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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 04:07

Comme nous l’annoncions dans notre livraison d’hier, le député de Parakou, membre du G13, Rachidi Gbadamassi convole en noce avec son ennemi d’hier le président Boni Yayi. Il ne fait plus partie de l’opposition, du groupe de Issa Salifou et des acteurs de la candidature de Boni Yayi. Même si actuellement aucun papier n’a été adressé à qui que ce soit pour signifier un départ du député de sa famille politique au profit de Boni Yayi, la réalité est là claire et limpide que Gbadamassi et Issa Salifou ne sont plus sur les mêmes longueurs d’ondes. C’est à votre infatigable serviteur que l’honorable député a fait l’amitié de livrer la primeur de son projet politique après la médiatisation de l’histoire de son départ de l’opposition. Rachidi Gbadamassi reconnaît avoir choisi Boni Yayi. Selon lui, il faut libérer le peuple béninois de la dictature du parlement et ouvrir un boulevard à la réussite des actions  de l’actuel président. Fier d’un choix fait en toute conscience, le député entend assumer pleinement sa nouvelle option. Il projette dans les jours à venir une tournée nationale et principalement dans les départements du Nord pour expliquer à ses frères, les raisons qui ont sous-tendues son nouveau choix. Grossomodo, le député de Parakou, après analyse de la situation, a estimé que l’heure n’est plus aux empoignades politiques d’un autre âge. Le Bénin a aujourd’hui besoin pour son développement économique que la classe politique comme un seul homme apporte sa contribution à l’édification d’une République coopérative et participative. C’est clair maintenant que Gbadamassi est du Boni Yayi pur sang. La suite du débat politique le promet bien. Mais il est cependant une réalité à ne pas occulter. C’est à Boni Yayi de savoir se comporter en bon époux pour s’offrir gracieusement les services de cette charmante, virevoltante femme que les dieux de la politique viennent de lui offrir au moment où il s’attendait le moins. Car rien ne garantit à ce nouveau couple la sécurité des scènes de ménages. L’histoire politique a montré qu’une vie de couple dans ses conditions est faite de haut et de bas et c’est souvent à l’époux de devenir philosophe si Dieu lui a donné une femme capricieuse. Autrement dit la balle est dans le camp du docteur Boni Yayi. Attendons de voir du côté du G13 la réplique qui suivra l’annonce sismique du mariage Gbadamassi-Yayi à cette publication de banc.

 

Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré du 22/04/2009)

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 01:46

(Elle continue de militer pour Yayi)


Conflit de rôle ou autre chose, tout compte fait,  l’ex-ministre de Boni Yayi et actuellement membre de la Cour Constitutionnel, Gnimbéré Dansou, n’a pas encore pris la mesure de la mission qui est désormais la sienne. Sinon comment comprendre  que malgré sa nouvelle mission pour la République qu’elle soit en train de s’afficher aux côtés de Boni Yayi ? Un Boni Yayi qui loin de tout autre chose en dehors de mission et depuis peu en campagne plus prononcée et assidue rien que pour damer le pion à ses potentiels concurrents. En effet, lors de la descente du chef de l’Etat hier dans la commune de Kouandé et plus précisément dans le Ceg de ladite commune, Gnimbéré Dansou de la Cour Constitutionnelle en était au premier loge comme pour faire comprendre aux populations de Kouandé que, malgré tout, elle est toujours avec le Changement. Or, ce n’est pas confortable ni décent pour un membre de la Cour d’être aux premières loges d’une quelconque manifestation à caractère politique. Ce n’est pas à elle qu’on va l’apprendre mais qu’est-ce qu’on peut faire lorsqu’on remarque qu’elle semble oublier certains principes sacro-saints de la république ? Gnimbéré Dansou doit savoir raison garder car il en va du respect de la Constitution du 11 décembre 1990, que le peuple béninois s’est librement donné. Si elle ne peut se défaire de Boni Yayi, il n’y a qu’un choix à faire, revenir à la case de départ et démissionner de la Cour. Voilà ce qui est responsable. A Gnimbéré Dansou de faire son choix !

 

Yorou N'GOBI

 (Le Béninois Libéré, 15/04/2009)

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 01:51

(Les 6 corps toujours sans issue de dernière demeure)


Lundi 13 avril dernier sur l’axe Cotonou-Parakou, l’un des véhicules de la compagnie Aïr Voyage a eu un gave accident de circulation à la hauteur de Papanè. 6 morts sur le choc et de nombreux blessés, tel est le bilan qui ressort de cet accident. Parmi ces morts, il y a quatre (04) étrangers à savoir : 3 Camerounais et un Tchadien. Le bus qui a quitté Cotonou pour Parakou, transportait des passagers en majorité des étudiants en médecine qui étaient venus passer la fête de la Pâques. C’est à leur retour que l’accident s’est produit. Parakou étant plus proches du lieu de l’accident que Cotonou, les morts et blessés ont été transportés là-bas. Ce qui suscite l’émoi, c’est qu’il fallu rassembler çà et là les lambeaux de chair pour reconstituer les différents corps des défunts car le choc a été très violent. Dans de pareilles situations et ce dans les heures à suivre, toutes les démarches afin d’alléger la souffrance des blessés et parents de défunts, devraient être prises en charge par les responsables du bus. De plus, il s’agit d’étudiants et de surcroît étrangers.

 

La fuite de responsabilité…

Là où les problèmes ont vraiment commencé pour les parents de défunts, c’est le transport des morts de Parakou à Cotonou. Les démarches entreprises par les parents des défunts pour que les responsables de la compagnie Aïr Voyage leur viennent en aide, sont restées lettre morte car ceux-ci les a renvoyés vers l’assureur du bus. Pour le Pdg, sa compagnie n’a rien à avoir dans cette affaire où les parents des défunts n’ont qu’à s’adresser à l’assureur. Cette attitude démontre la mauvaise foi des dirigeants de cette compagnie car nul n’ignore ce qu’implique les démarches pour avoir de l’argent d’une agence d’assurance. Des lustres d’attente sur attente sans compter les multiples rendez-vous. Pourtant, il faut que les corps des étrangers soient rapatriés dans leur pays d’origine afin que leurs parents puissent faire leur deuil. Et pour cela, il n’y a autre moyen que l’avion pour le faire. Par exemple, il faut débourser 2 millions pour chaque corps en direction du Cameroun. En quoi débourser ladite somme pour l’évacuation de ces corps est-il un problème quand on sait que c’est leur bus qui est à l’origine de la mort de ces personnes ? Actuellement, le souci majeur des parents des défunts, est de rapatrier les corps. Toute chose à laquelle semblent se dérober et ne veulent pas en entendre parler les dirigeants. Ils font fi de la douleur des parents alors qu’ils devraient normalement compatir à celle de ceux qui ont perdu un membre de leur famille et qui veulent malgré tout avoir les corps retourner au Cameroun. Mieux, ils devraient faire plus que ces étudiants en médecine qui, malgré leur douleur, ont procédé à la reconstitution des corps déchiquetés. Mais comme au Bénin chacun en fait à sa tête, la compagnie Aïr Voyage s’inscrit dans cette attitude de je-m’en-foutisme en narguant les populations. Il urge que les autorités à divers niveaux s’impliquent dans cette affaire pour que justice soit faite car la compagnie est loin de toute reproche. Les passagers approchés affirment que malgré leurs incessantes plaintes, les conducteurs de cette compagnie continueraient de rouler toujours à tombeau ouvert. Pire, ils auraient un penchant prononcé pour la drogue. Voilà ce qui doit interpeller les autorités en charge du transport terrestre pour que des contrôles réguliers soient faits. Ainsi, on pourrait éviter de tel bain de sang. De toute façon, bien ou mal faire, on mourra un jour mais l’essentiel est que le bien prévale plus. C’est ce que doivent savoir les dirigeant de Aïr Voyage !


Yorou N'GOBI

(Le Béninois Libéré, 16/04/2009)
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 06:58

De retour de son  voyage sanitaire et visiblement requinquée, Rosine Vieyra Soglo, maman pour ses proches, n’a pas manqué de répondre à ceux qui avaient tôt fait de lui prêter des intentions et surtout qui avaient cru devoir parler en ses lieu et  place. En première ligne figure le ministre de Boni Yayi et fils de sa mère,  Galiou Soglo. Ce dernier aurait laissé entendre que l’attaque du siège de Vidolé serait la basse besogne de certains caciques de la Rb. Une sorte d’embrouille orchestrée par la Rb elle-même pour passer pour victime. Ce à  quoi maman répondra sans ambages ‘’ Je laisse  la justice faire son travail. Quant à ceux  qui parlent de montage, je ne sais pas dans quel pays nous nous trouvons. Je ne vois pas pourquoi  je vais me matraquer moi-même, je ne suis pas folle, j’ai encore toute ma tête’’. Une réponse à l’intention tout aussi bien du transfuge de la Rb Azannaï Candide, jadis très proche que d’elle et  son fils qui semble avoir opté pour faire croire le contraire de ce qui est dans le parti de sa mère, donnant en plus  l’impression de bénéficier de la caution maternelle. Ce qui remet Candide dans la ligne de mire de la présidente du groupe parlementaire Rb est  sa récente  conférence de presse inopportune,où il ne s’est pas embarrassé pour dire du mal de son ancien parti qu’il dit soupçonné d’avoir organisé un montage. Etait-ce vraiment nécessaire ?  En tout cas le retour de maman et sa verve n’ont pas manqué de prévenir que les diatribes contre la Rb et les déclarations hasardeuses auront désormais réponses à la mesure de leur virulence. Sont donc prévenus Galiou Soglo, Epiphane Quenum, Candide Azannaï, et tous les autres qui pour une raison ou une autre auraient envie de casser leur sucre sur le dos de la renaissance du Bénin.

Il faut dire que pour accueillir Maman très en verve, le cercle très fermé des fidèles était présent. Exit, Galiou, Epiphane Quemun et Justine Chodaton que les militants soupçonnent de  changer de veste. Ainsi  Paulin Tomanaga, madame Ligan, El hadji Malèhossou, Léhady Soglo, en somme les vrais membres de la Rb sont allés accueillir leur présidente qu’ils étaient tout heureux de retrouver.

 

Marc Antoine

 (Le Béninois Libéré, 15/04/2009)

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 06:50

Prévue pour avoir lieu le mardi dernier, l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale n’a pu se tenir. Et pour cause, le quorum n’était pas atteint. Les députés de la coalition G et F ayant opté pour la politique de la chaise vide, seulement 29 députés étaient présents à l’hémicycle. Et conformément à l’article 85 de la Constitution, le président de l’Assemblée nationale Mathurin Nago après avoir présenté ses excuses aux membres du gouvernement et aux différents invités, a reporté la session pour le vendredi prochain. C’est la 2ème fois en deux ans que les députés ont choisi délibérément de ne pas prendre part à la cérémonie d’ouverture d’une session ordinaire. Et pour tout observateur de la chose parlementaire, les raisons ne sont pas difficiles à trouver. En effet tout ce qui se passe aujourd’hui au Palais des gouverneurs est en grande partie du à l’incapacité du président Nago de gérer les députés et créer le dialogue entre les différents camps au sein de l’institution en vue d’y faire régner la paix et la concorde. On lui reproche de vouloir faire le jeu du gouvernement en s’éloignant du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce qui fait qu’il confond le parlement en un second gouvernement où il faut faire passer les décisions du chef de l’Etat. Le boycott de la session ordinaire par les députés G et F se justifie donc par le fait que lors de la deuxième session extraordinaire de l’année, clôturée de triste manière le jeudi dernier, les deux secrétaires se seraient absentés pour cause de maladie. Et finalement le projet de loi instituant le médiateur de la République, la proposition de loi portant modification des articles 11, 16, 18, et 35 de la loi organique sur la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) n’a plus été débattu. Cette situation qui a commencé par perdurer n’arrange pas du tout le peuple béninois car le parlement ne joue plus ces rôles fondamentaux qui sont de légiférer et de contrôler les actions du gouvernement. Pour Georges Bada, député Rb, le projet inscrit à l’ordre du jour préoccupe tous les députés quel que soit leur bord et il ne faudrait pas prendre en considération la situation actuelle pour parler mais plutôt les étapes qui ont précédé ce boycott. La 2ème secrétaire parlementaire Amissiétou Affo Djobo quant à elle, s’est contentée de répondre aux députés qui l’avaient accusé à tort ou à raison d’avoir manqué volontairement la 2ème session extraordinaire de l’année. Bref, chacun jette le tort sur l’autre. Espérons vivement que le vendredi prochain les choses rentrent dans l’ordre pour la bonne marche du parlement.

Georges GODWILL

(Le Béninois Libéré, 15/04/2009)


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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 05:49

Ils sont un certain nombre de ministres de la République qui sont, à en croire une source digne de foi, à des indicateurs de la volonté  du chef de l’Etat béninois à assainir les finances publiques et à moraliser l’administration. Parmi ceux-ci figure en bonne place le désormais très célèbre Issa Badarou, ministre des affaires maritimes, celui-là même qui a récemment pris la présidence du conseil d’administration du Mca-Benin. Même si ce ne sont pas ses qualités intrinsèques qui sont à la base de cette désignation. A son passé sulfureux et les nombreuses réactions suscitées depuis longtemps par sa présence auprès du chef de l’Etat en tant que conseiller puis maintenant en tant que ministre et pire son passage à la tête du port autonome de Cotonou, ont fini par interpellé les magnas de la finance internationale sur la réelle volonté de Boni Yayi à changer les pratiques qu’il dénonce. En effet, c’est le week-end pascal qui a donné lieu à cette réflexion entre deux sommités de la banque mondiale et du Fmi en voyage dans la capitale française. Ceux-ci amusés par le volontarisme affiché du chef de l’Etat béninois, ont déploré le fait que Boni Yayi garde dans ses rangs, dans les premières lignes des prévaricateurs de l’économie qu’il veut émergent. Les noms de 3 ministres ont été cités dont celui de Issa Badarou.  Pour eux, c’est d’abord l’attitude du chef de l’Etat qui semble troublante, car pour un pays qui se respecte, il est impensable qu’un ex-Dg, dont la gestion a été critiquée voire désapprouvée, puisse revenir quelques années plus tard diriger cette même institution. Ce d’autant plus que le principal intéressé demeure  en conflit permanent avec  ladite entité à qui il réclame des droits. Un non-sens qui montre que le Bénin n’est rien d’autre qu’une république bananière. A cela, ils comprennent difficilement que le ministère des transports qui englobait celui maritime ait été scindé en deux alors même que la rigueur budgétaire devrait imposer un seul ministère d’autant que le statut des ports leur donne une certaine autonomie. Au lieu de cela, on nomme  un ministre qui, en fait, est un Dg bis, donc  un doublon qui alourdit les décisions. Un frein certain pour des décisions novatrices. Par ailleurs, ils félicitent cependant Boni Yayi de n’avoir consacré qu’un seul petit milliard pour 2009 comme budget de  fonctionnement. Ce qui en tout point de vue réduirait les dégâts que ne manquerait pas de commettre le ministre du port.

 

Sidick Bagoudou

(Le Béninois Libéré, 14/04/2009)
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 06:48

En baptisant à la mort du prélat l’aéroport de Cotonou Bernardin Cardinal Gantin au lieu de Mathieu Kérékou comme tout le monde s’attendait, docteur Boni Yayi, au-delà d’une reconnaissance nationale au prélat, a, semble-t-il, sanctifié ce lieu. Tout le monde connaît l’amour du Cardinal pour la justice. Et pour curieux que cela puisse paraître, c’est cet aéroport qui est le théâtre d’une injustice, hors gabarit, orchestrée contre des agents de la police nationale. Les mots manquent pour, d’une appellation, désigner le calvaire qui est fait aux hommes de Armand Zinzindohoué dans cette frontière : Manque de toilettes, exiguïté inouïe d’un bureau sans fenêtre ni climatisation où végètent une quarantaine de policiers, interdiction de visites, absence totale de primes de sûreté et de sécurité, maltraitance de la part des responsables de l’aéroport et les caprices des vigiles qui se comportent en officiers militaires contre les policiers. La liste des souffrances que vivent les policiers de l’aéroport est longue. Comme si le gouvernement a sélectionné des agents à la servitude, ni le ministre de l’intérieur, ni le directeur général de la police ne lève le petit doigt pour aller au secours des policiers en détresse et en proie aux affres d’une insécurité sociale chronique. Si ce n’est pour des raisons de pudeur, certains agents de la police  de l’aéroport se seraient rendus dans les commissariats pour demander secours. Mais leur malheur ne fait que commencer puisqu’ils doivent assister bouche cadenassée, les yeux hagards sans espoir à une fête des chefs qui se prépare à Cadjèhoun. En effet, la Banque Mondiale au travers d’un projet visant à mettre à la disposition du gouvernement béninois des moyens dont il a besoin pour assurer la sécurité et la sûreté, veut décaisser  plusieurs millions de dollar au profit du Bénin. Le démarrage est prévu pour mai 2009, ce qui suppose que le gombo est déjà là fumant. A la lumière de tout ce qui précède, on voit déjà la direction des millions qui seront décaissés pour le Bénin. Sûr que les tout-puissants de l’aéroport vont se tailler la part du lion et jeter les os aux policiers si ceux-ci ont la chance et le bonheur d’être associé à la moisson. Même les arriérés de primes qu’on leur doit, n’auront de place dans la destination occulte dressée à ce pactole. Conscients du sort qui a toujours été les leurs dans cet univers carcéral à eux dénommé : Commissariat de l’air et des frontières de Cotonou, les agents se préparent de façon habile à donner de la voix et de la façon la plus retentissante qui  va ternir l’image du Bénin, d’autant plus que leurs bourreaux eux ont oublié que les jeunes bossent dans un lieu qui est la vitrine de notre pays. Puisque Boni Yayi et son ministre Armand Zinzindohoué n’ont plus d’yeux, d’oreilles encore moins de ‘’congolo’’ pour traiter leur cas, ces agents en uniformes  vont bientôt bloquer  l’aéroport en refusant simplement de traiter les vols. Affaire à suivre !!!


Aboubakar TAKOU

(Le Béninois Libéré, 10/04/2009)


 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 05:55

                                                   (Elle assiste impuissante à la voyoucrasie de  Epiphane Quenum et et compagnie)

 


Epiphane Quenum qui fait de la résistance, Galiou Soglo qui enfonce le clou et perturbe un peu plus les esprits, la trop souvent muette Justine Chodaton devenue soudainement loquace  qui se met à prendre des décisions…

Bref ! le monde à l’envers à la Rb, qui même s’il n’était pas un havre de paix est l’un des partis qui donnaient l’impression d’une relative quiétude, avec le Prd et le Psd.  Il faut reconnaître que depuis maintenant quelques temps, quelque chose ou plutôt quelqu’un ne va pas bien. Ce quelqu’un, c’est l’âme du parti, Rosine Vieyra Soglo. Longtemps éloignée de l’Assemblée Nationale pour raison de santé, on avait cru qu’elle était de retour ses dernières semaines  après un long séjour dans les meilleurs hôpitaux de  l’étranger. Aux dernières nouvelles ‘’Maman’’ aurait de nouveau repris le chemin des cliniques pour cause de rechute. Difficile à l’étape actuelle d’en tirer une conclusion, mais il est peut être temps que les autres responsables du parti allègent la tâche à cette dynamique femme qui n’a certainement plus, même si elle veut bien nous faire croire le contraire, la vigueur de ses 20 ans. Cela depuis des lustres.

Ceci étant, la Rb souffre de son  absence et une des  conséquences se traduit à l’analyse par les  nombreux atermoiements auxquels on assiste face à l’appel de Yayi. La danse du ventre prenant trop souvent le pas sur celle de la raison, désormais on n’aura pas besoin de quitter le parti pour ramer à contre courant. La santé vacillante de la présidente de ce parti serait-elle en train de dépeindre sur sa formation politique ? Tout porte à le croire même si sur le sujet beaucoup d’hypothèses sont émises.  

 

 

 

Encadré

Quelle  Renaissance du Bénin après Soglo père et Mère ?

 

La renaissance du Bénin quoi qu’on dise est aujourd’hui à la croisée des chemins. Son leadership originel fait de Papa et de Maman s’essouffle et il  n’est un secret pour personne que cette réalité a une conséquence fâcheuse sur  le parti. Ainsi l’indiscipline gagne les rangs et sans le dire, se prépare une guerre de succession entre les héritiers naturels ou légitimes de ce parti. D’une part Galiou et de l’autre Léhady. Il serait peut-être temps pendant que père et mère ont encore voix au chapitre que  les grandes décisions se prennent pour que les militants de la Rb d’aujourd’hui aient encore un parti en partage  quand papa et maman se seraient retirés. C’est probablement le plus gros héritage que le premier président du renouveau démocratique  puisse offrir à notre pays.

 

Eric TCHIAKPE

Le Béninois Libéré, 09/04/2009)

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 06:34

Le danger plane sur notre démocratie et il est grand temps que quelqu’un embouche la trompette  pour dénoncer les dérives observées çà et là. Quelqu’un l’a dit, plusieurs autres l’ont répété : « on sait quand ça commence mais personne ne sait quand ça finit ». Il faut donc éviter le genre de situation qui favoriserait des réactions incontrôlables qui, elles,  mettraient toute la nation en mauvaise posture. Or dans un horrible excès de zèle,  le préfet  du Borgou-Alibori, A. Yérima veut  expérimenter une logique de dictature et d’empêcheur de jouir des droits acquis par les citoyens. Ainsi, la suite d’une rencontre politique entre proches de Bio Tchané jugée inopportune par le préfet, a donné l’opportunité à ce dernier de rejoindre son collègue de l’Atacora-Donga, N’Da Séko qui a précédemment interdit toute manifestation politique sur son territoire et ce, sans autorisation préalable. Laquelle autorisation n’est jamais exigée pour les membres  du groupe Fcbe. Visiblement, ce déni de liberté a fait des émules sinon résonne comme un mot d’ordre que les préfets des départements du Nord en attendant ceux du Sud s’efforcent à suivre. En tout cas, cette volonté de restreindre à n’importe quel prix les libertés se généralise pour empêcher l’expression d’autres sons de cloche que la version Fcbe. Ce pour lequel A. Yérima,  aigri et jaloux de la côte de popularité de Bio Tchané et du dynamisme  de ses hommes sur le terrain, milite ardemment. Il n’a donc pas hésité, dépassé par le ras de marée qui a submergé sa juridiction à demander par message porté qu’on tue dans l’œuf  toutes les initiatives politiques autres que celles de son bord  au cours de la dernière semaine du mois de Mars (voir copie).

 

Eric TCHIAKPE

(Le Béninois Libéré, 08/04/2009)

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 05:44

 


(Plus de 25 artistes pour chanter les actions  de l’homme)


Il y a trois ans que le vent du Changement a commencé par souffler au Bénin avec l’avènement de Boni Yayi à la tête du pays. Pour célébrer cet anniversaire, le coordonnateur Fcbe,  El Hadj Sasif a organisé dans la soirée du samedi un grand concert gratuit à l’attention de toute la population de Parakou en général et de la jeunesse en particulier. Pour ce concert qui a lieu à la place Bio Guerra les populations qui se sont déplacées nombreux ont eu droit à la prestation de 25 artistes de renoms. La réjouissance a été à son comble car l’organisateur, n’a pas lésiné sur les moyens pour faire de cette rencontre une occasion de fête. Malgré le nombre impressionnant du public, la boisson a coulé à flot. Sur les banderoles, on ne lisait qu’une chose, ‘’ on ne change pas l’équipe qui gagne unissons-nous pour décourager les détracteurs’’. Comme pour donner un cachet officiel à l’évènement, le préfet des départements du Borgou Alibori Dénis Ali Yérima et le Directeur   national de l’habitat Imorou Bago Séidou ont eux aussi fait le déplacement pour soutenir l’organisateur, El Hadj Sasif dans son initiative. Démarrée aux environs de 20 heures, c’est à l’aube du dimanche que la fête a pris fin. Tellement tout était bien organisé et les artistes étaient inspirés que personne n’a voulu quitté les lieux. La grande place était très petite pour contenir la foule. Même les voies sont bloquées par les spectateurs qui ne chantaient qu’avec l’artiste Sasif les mérites de Boni Yayi et les nombreuses actions de développement qu’il a déjà menées en trois ans seulement.     

 

Sasif, le stratège politique

Profitant de cet anniversaire, le coordonnateur départemental des Fcbe Borgou a démontré son attachement à Boni Yayi mais il a  aussi et surtout inscrit de façon indélébile le Changement  et son maître dans la tête de la  population en général et surtout dans celle de la jeunesse de Parakou qui pour l’occasion a fait le grand déplacement. En effet pour réussir en politique il faut avoir la chance de compter parmi ses inconditionnels des personnalités comme l’opérateur économique Ali Salifou Ibrahim qui chaque jour que Dieu ne cesse de montrer qu’on a pas besoin de faire des hautes écoles de la science politique pour avoir les bons réflexes de mobilisations pour une cause politique. En stratège politique, l’homme  trouve  toujours la formule  qu’il faut pour le ralliement du grand nombre à la cause de son leader le docteur Boni Yayi  et son régime. La preuve, par cette organisation, l’opérateur économique a réussi à passer le message du Changement à la grande partie de la population de Parakou. Certes, l’occasion n’a pas été aux discours mais à la fête, une fête qui a permis de dire de façon élégante que Boni Yayi est une chance pour le Bénin et que ce serait une erreur d’arrêter le mouvement.  



Laurent YOVO

 (Le Béninois Libéré, 06/04/2009) 


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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !