Yayi plus que jamais collé à son orgueil présidentiel comme à la prunelle de ses yeux. La Haute autorité. Que dis-je, sa Toute présidence Boni Yayi. Dans le même temps, et de l’autre côté, Koupaki au cours de ses discussions avec les présumés coupables, leur démontre la mauvaise foi du chef de l’Etat à les poursuivre gratuitement jusque derrière les barreaux. Ce faisant, il fait croire à ces personnes, qu’il est de cœur avec elles et qu’il ira rendre compte fidèlement de leur plaidoirie à qui de droit. Voilà à quel jeu joue Pascal Koupaki. Et il suffit de lire le communiqué final du dernier conseil des ministres pour comprendre que tout a été géré par lui avec l’expertise qu’on lui connaît pour que les personnes soient condamnées par décision du conseil des ministres avant même que la commission dite impartiale ne prenne le dossier en main. Le cas du pauvre Lawani à qui Koupaki n’a jamais pardonné de lui avoir pris le département des finances, parle de lui-même. Profitant du caractère très peu bavard de l’homme, Koupaki tel une fumée glisse, se libère dans les conditions les plus compliquées pour réussir à remonter Yayi Boni contre son ancien ministre. Idem pour les autres cas. On se demande si Koupaki qui a toutes les soifs de se porter candidat en 2011, afin de soutenir Houngbédji ou Bio Tchané n’est pas le gros ver à la peau en acier qui est dans le fruit du Changement. A Yayi qu’il malmenait à Dakar et devant qui il fait la courbette aujourd’hui de tirer les leçons qui s’imposent de la situation, encore faudrait-il que le chef de l’Etat, que ses proches ne créditent plus d’une bonne lucidité, de prendre le recul nécessaire pour comprendre la vérité. Koupaki, maître à penser de Boni Yayi est en même temps le cerveau qui le manipule au sens triste du terme.

Aboubakar TAKOU
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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !