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  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 03:52
(Selon eux, il n’y a plus rien à espérer de leur chef) De la rencontre Yayi, députés Fcbe le mercredi dernier au Palais de la présidence, il ressort une seule chose. Yayi a commis de gros impairs. Lesquels ont fini par exacerber sa famille politique qui en a conclu de mettre une croix sur l’éventualité de le voir changer un jour sous le Changement. Ces députés, en exigeant de leur patron avant le dîner une rencontre au préalable, s’attendaient à voir un Yayi humble, sans hypocrisie. Un Yayi sincère, bref un Yayi qui craint Dieu. Mais en face d’eux ce jour-là, ce fut le grand loup dans la bergerie : La raison du plus fort est toujours la meilleure et point n’est besoin d’apprendre par cœur l’essence même de la leçon de Jean de Lafontaine pour comprendre ce qui s’est passé ce mercredi soir là. Rencontre avec 11 députés Fcbe Ayant eu le privilège de lire l’enregistrement Audio fait sur portable par l’un des invités de Yayi à cette rencontre, la curiosité professionnelle nous a conduit à interroger un à un les 11 députés Fcbe en question. Tous ont aujourd’hui en commun de frapper à la porte d’Abdoulaye Bio Tchané. Qu’il s’agisse des députés du Nord comme du Sud en passant par ceux du Centre du pays. Au motif de ce choix, quelques exemples écœurants des séquences du discours de Yayi. Bien des députés Fcbe se sont sentis méprisés, réduits en esclaves devant un maître quand Boni Yayi, dans ses envolées, a laissé entendre qu’il venait de parler avec son collègue Blaise Compaoré du Faso dont la dernière rencontre avec ses députés remonte à plus de 24 mois. L’allusion est claire. Boni Yayi montrait à ses hôtes son côté divin, extra-terrestre et trop jovial qui est que, lui accorde trop d’importance à ces députés-là qu’il dit avoir fabriqué de sa popularité. Voilà qui vient de déplacer le débat. Les députés Fcbe n’ont pas soif de voir les traits frontaux du visage de Yayi, pas plus qu’ils n’ont aucune envie de le rencontrer. Ils souhaitent seulement que le chef arrête de braquer ses ministres contre chacun d’eux, pense à eux d’une façon ou d’une autre comme Kérékou et les autres hommes d’Etat savent le faire pour entretenir leur mouvance parlementaire. De 1996 à 2006, on peut compter du bout des doigts, poursuivent les députés, le nombre de fois que Kérékou a rencontré ses parlementaires mais ceux-ci étaient fiers de leur chef. Chez Yayi, c’est le contraire. Que de rencontres pour rien avec l’arrière goût amer empreint d’hypocrisie que le chef se prend maintenant pour Dieu. C’est tout ceci ajouté au fait que les députés Fcbe se ruinent chacun pour entretenir sa base contre leur plus gros adversaire Yayi et ses ministres, qui confortent leur option d’oublier ce dernier pour Abdoulaye Bio Tchané. 04 des députés que nous avons rencontrés s’étonnent encore que Yayi n’ait aucune lecture de ce qui se passe devant lui. Le fait du choix de André Dassoundo par les députés pour être leur porte-parole chez Yayi le mercredi dernier, alors même que Nago et Débourou, les Yayis du parlement étaient là, devrait faire réfléchir Yayi. Il y a un an, ce même Dassoundo soupçonné de renverser Nago de connivence avec les G et F, était la personna non grata de la mouvance parlementaire, et voilà que c’est vers lui, surtout vers sa vision que se ruent les députés Fcbe. Yayi doit apprendre à lire entre les lignes. Il y a longtemps que, par sa gestion cavalière, grotesque des députés, Yayi n’a plus de mouvance et ce n’est pas le retour en trombe de François Noudégbessi au gouvernement pour soumettre définitivement les traces de l’hégémonie Kèkè dans l’Ouémé qui va faire sourire l’honorable Hélène Aholou Kèkè. Pas plus que Alia au sujet d’Adadja. Yayi est le ‘’first’’ sur la liste des plus mauvais gestionnaires de la ressource humaine surtout politiquement parlant.
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 05:32

Différentes sources s’accordent à dire que le Dg port précédemment en service aurait été promu  à la direction de cabinet du ministre Nicaise Fagnon en charge des transports terrestres et travaux publics. Promotion ou plutôt limogeage pur et simple. La seconde hypothèse parait la plus plausible, car la Direction Générale du port autonome de Cotonou reste quand même de loin plus confortable que la direction de cabinet du ministère des transports.  Cela dit, ce sont les personnes citées pour le remplacer qui  interpellent sur l’objet de ce mouvement de poste. Il faut noter à l’analyse que  la démarche du Président Boni Yayi en agissant de la sorte laisse entrevoir une  stratégie dont le but est d’agir  dans un certain sens  sur   les paysages  politique et économique. Dans cette optique,  le chef de l’Etat aurait, dans un premier temps, préféré  son ancien ministre de la communication, Venance Gnigla,  puis son autre ex-ministre du Budget,  Albert Houngbo.

Faire d’une pierre,  plusieurs  coups

Avec Gnigla aux commandes du Port, le Docteur Boni Yayi résolvait quelques problèmes devenus épineux et compliqués  à gérer ; plaire aux nouveaux patrons du port, le groupe Bolloré, fragiliser  le G13 et faciliter la formation de son prochain gouvernement. En effet, il faut avouer que si la nomination de Gnigla devait être une réalité, ce serait d’abord un séisme au sein du G13.  Groupe dissident de premières  heures des méthodes du Changement,  Venance  Gnigla, Issa Salifou  et autres,  avant le départ de Rachidi Gbadamassi,  formaient l’épine dorsale de la résistance contre les méthodes Yayi  au sein de la mouvance. Depuis, les choses sont restées les mêmes et ont même permis à un certain nombre de réagir eux aussi à leur tour contre la mouvance présidentielle.  Pouvoir ramener un des ténors de ce bord  et lui faire occuper un poste serait la preuve  d’une dextérité politique dont Yayi veut bien se prévaloir,  pour pouvoir  discuter avec  ses partenaires et même adversaires politiques dans le cadre du prochain gouvernement. En effet, si le G13 perdait Gnigla, on ne serait plus loin de la rupture de cette alliance. Une possibilité que Yayi verrait d’un très bon œil. D’un point de vue économique, la présence de  Gnigla  aux commandes du Port autonome de Cotonou serait le gage de Yayi à Bolloré et Sarkozy,  le président Français, de ce qu’il protégerait leurs intérêts. Pour la petite histoire, il faut rappeler que Gnigla Venance est un  cadre puis  un ami de ce groupe économique français.

 

Gnigla crache sur le morceau

Le hic est que l’ancien ministre de Yayi a gardé un mauvais souvenir de sa collaboration avec  celui-ci. Il s’en méfie  d’ailleurs comme  la peste. D’ailleurs, après avoir été débarqué du navire gouvernemental,  Gnigla a eu le temps de voir comment  son ancien patron  pouvait se payer la tête de certains. Le bon sens  ayant prévalu, et les intérêts  du groupe politique dont il est issu toujours  aux antipodes de la mouvance, c’est avec joie et politesse qu’il se serait refusé de manger le pain avec Yayi.

Houngbo  dans le rôle du pneu secours.

Une fois que l’offre a été refusée par  le député G13,  Yayi n’a eu qu’à se tourner  vers un autre de ses éléments qu’il gardait bien au chaud pour les cas durs. Ainsi, l’ancien ministre du Budget national,  Albert Houngbo, appelé  à la rescousse, n’a pas hésité. Au contraire, il aurait été très content de se relancer grâce à ce nouveau poste.  A défaut de confondre ses adversaires et de montrer son talent de stratège politique,  Yayi regagne  le cœur d’un ancien fan. En tout état de cause,  il devra faire contre mauvaise fortune,  bon cœur.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 04:57

(Les investisseurs étrangers attendent cela pour venir au Bénin)

 

Dans le processus de résolution de l’affaire d’escroquerie financière des 4 milliards de l’iranien Sadrollahi orchestrée à la Boa-Bénin, la presque totalité des acteurs qui y sont impliqués tournent les yeux vers une seule personne. Il s’agit du garde des sceaux qui selon ces personnes doit enfin sortir de son mutisme pour que la Boa-Bénin puisse définitivement tourner dos au démon qui le suit. Mutisme inquiétant et suspect quand on prend la mesure des derniers faits enregistrés ces temps-ci par-ci par-là. Sinon comment comprendre le statu quo qui s’observe dans cette affaire de vol alors que les responsables de cette banque affirme avoir fait tout de leur possible pour permettre l’homme d’affaires Sadrollahi de rentrer en possession de ses 4 milliards ? Ce qu’il y a retenir du côté des responsables de la Boa-Bénin, c’est au  ministre de la justice, Victor Topanou, que revient le pouvoir d’agir afin que la justice puisse permettre à Sadrollahi de rentrer dans ses droits. Donc, si la situation en est actuellement au blocus, c’est parce que le ministre Topanou ne fait rien pour qu’on connaisse enfin l’épilogue de cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Aussi en est-il des mêmes remarques venant de l’entourage de l’homme d’affaires iranien, Sadrollahi. Celui-ci estime que tout est bloqué au niveau du parquet où la volonté politique doit plus se manifester pour que les 4 milliards soient définitivement accessibles à l’Iranien et du coup permettre une ruée des investisseurs étrangers vers notre pays qui n’a besoin que de cela. Étant donné  qu’il est le chef de la justice, il doit jouer sa partition pour que la justice rende le droit et fasse triompher la vérité. C’est ce qui fait les chefs, leur capacité à pousser à la résolution de toute ambigüité. Le ministre Topanou doit, dès à présent, savoir que certaines personnes s’échinent à dire c’est parce que le Pdg de cette banque, Paul Deraumeaux, est un ami de Boni Yayi que le ministre Topanou laisse les choses se faire or, avec un tel comportement, il n’est pas en train de rendre service au chef de l’Etat dans sa quête du Bénin émergent. En agissant au plus vite pour le retour des 4 milliards dans les mains de leur propriétaire, il pourra amener ces investisseurs étrangers qui mettent en garde leurs homologues de venir au Bénin. C’est aussi simple que cela car 4 milliards ne valent rien devant le flux d’investissements qui sont en stand-by. Voilà autant de choses qui ont amené le garde des sceaux à monter au créneau. Ne pas le faire, c’est donner raison à ceux qui ne cessent d’affirmer que toute affaire en justice n’aboutit jamais lorsque cela n’arrange pas le gouvernement en place. Et cela, le ministre ne voudrait pas être le premier à le piétiner à moins qu’il veuille démontrer le contraire. De toute façon des Béninois sont suspendus à ses lèvres. Affaire à suivre donc !!!

 

Yorou N’GOBI

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:21

A dater de  ce jour jeudi 1er Octobre 2009, écoles et collègues ouvrent leurs portes sur toute l’étendue du territoire national. Prévu pour démarrer depuis le 14 dernier, la rentrée sera effective dès aujourd’hui puisque les petits plats ont été mis dans les grands pour assurer aux enseignants et élèves une bonne reprise des classes. Reprenons donc la route des écoles, des collèges et plus tard des universités, avec la foi et la conviction que les dictatures et les impostures passent, mais que la Nation reste.

Reprenons donc la route des écoles, des collèges et plus tard des universités, avec  une vigilance de combat plus accrue contre les scénarios de diversion et les techniques du dilatoire qu’utilisent  Yayi Boni et ses sbires.

 

Message aux acteurs de l’école béninoise

 

Chers compatriotes, Béninoises et Béninois,

Chers compatriotes, acteurs de l’école béninoise,

 

Demain, une nouvelle année scolaire s’ouvre. Malheureusement, comme l’an passé, elle s’ouvre avec de grandes interrogations au sein des usagers de l’école. Interrogations de nos jeunes apprenants, quant à leur avenir aussi bien dans les conditions de formation que de l’après formation ; interrogations des enseignants, aussi bien  sur leurs conditions de vie de plus en plus précaires, que sur leurs conditions de travail chaque jour, toujours plus dégradée ; interrogations des parents sur la qualité de l’école qui leur revient de plus en plus chère, malgré le battage médiatique orchestrée sur de prétendues mesures de « gratuité de l’école » et « d’amélioration des conditions de vie des enseignants ».

Le régime Boni Yayi est si bien conscient de telles inquiétudes que, pour conjurer les prémisses d’une année scolaire perturbée, il a grossièrement tenté de contourner les organisations syndicales d’enseignants, en orchestrant de ces rencontres massives et folkloriques qu’on lui connaît désormais, sans oublier de faire le montage de « rencontres régionales ». Mais il a échoué. C’est donc contraint et forcé par le caractère têtu de la réalité, qu’il a du renouer contact avec ces organisations syndicales.

Tout cela constitue le meilleur symbole d’une politique gouvernementale fondée sur l’improvisation, les effets d’annonce, les coups tordus et une absence totale de rigueur dans l’analyse des problèmes et des solutions à leur apporter. Les maux dont souffre cruellement l’école béninoise d’hier et d’aujourd’hui, auraient pu trouver des solutions plus hardies, si le gouvernement et son chef ne faisaient pas preuve d’incompétence notoire et ne se complaisaient pas dans une politique hasardeuse, précaire, incohérente, insipide et dont le levier principal ne se résumait pas à la démagogie et à la ruse. Sinon, comment comprendre, qu’un gouvernement, à répétition, et dans tous les secteurs, prend toujours des engagements solennels et publics, conjure le peuple à lui faire confiance, puis ne se résout à respecter lesdits engagements que contraints, le dos au mur ? Ce mode de fonctionnement reste très unique dans le monde et très spécifique au régime dit du « changement ». Heureusement, aujourd’hui, contrairement aux années antérieures, le peuple connait mieux le régime auquel, il a à faire : les scénarios de diversion et les techniques du dilatoire ne trompent plus personne.

 

Le gouvernement et son Chef ne prennent pas la question de l’école béninoise au sérieux. Ils oublient que l’école est d’abord une institution. Elle ne saurait être gérée par coups tordus successifs, avec des préoccupations électorales comme aiguillon principal. Les acteurs de l’école ne sauraient accepter que cette institution soit désorganisée, politisée à outrance, manipulée à volonté, pour, à terme, être détruite. Il n’est pas admissible que la responsabilité régalienne de l’Etat soit galvaudée par un Chef de gouvernement, qui n’a pas encore démontré, depuis plus de trois ans qu’on attend, le moindre sens de l’Etat. Le Peuple béninois ne veut pas tout, tout de suite. Les acteurs de l’école ne veulent pas tout, tout de suite. Ce que chaque béninois souhaite, c’est des responsables crédibles, qui respectent volontairement leur parole, des responsables crédibles qui réfléchissent avant d’agir ou de s’engager, des responsables qui pensent et conçoivent avec les acteurs concernés, une vision, un itinéraire, un plan qui rassurent et qui fondent une espérance. Le peuple ne veut pas de magiciens, créateurs d’illusions par excellence, spécialiste des acrobaties et des prestidigitations aux effets précaires.

 

Chers élèves et les étudiants,  

Vous voulez une école dynamique, cadre d’expression de l’idéal républicain d’égalité pour tous, qui vous prépare à intégrer une société en pleine mutation. Nombre d’entre vous, n’arrivent pas à fréquenter l’école, le collège ou la faculté, parce que pris dans les tenailles de la faim. Certains d’entre vous restent dans leurs maisons ou villages après le bac, parce que ne sachant pas où loger ou comment payer un loyer à Cotonou ou à Parakou. Les inégalités sociales s’expriment sur le terrain de l’école, d’une manière d’autant plus dramatique que, plus tes parents sont pauvres, moins tu as des chances de réussir, puisque le gouvernement dit du « changement » ne comprend pas qu’il faut des mesures spécifiques pour les foyers pauvres ou indigents, alors que ces foyers regroupent au Bénin l’écrasante majorité de la population. Le gouvernement dit du « changement » préfère des annonces « en milliards » qui ne changent rien de fondamental dans la vie des plus souffrants.

 

Quant à vous enseignantes et enseignants de tous ordres, à travers vos organisations syndicales, vous avez clairement annoncé les couleurs. On peut en déduire le sens de vos  légitimes combats. Vous ne voulez plus continuer d’être les essuie-pieds de la Nation. Vous ne voulez plus être victimes des promesses démagogiques. Vous voulez réduire la précarité de vos conditions de vie et de travail, à travers une véritable politique de revalorisation progressive de votre profession. Vous voulez aussi et enfin, jouir de plus de sécurité et de justice, par exemple, en étant préservés des mesures arbitraires et politiciennes d’affection ou de nomination, mesures qui ont pris une ampleur particulière ces dernier mois et semaines.

 

Il vous appartient et il nous appartient d’expliquer ces choses à notre peuple, au quotidien, afin que ne trouve point de terrain fertile, la cynique tactique gouvernementale qui consiste à exposer à la vindicte populaire les acteurs de l’école (notamment les syndicalistes) qui osent exprimer vos légitimes revendications.

 

En tout état de cause, l’Union fait la Nation, professe l’urgence de nouvelles perspectives à donner à notre peuple, à l’antipode de la politique de médiocrité généralisée et de mise à mal de tous les équilibres essentiels dans notre pays - moraux, sociaux, économiques et politiques -. Il nous faut une autre politique et d’autres acteurs politiques, qui ont plus de compétences et qui peuvent mieux conduire notre barque nationale, avec assurance, avec un sens aigu de l’écoute et du dialogue, au-delà du vacarme de la propagande, dans un monde de plus en plus complexe, qui exige plus de compétences techniques dans toutes les matières de la vie d’un pays.

En attendant, nous demandons au gouvernement, de respecter sa propre parole et ses engagements, si tant est qu’il a le moindre souci pour l’avenir de notre jeunesse et de notre pays.

Les travailleurs en général et particulièrement, le monde enseignant, les élèves et les étudiants, les parents d’élèves et d’étudiants ne doivent pas payer pour les fautes du gouvernement, qui a souvent fait des options aventuristes, immatures, incohérentes et incompétentes au lieu d’une politique réfléchie et durable. Les conclusions de la dernière mission du Fonds Monétaire International au Bénin, constituent un cinglant désaveux, non pas pour les légitimes revendications des travailleurs, mais pour l’incompétence du gouvernement à les satisfaire, avec rigueur et cohérence. 

Reprenons donc la route des écoles, des collèges et plus tard des universités, avec la foi et la conviction que les dictatures et les impostures passent, mais que la Nation reste.

Reprenons donc la route des écoles, des collèges et plus tard des universités, avec  une vigilance de combat plus accrue contre les scénarios de diversion et les techniques du dilatoire qu’utilisent  Yayi Boni et ses sbires, dont les seules préoccupations aujourd’hui, consistent à amadouer et à mystifier le peuple pour lui arracher un second mandat afin de continuer à vampiriser le pays et ses ressources.

 

Restons unis pour sauver la Nation et son système éducatif !

Restons vigilants pour empêcher la destruction de l’idéal républicain d’une école au service du peuple !

Restons sereins pour qu’à chaque instant, nous puissions distinguer les intérêts de notre peuple et les défendre avec rigueur, vigueur et esprit de suite !

Restons mobilisés pour sauver notre Démocratie et instaurer une gestion plus rigoureuse et plus équitable de nos richesses nationales !

Au-delà de tout cela, nous vous souhaitons une bonne rentrée et surtout beaucoup, beaucoup de courage. L’Union fait la Nation restera solidaire de vos légitimes combats d’aujourd’hui et de demain.

Je vous remercie.

Cotonou, le 30 Septembre 2009

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:14

(La preuve qu’il n’y a jamais accordé d’importance)

Décidément, il faut croire que  la semaine dédiée à la paix n’a pas été de tout repos pour le docteur Boni Yayi. Bien au contraire, ça a été la semaine de tous les dangers et de tous les affronts. C’est d’abord le maire de Porto-Novo qui a refusé ouvertement d’accepter   de jouer le jeu de la transmission de flambeau de la paix. Pour lui, en plus du fait que le moment était mal approprié, il y avait que l’objet  de toute cette débauche d’énergie, en total contradiction avec la réalité, ressemblait plus à du folklore, à de la distraction qu’à autre chose. Il n’était donc pas question selon Osséni Moukaram  de se prêter à un quelconque jeu dont le but inavoué est  de faire une opération de charme politique dans un environnement  délétère et vicié par le pouvoir. Cette réaction a  déclenché des contre -réactions du côté des pro-Yayi qui  ont vu en cet acte du maire de Porto-Novo une injure à notre démocratie et surtout au climat du dialogue qui l’a toujours présidé. Les langues se sont alors  plues à critiquer mais rien n’y fit. Le maire de Porto-Novo persista et signa. On en était alors aux prémices des déconvenues à venir  du chef de l’Etat au cours de  cette semaine dite de la paix. Par la suite une fois que la semaine a été lancée à Cotonou, c’est la bruyante absence de l’opposition qui s’est fait remarquer au cours des différentes cérémonies. A aucun colloque, à  aucun séminaire, à  aucune rencontre, l’ombre  d’un opposant  n’a été signalé. Attitude de défiance et de méfiance ouverte,  démontraant  au grand jour les malaises  que connaît le Bénin politique sous le Gouvernement du Changement et le refus  des autres acteurs de la classe politique de servir de faire valoir, de bêtes de foire. Ainsi se déroulait le deuxième couac de la semaine de la paix. Pour le troisième et avant dernier événement de cette fameuse semaine de la  pais plutôt mouvementé, c’est encore le refus du maire président  Nicéphore Dieudonné Soglo de  prendre part à la cérémonie officielle de clôture et là, seul El Hadj Malèhossou officiellement Rb était venu  doper le moral d’un Yayi en quête, à ce moment -là, d’un peu plus d’indulgence.  Malgré cette présence, c’est plutôt les commentaires acerbes des journaux proches de l’opposition qui ont hanté les discussions. Mis sous autant de pressions, le président  de la République   aurait-il craqué lors de la cérémonie de clôture ? Toujours est-il que le symbole de la flamme  de la paix est resté longtemps en rade au Palais des Congrès  de Cotonou après que le chef de l’Etat et son protocole ont quitté les lieux.  Boni Yayi   avait simplement  oublié de réclamer, en tant que  gardien de cette nouvelle flamme pour la paix, de savoir ce que devenait la représentation physique de la paix. Ce n’est qu’après   s’être ébranlé vers la Présidence de la République  qui est à peine  à une minute du lieu de la manifestation que le protocole s’est rendu compte que le symbole de la paix avait été laissé sur une table perdue du présidium  de la cérémonie officiellement marquant la fermeture de la semaine de la paix. C’est donc sirène hurlante et la paix au ventre que  ces fonctionnaires ont rué vers le Palais des Congrès car heureusement pour leur plus grand bonheur, l’objet de toutes ces agitations n’avait pas été repéré par quelques badauds en quête d’objets rares.  Ce  qu’il faut retenir principalement, c’est que Yayi lui-même est conscient qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond  dans sa gouvernance. Et c que cette chose  peut être une cause des critiques acerbes formulées à son encontre par l’opposition déclarée ou  non. A dix huit mois de la prochaine échéance et dans un climat qui n’a rien d’apaisé, la démarche qui devrait sous-tendre les actions du chef de l’Etat devait réunir plus que diviser. Ce n’est hélas pas ce qui s’est passé la semaine de la paix.

Eric Djangoun

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:05

Même s’il est de notoriété publique que le président Boni Yayi ne respecte pas les engagements qu’il prend, bien des Béninois ont été surpris de le voir dribbler Mathieu Kérékou au sujet de la promesse qu’il lui a faite d’envoyer à nouveau le Colonel Simon Idohou aux Nations Unies  comme l’avait fait le Général Kérékou courant août 2006. Pour la petite histoire, il faut rappeler que c’est Boni Yayi lui-même  dans sa quête effrénée du soutien du Général en vue de sa réélection en 2011, qui a proposé à son prédécesseur  de corriger toutes ses erreurs. Le retour  de Simon Idohou aux Nations Unies entrait dans le cadre de cette liste d’erreurs que Boni Yayi tenait à corriger. Quoi de plus normal pour obtenir un sourire du Général ? Chose curieuse, c’est le syndicat des diplomates appuyé par les médias qui monte au créneau pour dénoncer quelque chose qui est censée être frappé du sceau de secret d’Etat pour avoir été arrêté entre 03 personnes, Mathieu Kérékou, l’épouse du colonel Idohou et le président Boni Yayi. Il n’en fallait pas plus pour que tout le monde comprenne  que c’est Boni Yayi lui-même qui se cache derrière la grogne des syndicalistes et la détermination des médias à dénoncer cette nomination.

Les dessous d’une affaire qui dépasse Yayi lui-même

Même si la ruse, les dribbles et la parole non tenue font partie du quotidien de Boni Yayi que certains appellent affectueusement le ‘’Lionel Messi du football politique béninois’’, il est aujourd’hui  une réalité après nos enquêtes que le grand dribbleur a été pris dans un jeu qui lui est totalement insondable. En effet, il semble que Boni Yayi pour une première fois, était sincère avec Kérékou avant de se voir otage du ministre Jean-Marie Ehouzou  et les autres gourous et carriéristes de la diplomatie béninoise. A la base de cette hostilité des requins du ministère des affaires étrangères quant au retour d’Idohou aux Nations Unies, se trouve la nébuleuse, le dossier  vente d’une partie de la mission du Bénin à New York.

De quoi s’agit-il ?

C’est entre 2003 et 2004 que le génie béninois a poussé l’apatridie loin en vendant à un juif américain une partie du domaine de la Résidence de la mission du Bénin à New York. C’était sous l’ambassadeur Adéchi. Comme il s’agissait d’une affaire de gros sous d’environ 4 milliards de francs Cfa, tous les ‘’gourous’’ de la diplomatie béninoise ont été mouillés. Chacun avait pris sa part. Du ministre sous lequel le deal a été pensé à certains cadres du ministère en passant par celui  qui a signé la vente, chacun avait pris son ‘’gombo’’. Qui 200 millions, qui 300 millions, qui 500 millions, tous avaient les mains liées  et il ne fallait donc pas que cette affaire éclate. Mais le représentant de la mission de la Guinée informé de la vente a été un peu bavard en informant son patron, feu Lansanna Conté de ce que ses voisins béninois à New York venaient de bazarder une partie de leur patrimoine. Et c’est le Général Conté qui mit la puce à l’oreille de son collègue Kérékou. Pour voir clair dans ce dossier et éviter que les diplomates, tous mouillés ne lui présentent un rapport tronqué, le président Kérékou décide d’envoyer aux Nations Unies l’époux de sa chargée de missions qui est d’ailleurs son frère d’arme. L’un des objectifs assignés au colonel Idohou est rigoureusement de veiller à ce qu’un rapport détaillé renseigne le président Kérékou de toutes les personnes impliquées dans cette affaire lugubre. Du coup, le représentant devenait pour Jean-Marie Ehouzou, Adounmassè, Madame Diallo, Rogatien Biaou et tous les autres gros bras de la diplomatie béninoise, la bête à abattre. Mais kérékoun, en dehors du rapport accablant qu’on lui a envoyé, n’a pas pu procéder  rigoureusement à la phase punitive relative à ce dossier. Entre-temps en 2006, Boni Yayi vînt au pouvoir et Madame Diallo, très impliquée dans le dossier, devint la patronne de la diplomatie béninoise. Très vite, elle envoie l’autre bras du dossier, Ehouzou remplacer le colonel Idohou, celui-là même qui a voulu mettre à nu les combines de nos diplomates. Ainsi en dehors du pauvre Guèdègbé, alors chef service financier de la mission qui croupit aujourd’hui dans casernes de la prison civile de Cotonou, le dossier est parti pour être classé sans suite. On en est là quand la sueur du contribuable béninois, très revancharde veut réclamer justice dans le cadre du dossier ‘’ vente d’une partie de la mission aux Nations Unies’’ au travers un éventuel retour en poste de l’incorruptible en uniforme Simon Idohou. Voilà qui a fédéré l’énergie des vieux briscards de la diplomatie béninoise dans un sursaut d’instinct de conservation pour éviter que tombe la sentence.

Le syndicat abusivement utilisé

Dans un élan corporatiste, le syndicat des diplomates béninois composé de jeunes cadres décidés à donner à la diplomatie béninoise ses lettres de noblesse, Chite Ahovê et ses hommes informés du retour de Monsieur Idohou se sont soulevés. Ils n’ont pas tord puisque pour eux, l’essentiel aujourd’hui est de voir dans nos représentations à l’étranger rien que des diplomates de carrière. Mais ces jeunes n’ont pas fait attention au fait que leurs aînés, tous proches de la retraite, avaient dans le dossier Idohou un autre objectif de suivi. Les gourous tapis derrière les jeunes syndiqués voulaient coûte que coûte utiliser  cette jeunesse pour régler la question du gros pavé qui revenait  se mettre de travers dans leur gorge. Le jeune talentueux diplomate et fougueux syndicaliste, Chite Ahovê s’est laissé aller au projet funeste de ces anciens oubliant que l’essentiel aujourd’hui a trait au cas de Guèdègbé qu’il faut faire sortir de la prison et clarifier la nébuleuse,  la vente du domaine du Bénin à New York, qui suit la diplomatie béninoise depuis 1993 comme une sale grippe. Dans ce dossier, rien ne saura enlever de la tête du contribuable béninois qu’un collège de la branche bandite et voyoue de la diplomatie béninoise a pris pour ses intérêts égoïstes celui de vendre une partie d’un domaine qui revient au Bénin. Dans nos prochaines parutions, nous allons, pour étayer notre argumentation, procéder à la publication du rapport que la commission qui a traité le dossier a déposé au président Kérékou. Et le syndicat verra que les vrais loups sont dans la bergerie depuis la nuit des temps et que l’affaire Idohou et l’histoire des passeports ne constituent pas ce qui peut retenir leur attention. Affaire à suivre…

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 22:16

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » dit Lavoisier. Cette loi vient d’avoir un champ d’application favorable avec la délocalisation du ministère du travail et de la fonction publique (Mtfp) qui a décidé de faire du vieux bâtiment du ministère des affaires étrangères son nouveau cadre de travail. C’est ainsi qu’une délégation du Mtfp a effectué hier, mardi 29 septembre 2009, une visite guidée des locaux abandonnés depuis peu. A la tête de la délégation, il y avait : le ministre Kint Aguiar, son homologue de l’urbanisme François Noudégbessi, le DC du et bien d’autres personnalités des trois ministères suscités. Après une visite minutieuse des locaux des 4 étages que compte le bâtiment, les membres de la délégation ont pu se rendre compte de son état piteux et désastreux. C’est au cours du point de presse que le ministre Kint Aguiar a expliqué la quintessence du déplacement. Pour le ministre du travail, il s’agit d’honorer une des revendications des centrales syndicales qui ont fait de la délocalisation dudit ministère une question sine qua non. Ce qui a amené le ministre Kint Aguiar a fait la genèse des démarches menées dans le sens de la délocalisation du conseil des ministres d’avril 2009 qui a attribué l’ancien bâtiment du Mae à son ministère jusqu’à sa communication au tout dernier conseil des ministres. Aussi a-t-il affirmé qu’il s’agit de descendre sur le terrain pour constater de visu que l’ancien bâtiment du Mae a été libéré. Libération qui va permettre le démarrage des travaux pour réhabilitation à la remise de site à l’entrepreneur devant exécuter les travaux. Estimé à près d’un milliard de F Cfa, les travaux de réhabilitation de ce bâtiment vont durer 8 mois. Par la suite, il a rassuré les uns et les autres que lesdits travaux vont incessamment commencer. Raison pour laquelle il a ajouté que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les travailleurs du Mtfp puissent intégrer leur nouveau bâtiment pour de meilleurs rendements. A cet effet, un comité de suivi regroupant des agents du ministère du travail et de la fonction publique, du ministère de l’urbanisme et du ministère des affaires étrangères va être mis sur pieds pour la bonne exécution des travaux.

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 21:58

Samedi dernier au cours d’un meeting de remerciement de François Noudégbessi  pour son retour au gouvernement, le promoteur de l’hôtel Eldorado, da Silva, a remercié ce dernier parce que selon le vieux, c’est grâce à cet homme que le projet de lutte contre l’érosion côtière a abouti. Pour quelqu’un qui connaît de long en large ce dossier, de tels propos ressortent comme une distorsion de la vérité  qu’il convient de rectifier afin d’éviter aux jeunes générations   les mêmes erreurs que leurs ainés. Si pour se faire une place au soleil, des gens ont tendance à tout ramener au seul pouvoir du Changement, le dossier du projet de lutte contre l’érosion côtière n’en sera pas le cas. En effet, c’est en 1986 qu’un ministre  du plan d’alors avait posé la question de l’érosion côtière non seulement au Bénin mais aussi au Ghana, au Togo, en Cote d’ivoire, bref dans la sous-région. Cette proposition révolutionnaire a fait des émules et ce ministre de renommée internationale avait presque vu abouti le projet qui aurait pu sauver les populations côtières des désastres de l’érosion depuis des années quand un an plus tard soit en 1987, le projet a vu son géniteur être appelé pour d’autres fonctions au niveau international et que le président Kérékou a permis. Cela a été un coup dur car cette même année-là, une rencontre internationale sur  le projet devrait avoir lieu et boucler le dossier. Toute chose qui a fait que le projet a connu une léthargie de 1987 à 2005, et donc oublié. Il a fallu attendre 2005 pour voir le projet renaitre de ses cendres avec le retour aux affaires, au gouvernement du pionnier du projet, c’est-à-dire Zul-kifl Salami de nouveau comme ministre du plan. Et c’est ainsi que l’homme revenu et ayant pris à bras-le-corps le dossier, ce dernier a repris grâce à son carnet d’adresses et de connaissances bien achalandées qu’il a fait jouer. Malheureusement, Zul-Kifl ne verra plus encore le projet aller à son terme sous sa direction puisque son patron, le général Kérékou et lui, ont dû quitter le pouvoir au soir des élections de mars 2006. Yayi manquant de tact et de personne pouvant permettre l’aboutissement du dossier. C’est pourquoi il s’est replié sur le seul homme qui connaît les tenants et les aboutissants du projet de lutte contre l’érosion côtière. Ainsi donc, il aura fallu que Yayi fasse appel à Zul-Kifl Salam, toujours prêt à servir son pays, pour que l’homme mette toute son expertise pour redonner un nouveau souffle au projet de lutte contre l’érosion côtière. A bout de conseils, d’apports personnels, de relations avec les plus grands investisseurs de ce monde et de sa maestria dont lui seul en a la maîtrise, Zul-Kifl a réussi enfin  à faire aboutir le dossier dont d’aucuns n’hésitent pas à vouloir mettre à leur actif. Surtout que même vieux comme da Silva, on se confond et on mélange les pédales sur certains pans de l’histoire, il nous revenait de faire la lumière sur les faits de la genèse du projet de lutte contre l’érosion côtière. Mieux, il nous revient de rétablir la vérité, qu’on la mette à la face du monde afin que les Béninois et le monde entier sachent réellement ce que vaut le ministre Zul-Kifl dans le dossier de lutte contre l’érosion côtière. De toute façon, comme le dit le Malien Amadou Hampâté Bah : « nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple. Car un peuple sans histoire est un monde sans âme ». Noudégbessi a beau jacasser, il ne serait que le 6ème pneu secours de ce dossier.

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 21:44

(Ils lui ont dit des vérités qui ont failli crever ses yeux)

Invités par le chef de l’Etat via le secrétariat particulier de l’Assemblée, les députés de la mouvance, Fcbe élargis aux transfuges, arrivés aux environs de 19 heures au palais de la Marina, ont vu devant eux un géant buffet. La fête allait être très belle pour le bonheur de Boni Yayi et des papilles gustatives des députés mais ceux-ci n’avaient pas un problème d’estomac. Ils veulent du chef de l’Etat, un débat sérieux sur les problèmes de l’heure. Et pour manifester leur regret face à l’hypocrisie grandissante d’un chef qui les prend pour de simples papiers hygiéniques, les députés Fcbe décidèrent de sortir de la salle du peuple du palais de la Présidence. Il y eu une concertation dans la cour à l’issue de laquelle, ils désignèrent l’honorable Dassoundo dire de vive voix au chef de la mouvance leur regret de venir à son festin. Choqué d’être humilié de la sorte, Boni Yayi, dans un courage indien de faire passer néanmoins son message, fait appel à l’une de ses ruses habituelles. Il sort de la salle et demande à recevoir les députés en audience.

                             Le face à face explosif

Les députés, à moitié satisfaits de décrocher enfin une occasion de cracher leur vérité au chef, ont pris tour à tour la parole. Ils ont été unanimes sur les mépris dont ils sont l’objet de la part du président Boni Yayi, de ses ministres et des courtisans de la cour royale Yayi.

                          Conflit députés-ministres

Les députés Fcbe s’étonnent aujourd’hui d’avoir pour redoutables adversaires, les ministres de Boni Yayi qui utilisent les moyens de l’Etat pour les écraser. Un comportement désobligeant à plus d’un titre et qui curieusement a la bénédiction du chef de l’Etat lui-même. Car et c’est le lieu pour les députés de rappeler à Boni Yayi qu’il se comporte lui-même comme candidat contre chacun d’eux aux prochaines législatives. C’est lui qui sait aller donner de l’argent, parler à leurs électeurs sans même prendre le soin de les associer à l’organisation de son accueil. Triste constat. Et tout ceci n’est que la partie visible de l’iceberg de ce qu’ils reprochent à la personne même du chef de l’Etat qui est, comme à leurs yeux, une curiosité.

                       Les députés comme les sous-hommes devant les ministres

L’autre mésaventure des députés Fcbe a trait au traitement dont ils sont l’objet devant les collaborateurs de Boni Yayi en l’occurrence ses ministres. Rêvant de remplacer chacun dans sa localité, le député Fcbe en face, les ministres qui n’ont d’ailleurs pas d’égard pour ses élus ne daignent même pas les recevoir dans leur cabinet quant ceux-ci ont rendez-vous avec eux. Sur bien de sujets tels que : l’histoire des machines agricoles, celle des dons récemment faits aux musulmans dans le cadre du jeûne, les ministres de Yayi font tout pour éloigner au mieux les députés de ces genres d’initiatives. Une preuve éloquente de ce que Yayi leur dit en l’absence des députés. Peut-être même qu’il  aurait investi chaque ministre du gouvernement de bousiller le ou les député(s) Fcbe de sa localité. Les dernières élections municipales viennent comme pour renforcer la série d’accusations étalée par les députés. Le triste et amer constat est là que les coordinations départementales ont été confiées par le chef de l’Etat exclusivement à ses ministres comme si les députés Fcbe étaient tous devenus de faux garçons qui n’avaient aucun crédit aux yeux de Boni Yayi.

                       La ruse habituelle de Yayi

Face à cette avalanche d’accusations ô combien fondées, le chef de l’Etat a fait convoquer en urgence tous les ministres au palais. Il voulait se dédouaner en faisant croire aux députés qu’il n’a jamais été au courant du mépris dont ils sont l’objet de la part de ces ministres. Mais les députés connaissent bien ce disque qu’ils estiment rayé. Passé cette étape, le chef de la mouvance a repris avec son vieux discours flatteur en chantant aux députés qu’il les porte dans son cœur, qu’ils sont ses meilleurs collaborateurs et que c’est sur eux que repose sa politique de gouvernance. En entendant ses mots, les députés ont compris que le chef ne veut pas changer. Ils ont reconnu dans ce rôle l’artiste Yayi. L’homme qui veut les endormir le temps qu’ils s’éclipsent de sa vue. Une fois encore, le mercure est monté dans le thermomètre. C’est à peine qu’ils ne l’ont pas hué. Mais Boni Yayi continuait dans le genre : ‘’Je verserai mon sang pour vous’’. En somme, une de ses recettes favorites pour se tirer d’affaires quand il se sent coincé, pris en flagrant d’élit de prendre les autres pour des rats ou simplement pour des briques de 15 ou autres bois de coffrage.

                          Le repas abandonné

Pour se convaincre malgré tout qu’il a réussi à mettre les députés dans son sac, le chef de l’Etat a insisté que ses hôtes viennent au moins prendre ce dîner avec lui. Il sonnait 1 heure 10 minutes du matin pour un repas destiné pour 20 heures du soir. C’est donc avec dédain que les députés, par respect pour l’autorité qu’il incarne, ont jeté un à trois coups de fourchettes dans les plats déjà refroidis comme le museau d’un chien. C’est donc dans cette ambiance de regret avec une légère fierté d’avoir dit en chœur des vérités à Boni Yayi que les députés Fcbe élargis aux autres transfuges ont quitté le palais hier aux environs de 1 h 30 minutes en disant chacun, dans son cœur, : il ne changera pas mais il nous sentira en 2011.

 

Aboubakar TAKOU

 

 

 

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 03:29

Le Changement annoncé en 2006 par Yayi et qui a favorisé son élection, n’est aujourd’hui qu’un slogan. Et pour cause, en plus de la pauvreté qui gagne du terrain au jour le jour au sein de la population, on remarque que sous Yayi,   la mauvaise gestion, l’improvisation et la navigation à vue   sont érigées en mode de gouvernance. Du moins, c’est le constat fait par le Fonds mondial international (Fmi) à travers sa mission qui était à Cotonou du 12 au 14 septembre dernier. En effet, le rapport de la commission du Fmi fait état d’un trou de 394 milliards Fcfa sous le Changement. Une gaffe due à la mauvaise gestion selon les conclusions du rapport des experts de l’institution financière. Une situation qui fait monter l’adrénaline dans le sang des syndicalistes et qui dresse les cheveux sur la tête du contribuable béninois quand on sait que la plupart  des revendications des travailleurs sont restées sans suite et que le panier de la ménagère se détériore davantage. A bien analyser la situation, on se rend compte que ce sont les exonérations fantaisistes faites par le gouvernement à certains opérateurs économiques d’obédience cauris   qui sont à la base de cette perte de 394 milliards Fcfa pour l’Etat béninois. Voyant le rapport suffisamment accablant pour Yayi, les caciques du régime se sont empressés de ranger le rapport dans les tiroirs. Mais c’est sans compter avec la détermination de votre journal qui a déjà mis en branle sa cellule d’investigation afin de déterrer le rapport des tiroirs ou autres cachettes où il serait enfoui histoire d’informer le peuple béninois sur la façon dont ces maigres ressources sont dilapidées sous le Changement.  Avec ce rapport, on s’aperçoit que l’émergence et la bonne gouvernance prônées sous Yayi ne sont que des prétextes pour sucer jusqu’à la moelle des os le peuple béninois. A ce sujet, certaines indiscrétions disent même que le président de la République et son entourage seraient en train de préparer 2011 avec les sous disparus. Nous reviendrons plus amplement dans nos prochaines parutions sur le rapport.

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !