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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Grain de sel

« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ainsi va le monde !!!

 

Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 07:04

 

 

C’est par un coup de fil matinal le mardi dernier, que le leader charismatique de la Rb a tenu à marquer sa désapprobation d’avec le communiqué final qui a sanctionné la rencontre des leaders  Amoussou Bruno, Lazare Séhouéto, Adrien Houngbédji et Rosine Vieyra  Soglo, le lundi 06 Juillet. Fait paradoxal, révélateur d’une certaine incohérence dans la démarche d’ensemble des membres du G4. En tout cas l’appel téléphonique de Nicéphore Soglo est en contradiction avec les propos des autres tout au moins sur ce communiqué. Doit-on en déduire que Hercule se désolidarise du groupe et même de sa femme pour faire bande à part ? Trop tôt pour le dire,  mais le chef de fil de la Rb a répété au cours de cet entretien qu’il a eu avec Le Béninois Libéré, qu’il ne reconnaissait nullement son adhésion au communiqué final de la rencontre du Lundi dernier.
 

 

Houngbédji candidat unique peut-être, mais…

 

S’agissant de sa posture par rapport à la présidentielle 2011, malgré la volonté affichée  de l’ancien chef d’Etat béninois de soutenir son ancien adversaire et récemment partenaire, Adrien Houngbédji,  il subsiste encore beaucoup de zone d’ombre sur le degré d’engagement que pourrait avoir les Soglo, donc la Rb, à soutenir la candidature de Houngbedji, même au second tour. Dans l’absolu tout est jouable à ce niveau et les propos du leader charismatique Houézèhouè en rajoute à la confusion qui règne au sein du groupe d’abord et même au sein de son parti sur cette question. Réagissant à l’éventualité d’un soutien supposé de la France à Adrien  Houngbédji, les propos de Nicéphore Soglo ne rassurent pas plus, bien au contraire.  « …Ce n’est pas la France qui élira le futur président….la France- Afrique et Foccart c’est fini… »

 

 

Léhady une candidature dont le père n’aime pas parler

 

Toujours dans le registre de la présidentielle 2011 la candidature  de Léhady aura été celle qui aura mis fin à un entretien auquel l’ancien Président avait pris un réel plaisir. De toute évidence la question de la candidature de Léhady Soglo met mal à l’aise le père non parce qu’il en serait opposé mais probablement parce qu’elle serait une évidente antinomie  à la posture officiel du parti de Madame Rosine V. Soglo au sein du G4. En effet comment comprendre que dans le même temps que l’on parle de discussion autour d’une candidature unique  et d’un retour au sud du pouvoir, discours non officiel du G4, mais transparu au cours de l’entretien avec le maire président, que la Rb  encourage une autre candidature et mobilise ses forces pour qu’elle connaisse un heureux dénouement.

 

Boni Yayi et Bio Tchané au second tour, pouah quelle idée…

 

Ici c’est la Question qui tue car   l’éventualité d’un second tour entre Yayi et Bio Tchané, est difficilement digérable par le président d’honneur de la Rb qui est  catégorique sur la question. Pour lui c’est un cas de figure qui n’arrivera pas. Aller savoir pourquoi, toujours est-il que les arguments qui fondent cette réponse pour le leader de la renaissance du Bénin tiennent plus de la subjectivité. On en déduira que Nicéphore Soglo ne souhaite pas cette issue là il rejoint le G4 sur la question.

 

Eric Tchiakpè

 

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 05:37

Pour faire face aux nombreux défis politiques qui pointent à l’horizon de 2011, aucune formation politique sérieuse ne saurait croiser les bras. C’est ce qu’ont certainement compris les responsables du Fard Alafia en décidant d’organiser le conseil national de leur parti qui aura lieu demain dans la cité des Koburu. Ainsi durant vingt quatre heures, les hommes de feu Jérôme Saka Kina vont passer en revue les problèmes et les avancées qu’a connues leur parti et, sûrement après analyse de l’actualité politique nationale, rassurer l’opinion sur leur position. Ainsi   sans exagération aucune, on peut déjà penser à de nombreuses surprises quand on sait que depuis quelques mois et parce que classés par le système, les responsables et militants de ce parti ont commencé par laisser entendre leur mécontentement. Ils vont certainement vilipender Boni Yayi et son Changement a couse du traitement à eux réservé. Certains responsables seraient en train de dire que ce conseil très crucial va leur permettre de remettre en cause le changement. Mieux, ils vont passer au scanner le régime Yayi car tout ce qui caractérise le gouvernement, c’est de frustrer la majorité des Béninois au détriment de la minorité, les princes du régime. De toute façon, au sortir du conseil, le Changement ne sortira pas clin, il va perdre des plumes au risque d’être déplumé. D’ailleurs sur les banderoles attachées à presque tous les carrefours de la troisième ville, il est mentionné que ce conseil permettra au Fard Alafia de s’armer pour de nouveaux défis. Un défi qui sera forcément de travailler à reprendre sa position dans le nord mais peut-être aussi celui de tourner à jamais la page Yayi pour une autre. Signalons qu’il prévu dans le cadre de ce conseil une marche qui pour le moment on ne sait si elle sera de soutien ou de protestation.  

 

Laurent YOVO

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 04:19

Dire aujourd’hui que les caisses de l’Etat sont vides ou qu’il n’y a plus rien dans la marmite gouvernementale, il n’y a plus matière à information. Tellement le peuple est au courant que cela ne lui fait plus peur. Toutefois, ce qui est surprenant et que les populations ne comprennent pas, c’est le fait que le gouvernement du Changement ne fait rien pour arrêter l’hémorragie financière qui la caractérise. Et pour cause, il suffit de prendre en considération le train de vie de l’Etat pour voir l’ampleur du dégât que cause le changement sur l’argent du contribuable béninois. D’abord, 30 ministères demandent beaucoup de financement. A cela s’ajoutent les marches de soutien aux actions du chef de l’Etat ou ‘’quoi quoi là’’ qui constituent une plaie. Le plus grave, ce sont les incessants voyages que les ministres effectuent à travers le pays. Des voyages qui ne rapportent absolument rien si ce n’est qu’embêter les populations qui ne comprennent pas leur topo et qui n’arrangent que ceux qui les font. Ce phénomène s’est plus accentué avec ‘’ la révolution verte’’ et des descentes d’explication tous azimuts des ministres. Voilà les scènes qui font  la vie des Béninois. Aujourd’hui, le constat est clair : alors que la boule d’akassa a considérablement maigri et que les Béninois ont du mal à se l’acheter, les princes du Changement font la pluie et le beau temps oubliant qu’il y a inondation à Cotonou et environs. Il faut qu’on revoie les choses du côté gouvernemental afin que l’équité soit. De même façon que la Déclaration universelle des Droits de l’Homme reconnaît que les hommes sont égaux, c’est de cette même manière qu’il en est des Béninois devant la loi.  

 

Yorou N’GOBI

 

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 03:32

Il y a quelques jours, certains organes de presse ont lancé au sein de l’opinion que fatigué de subventionner l’eau et l’électricité, le gouvernement de Boni Yayi est dans l’obligation d’appliquer la vérité des prix. Ainsi, les kilowatts(Kw) de l’énergie électrique  et mètre cube (m3) d’eau de pompe vont augmenter de prix. Voyant en cela l’augmentation de prix  de presque tous les produits et prestations, les populations ne comptent pas attendre que la nouvelle soit officielle avant de grogner. Partout à Parakou, même dans les marchés il n’y a que ce sujet sur toutes les lèvres. Les bonnes dames se plaignent et certaines vont jusqu’à regretter  leur  vote de 2006. Ne sachant plus quoi faire, elles se résignent et jettent à tout bon passant que 2011 n’est plus loin. Chez les hommes, la  remarque est la même. Même les cadres, les fonctionnaires censés comprendre la situation se refusent de croire que le régime du Changement  ne peut aller ces extrêmes par ces temps où le panier de la ménagère se vide et tout coûte déjà cher sur les marchés. Certains, notamment les enseignants pensent qu’au lieu d’augmenter les peines des pauvres populations, Boni Yayi ferait mieux de demander à ses collaborateurs, ceux qui travaillent dans les ministères et directions des sociétés et entreprises d’Etat de faire preuve de civisme. Même, ils vont jusqu’à demander à ce que le gouvernement réduise son train de vie avec par exemple la diminution des ministères et conseillers techniques et chargés de missions.

Partant, on est en droit de dire que cette application des nouveaux des  prix risque de mettre le changement devant d’autres vérités populaires en 2011. Et pour cause  s’il arrivait que la Soneb et la Sbee gonflent le prix de leurs services, elles auront simplement gonflé la popularité de Bio Tchané dans le Nord, autrement, mettre Yayi en difficulté.  

 

Laurent YOVO

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 07:02

(A défaut de Yayi, les députés vont manger du Baba Bodi)

Il y a quelques semaines, certains  députés de la 5ème législature ont interpellé le chef de l’Etat, le docteur Boni Yayi au sujet des propos attentatoires à la démocratie béninoise tenus  par son ministre des transports Nicaise Fagnon. En son temps, cette interpellation des députés avait fait couler beaucoup d’encre et de salive et les commentaires sont allés bon train. Tandis que certains estiment que ce n’est pas au chef de l’Etat de répondre aux dérives de son ministre, d’autres par contre pensent qu’il le faut nécessairement afin que de tels propos ne sortent plus de la bouche d’un Béninois fut-il une personnalité. C’est donc pour répondre à cette requête de ces députés que ce jour, le gouvernement sera au parlement pour se justifier. Voilà qui va mettre fin aux polémiques, même si les députés signataires de l’interpellation auraient souhaité voir le chef de l’Etat lui-même s’expliquer devant eux sur la question.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:48

(Il se croit sûrement de l’autre côté du fleuve) 

C’est curieux mais une réalité que certains Béninois après près de vingt ans de renouveau démocratie restent nostalgiques des époques révolus. Cela il faut être dans la commune de Karimama pour comprendre. En effet depuis son élection, le patron de l’hôtel de ville de cette partie du Bénin peut-être s’inspirant de ce qui se passe de l’autre côté du fleuve Niger fait montre d’une dictature à nul autre pareil. Sûrement oubliant qu’il a été mandaté par les populations à la faveur d’une consultation électorale, ce maire prend du plaisir à traiter ses administrés et même ses collaborateurs comme de simples sujet de sa cour qui ont obligation de lui faire allégeance pourvu qu’il se sent dans le besoin. Il n’a d’égard pour personne. Même ses collègues qui ont été élu comme lui doivent dans son entendement se plier à ses décisions. A le voir gronder et bafouer ses administrés on a tendance à croire que cette commune ne fait pas partie de la République du Bénin qui a fait l’option de renouveau démocratique depuis près de deux décennies. Plus qu’un simple dictateur, l’homme abuse de son autorité et se comporte comme un roi des moments forts de la grande féodalité. Son prédécesseur ne représente rien à ses yeux. Et comme ce dernier d’ailleurs même certains conseillers élus sur la liste Fcbe comme lui n’arrivent plus à digérer sa gestion des hommes. De sources bien informées, on apprend que s’il est encore là, c’est simplement parce que le conseil n’a pas encore trouvé une formule pour enclencher les processus de sa destitution. Au sein de la population, le regret est beaucoup plus grand. Certains vont jusqu’à jurer que plus jamais ils ne porteront leur choix sur une liste sur laquelle il sera simple suppléant. Ceci dit, il ne rend alors plus service à Boni Yayi car tel un bon opposant, il travaille simplement à porter un coup à son électorat dans une commune où les cœurs ont commencé par battre pour Bio Tchané. 


Constant GBEWELE

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 19:59


(Qu’est-ce qui ne va pas entre les deux hommes ?)

 Le  vendredi dernier  le ministre de la défense, Kogui N’douro accompagné d’un colonel de l’armée béninoise  était au domicile du Kaméléon dans les filaos. Le propriétaire des lieux ayant appris que les deux visiteurs sont porteurs d’un message de Boni Yayi leur a demandé par le biais de  son protocole,  de repartir gentiment. Il n’avait pas du tout envie de voir  des émissaires de l’actuel président. Le samedi  qui a suivi, les deux hommes repartent dans les filaos. Cette fois-ci  pour  annoncer  l’arrivée du chef de l’Etat, le docteur Boni Yayi qui voulait coûte que coûte avoir une séance d’éclaircissements avec le vieux  Kaméléon. Ayant appris   de son garde de  corps les raisons  de leur visite, Mathieu Kérékou a non seulement refusé de les recevoir mais  a clairement  signalé son désir de ne pas voir du Yayi à son domicile. Avant cela,  il faut signaler  que la veille des obsèques de feu Ondimba Bongo, Yayi avait,  par Kogui N’douro invité Kérékou à le suivre au Gabon mais là encore,  le Kaméléon a refusé catégoriquement l’offre. Cette fermeté de Mathieu Kérékou  à  effacer définitivement Boni Yayi de son agenda cache des réalités  que bien malin  sera celui qui pourra les élucider. La patience du Général Kérékou est sans limite. Qu’il en  arrive à renvoyer un ministre de la défense suivie d’un haut gradé militaire est la preuve même de la déconfiture totale de ses relations avec Boni Yayi. C’est une première en Afrique  qu’un chef d’Etat  en exercice se fasse si vomi par son prédécesseur. Boni Yayi dans ses élans de costaud n’a peut-être pas idée de ce que cela signifie. Surtout que l’homme s’appelle Mathieu Kérékou de surcroît un Général. Au lieu donc de chercher vainement  à défoncer  le portail des filaos, Boni Yayi ferait mieux de recourir à ses pairs de la sous région pour  l’aider à harmoniser  ses relations avec le vieux Kaméléon.  Mais tout porte à croire que la chose ne sera pas facile puisque ses pairs de l’Afrique se sont tous rangés du côté de Bio Tchané et le conjuguent déjà au passé simple.  En somme, il  fut une fois Boni Yayi.

Abou BAKAR

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 04:15
(Il veut conduire Yayi dans le décor)
Ceux qui ont suivi Golfe télévision dimanche puis l’Ortb ont pu se rendre compte à quel point le fringant ex-jeune premier de la Rb, Candide Azannai, a pu tomber. Si bas qu’il fait peine à voir. On a finalement compris que cette sortie n’avait de sens que pour s’inscrire dans une stratégie de réplique à la suite de la sortie des ténors de la mouvance jeudi dernier. Ce qui est navrant c’est que le premier responsable de Restaurer l’espoir, par ses prises de positions téléguidées, a fini par convaincre tout le monde qu’il n’a plus d’espoir lui-même et qu’il compte se remettre en selle avec un poste de ministre de l’intérieur qu’il n’a cessé de réclamer de tout son être à travers des propos on ne peut plus clairs : « si j’étais ministre de l’intérieur, cela ne pouvait pas se passer comme ça… » Pour dire un peu plus loin que Armand Zinzindohoué est un bon ministre de l’intérieur, histoire de masquer son intention sournoise de piquer le poste de celui-ci. Bref, c’est à un Candide Azannai affamé et assoiffé qu’on a eu droit ayant une haute idée de sa personne au point où la plupart des pauvres spectateurs qui avaient encore quelque estime pour cet ex-enfant terrible de la Rb, se sont demandé s’ils ne rêvaient pas. Quelle mouche a bien pu piquer Candide Azannai pour qu’il en vienne à s’en prendre aussi violemment à Léhady, son ancien collègue de parti ? Ici il s’est arrogé le droit de trier qui était bon et qui ne l’était pas en jugeant les responsables de parti et autres syndicalistes. En tout état de cause, lui, Candide, serait forcément bon, les autres qui ne sont pas bons, c’est ceux qui ne sont pas dans son nouveau camp car, pour mémoire, on se souvient que militant de première heure de Yayi, il a aussi été celui qui le premier l’a quitté en le traitant de tous les noms entre autre des plus dangereux pour la démocratie. Aujourd’hui, l’homme ordinaire, le citoyen lambda, a du mal à suivre l’acharnement qui caractérise ce soutien on ne peut plus encombrant du leader de Restaurer l’espoir. Yayi devrait se méfier de Azannai dont la démarche n’a rien de candide. Au contraire, tout porte à croire que le poste de ministre de l’intérieur lui donne des idées. Vu la force des arguments, légers, et la lueur dans les yeux de l’homme quand il s’imagine ministre de l’intérieur, le peuple serait sauvé s’il n’en devenait jamais le gardien. En tout cas, comme les autres reliques qui se sont fait portes flambeaux de ce fameux machin qu’on appelle pompeusement Umpp, il n’y a plus rien de bon à tirer de ce Azannai que Yayi devrait plutôt bâillonner, museler s’il ne veut pas courir le risque de créer encore plus de mécontentement sein de la population.
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 02:02
Il semblerait que la descente aux enfers du G13 ne s’est pas arrêtée avec le départ de l’honorable Rachidi Gbadamassi. Aux dernières nouvelles, il semblerait qu’un autre de ses membres risque de claquer la porte. C’est l’égoïsme des uns qui en est la cause. Pour bien comprendre le problème, il convient d’intégrer le fait que le G13 est un conglomérat de partis politiques présents au parlement. De ce fait, les leaders de ces partis ont bénéficié et se sont partagés tous les avantages parlementaires. Tous sauf un seul, il s’agit de l’honorable Edmond Agoua. Pour s’en rendre compte, il suffit de se pencher sur le cas de Sacca Fikara pour se rendre compte de la propension de certains parmi eux à s’accaparer de tout. En effet, Sacca Fikara à lui seul est représentant du parlement au MCA Bénin, membre de la commission de la construction du nouveau palais et avait entre temps été élu membre de la Haute Cour de Justice. Au sujet de ce poste, il était convenu qu’il revenait à Edmond Agoua au sein du groupe. Mais Sacca Kikara ne l’a pas entendu de cette oreille. C’est à coup d’intrigues et de mensonges qu’il a été candidat, à l’insu d’Edmond Agoua, et s’est fait élire. Malheureusement pour lui, la Cour Constitutionnelle a annulé le processus de désignation des membres de la Haute Cour de Justice issus du Parlement et ordonné sa reprise. Au cours de la session parlementaire consacrée à cette reprise, certains députés G13 ont décidé du boycott de leur groupe sans que la décision ait été discutée et adoptée en leur sein. C’est donc ainsi qu’au moment du vote l’honorable Agoua se trouvait dans son village tout à fait par hasard sans être informé des événements en cours. Néanmoins, certains députés d’autres groupes parlementaires l’ont appelé pour l’informer qu’ils ont pris l’initiative de le porter candidat et l’ont élu pour le compte du G13. Le grand perdant de ce vote a été Sacca Fikara qui n’a pas digéré le coup et s’est montré par la suite mauvais joueur. En effet, il s’est lancé dans une opération de dénigrement et d’intoxication par presse interposée. Parallèlement à cela, il a demandé aux autres membres du G13 de sanctionner l’honorable Agoua. Ce que les ténors de cette formation ont refusé. Ils s’agit en l’occurrence de Cyriaque Domingo et Salé. Edmond Agoua, tête de pont de l’aile Yayi du G13 ? Au regard de l’ambiance délétère qui pèse actuellement dans le groupe, les risques politiques sont énormes. En effet, pour qui connaît le sens de l’honneur de l’honorable Agoua, il y a de fortes chances qu’il se retourne contre le candidat du G13 en 2011, très probablement Bio Tchané, au profit de Boni Yayi. C’est donc ainsi que Sacca Fikara est en train de devenir au sein du G13 la levure qui lève la pâte. Si Rachidi Gbadamassi est parti du G13 pour des raisons propres à lui, Sacca Fikara est en train d’œuvrer à la fabrication d’une aile Yayi au sein du G13 dont Edmond Agoua sera la tête de proue. Les prochains jours nous fixeront définitivement quant à la tournure des événements. Affaire à suivre donc.
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 17:56

N’ayons pas peur de le dire, les hommes de Yayi commencent cruellement à manquer d’imagination. On peut même dire sans risque de se tromper qu’ils n’ont plus de réponses aux questions politiques qui se posent à Yayi et au Changement. Le week-end dernier a mis en exergue cette carence chronique dont fait preuve le camp politique des supporters du chef de l’Etat. En effet samedi dernier, le palais des Congrès, en grande pompe, a été le lieu de la création de l’Umpp. Comprenez l’Union de la Majorité Présidentielle Plurielle. En quelque sorte, une sœur jumelle de la très contradictoire Fcbe. Sans avoir pris autant d’heures de conjectures et de palabres que sa sœur jumelle et aînée de plusieurs mois, avant de voir le jour,  ce machin qui fait sourire par sa similitude avec le parti qui soutient Sarkozy en France (Ump) a pour ambition de faire la même chose que les Fcbe:Soutenir le chef de l’Etat. Pour les géniteurs de ce monstre, il ne s’agit pas d’un parti, comme d’ailleurs sa sœur aînée, mais d’une alliance de partis, d’alliances de partis, de mouvements, d’associations, de groupements qui adhèrent et se reconnaissent à travers la politique prônée par  le chef de l’Etat. Dans ce cas,  qu’est-ce que devient le doublon Fcbe ?

 

 

L’Umpp, la pomme de discorde

 

Amos Elègbè, le porte parole de ce nouveau creuset politique qui n’est pas un parti, dira qu’il ne sera point question de se substituer aux Forces cauris pour un Bénin émergent.

Une profession de foi qui ne peut cacher la réalité qui est d’une évidente simplicité.  En effet, à moins de vouloir transformer les instances de ces deux machines en champ de batailles rangées, il urge d’intervenir pour éviter les conflits d’attribution. A ce propos, un responsable des Fcbe interrogé sur sa compréhension de l’Umpp n’a pas hésité à accuser le chef de l’Etat de vouloir saborder le navire Fcbe. Député opposé à ce projet et pourtant fidèle à Yayi, il s’en est pris par des propos particulièrement durs à Amos Elègbè accusé d’être un espion aux cotés de Yayi dont la mission serait de travailler à fragiliser la cohésion au sein des FCBE. Dans cette fièvre de déclarations fielleuses et aigries   , le chef d’Etat n’a pas été épargné par un coordonnateur départemental dont le département est déjà englué dans les problèmes de personnes engendrés par la mise en place des structures locales Fcbe. Pour lui, Boni Yayi n’avait qu’à interdire la création de ce truc qui va plus diviser que rassembler. Il  faut dire que la plupart des responsables Fcbe qui n’ont pas vu la chose venir ou plutôt n’y ont pas cru, ont aujourd’hui un rire jaune.

Un militant désabusé dira que si ce n’était  que pour intégrer Rachidi Gbadamassi  et les membres du Farc à la famille qui soutient Yayi, on aurait pu procéder autrement.  Cela d’autant que plus les ¾ des gens qui soutiennent le chef de l’Etat sont déjà dans les Fcbe, qui ne sont jamais devenus un parti pour au moins deux (02) raisons évidentes. La première, la guerre de leadership chez les Forces Cauris pour un Bénin Emergent qui fait que ce groupe ne pourra jamais s’accorder sur le nom de l’homme en dehors de Yayi qui pourra les conduire. Eugène Azatassou, le maire de Djidja, qui en est l’actuel coordonnateur national ne l’est que parce que plusieurs apparatchiks de Yayi sont convaincus qu’il ne peut véritablement leur ravir la vedette à cause de son faible charisme. La deuxième raison  est qu’aucun des partis présents au sein du creuset Fcbe ne tient vraiment à perdre son identité. C’est pour tout cela et éviter les éventuels ergotages sur la direction de ce creuset  que Yayi a sorti en joker le maire de Djidja, pour mettre tout le monde d’accord. Un travail de titan qui même s’il est bancal à l’application, a permis de maintenir une certaine cohésion identitaire autour du chef. Ce qui ne sera plus le cas avec l’Umpp de Elègbè dont on comprend que la naissance et la nature sont fondées sur les mêmes objets que les Fcbe. Ce qui étonne c’est le moment choisi pour lancer l’Umpp et l’homme chargé de la lancer.

Dernier venu dans la maison Cauris, c’est à cet ancien conseiller de Kérekou devenu opportunément Yayiste qu’il a été confié de monter l’Umpp. De quoi frustrer cet ancien fan de Kérékou, lui militant de première heure  de Yayi et à l’origine de la création des Fcbe. Alexandre Hountondji, ministre éclair de Yayi.

Plus encore, de quoi blesser l’ensemble de ceux qui pensaient qu’en participant à la création des Fcbe, ils auraient l’opportunité d’être plus proches de la marmite. L’Umpp vient tout remettre en cause et positionner d’autres groupes d’intérêts. Ce qui forcément va compliquer la cohésion au sein des alliés de Yayi où qu’ils se trouvent (Umpp ou Fcbe)

 

La  bombe à retardement enclenchée

 

Tout analyste politique dirait que c’est une erreur politique de créer ce doublon sans avoir au préalable dissolu les Fcbe, afin de garder l’unité et la cohésion déjà difficile au sein des groupes qui soutiennent le Président. En procédant ainsi, certainement que le conseil a été donné au chef de l’Etat de ne pas procéder à la mise à mort des Fcbe.  Ce qui peut se comprendre au regard de toute la logistique et l’implantation nationale dont fait preuve les Forces Cauris pour un Bénin Emergent. Même si on peut reprocher à cette alliance  de partis et de mouvements d’avoir ces dernières semaines mis à jour le fait que ces membres ne regardent pas forcément dans la même direction, en témoigne la formation avortée du groupe parlementaire Fcbe à l’Assemblée, on comprendrait qu’ils refusent d’accepter de jouer les seconds rôles sans réagir. Du coup, Yayi en permettant à son conseiller de monter l’Umpp, a dangereusement semé la confusion voire le doute dans l’esprit des membres Fcbe. Même si les mêmes peuvent se retrouver dans les deux (02) camps, il y a que l’initiative a été confiée à quelqu’un qui ne fait pas l’unanimité au sein de la mouvance où il est assimilé à une raison suffisante de division. D’avoir  laissé conduire un tel projet à son terme et dans un tel contexte est proprement courir le risque de voir la maison de la mouvance exploser en mille morceaux. Il n’y a plus qu’à prier pour que Yayi trouve la force et l’intelligence nécessaire pour désamorcer la bombe enclenchée par la création de l’Umpp.  

 

 Eric TCHIAKPE

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !