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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 01:24

Lydia Touré

Le dernier dossier en date à Parakou  et  qui fait grand bruit est  celui du lait frelaté. En effet, dans le cadre du mois sacré de jeûne de la communauté musulmane de Parakou, le chef de l’Etat aurait envoyé  une cargaison de produits laitiers dans l’optique de rendre plus gaie la rupture du jeûne des fidèles de la ville. Une bonne initiative en soi, à laquelle le Prince du Changement sacrifie depuis maintenant 4 ans. Pourtant cette année, cette initiative a tourné court. En effet,  les boites de lait concentrées expédiées par Yayi  et distribuées avaient depuis juin passé la date de péremption et étaient devenues impropre à la consommation. Or, nombreux sont les fidèles qui sans faire attention, se sont mis à consommer le lait avant de constater qu’à la différence des autres laits de la même nature, le lait de Yayi  était d’une texture curieuse, trop concentré voire constipé. Un lait qui aurait selon certaines sources,  fait l’objet d’une saisie  de la part des services de la douane et qui aurait été déversé sur les consommateurs sans au préalable avoir vérifié la date de péremption. Du coup, c’est l’intention qui est derrière cette donation qui fait débat. Les plus radicaux soupçonnent le chef de l’Etat d’avoir  voulu leur gâcher le jeûne,  tandis  que les ‘’pros Yayi’’ quant à eux accusent les services chargés de la distribution,  d’avoir substitué les produits donnés par Yayi  par d’autres produits saisis chez un opérateur économique depuis des lustres. Quelque soit le bord, des pros ou anti Yayi, il se trouve que  le lait distribué est bel et bien périmé et qu’il a été consommé. Il n’y a donc plus qu’à souhaiter qu’aucun des consommateurs n’en soit affecté.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 01:18

(Ça sent la récidive des éliminatoires de 2006)

Face à un adversaire dont la carte de visite est vierge (une équipe qui n’a jamais joué les éliminatoires), l’expérimentale équipe de Jean Marc Nobilo a montré ses limites et la prestation médiocre livrée par le Onze National démontre que les locaux  vont devoir encore faire du chemin avant de se saisir du maillot jaune. D’ailleurs, il ne pouvait pas en être autrement puisque Jean Marc Nobilo lui-même ne connaît pas sa troupe. Et faute de véritables chiens, il a envoyé des moutons à la chasse.

But de Michaël Poté à la 6ème minute ; une passe décisive et une frappe suite à un contrôle, enchainement de Stéphane Sessègnon; Alla Ludovic Kwamé, très présent chaque fois qu’il a été sollicité sauf sur le but; une tête de Razack entré dans les derniers moments ; Cédric Coréa qui s’est montré serein. Voici le cliché sombre de la rencontre livrée par les Ecureuils 90 mn durant au stade de l’Amitié de Kouhounou hier face au Burundi. Et bien au contraire, l’adversaire qui n’a jamais joué les éliminatoires, a fait un jeu très séduisant, axé sur de courtes passes précises, un quadrillage  remarquable du terrain et quelques déchets dans la finition, puis le but égalisateur de Cédric Amissi 87ème . Attendus de pieds fermes par le public sportif, les Ecureuils ‘’New Look’’ ont laissé ce  public sur sa faim. Dans un jeu ponctué de déchets, de maladresses et assez de passes à l’adversaire, cette équipe; si le Bénin est convaincu d’être au Gabon et en Guinée Equatoriale en 2012, n’a plus le droit de continuer les éliminatoires.

L’ombre de Mouri plane sur Makarimi.

Mouri Ogoubiyi a encore sa carte à jouer dans cette équipe. Au vu de ce qui est produit comme jeu par l’équipe expérimentale en général et particulièrement  par celui qui a arboré son numéro fétiche 11, tous ceux qui pensent que le Guingampais a sa place parmi les Ecureuils n’ont pas tort. Bénin – Mali, talonnade de Mouri pour Aoudou qui fusille le gardien des Aigles et Bénin- Ghana, passe de Mouri pour Aoudou dans les ultimes minutes pour la victoire béninoise, sont les morceaux choisis pour montrer que l’ex-attaquant des Dragons continue de parler de lui malgré son éviction du Onze national. Son pseudo remplaçant a, pour sa première apparition au sein de la sélection A, montré qu’il est à mille lieues d’être la pièce d’échange valable pour succéder à l’ex-joueur d’Enyemba fc d’Aba.  En gros, on n’est pas sorti  de l’auberge si tant est qu’on tient à la qualification pour la Can 2012. La copie est à revoir et il va falloir refaire appel aux radiés.

Koukou Djima a-t-il encore une place en équipe nationale ?

 La question se pose avec acuité depuis les prestations médiocres  de l’ex-joueur de Soleil Fc et actuel pensionnaire de l’U S Créteil. Hier, le garçon a apporté,  à nouveau, de l’eau au moulin de tous ceux qui pensent que le Cristolien ne mérite plus le maillot Jaune. Egale à lui-même, il n’a fait que répéter les mêmes erreurs de la Can à savoir : mauvaises relances, aucune intelligence dans le jeu et le tout corroboré par la pagaille. Complètement à la rue, il s’est transformé en organisateur et se donnait à cœur joie dans ce rôle qu’il s’est créé puisque le sélectionneur Jean-Marc Nobilo lui-même avait manqué d’assez de lucidité pour discipliner sa troupe sur le gazon vert. A ce niveau, on peut se demander s’il connaît son équipe

Jean Marc Nobilo, un tonneau vide.

En conférence de presse, l’ex-entraîneur du Havre AC a convaincu tout le monde qu’il a de la valeur. Et comme on ne saurait cacher sa nudité à la douche, le match d’hier, son baptême de feu a révélé au grand public, la face peut-être cachée du Français, appelé à gérer l’héritage laissé par son compatriote Michel Dussuyer. Les erreurs de positionnement des joueurs sur le terrain, les mauvais remplacements, l’indiscipline tactique de son équipe sont autant de griefs nourris contre Nobilo. Même si Stéphane Sessègnon a été touché, visiblement sur le terrain, on remarque que Michaël Poté l’est plus. Contre toute attente, il a sorti le Parisien. Mieux, Makarimi Ousmane qui n’avait plus sa place après le quart d’heure, est laissé au grand dam de tout le public. D’ailleurs, Nobilo, au vu de son coaching d’hier, a renforcé les craintes  qu’on avait lorsqu’il prenait cette équipe. Ce que son Cv  démontre amplement.

La qualification compromise.

Dans un groupe en compagnie de la Côte d’Ivoire, vainqueur du Rwanda (3-0) à Abidjan, il faut se dire que l’élimination du Bénin pour la prochaine Can comme ce fut le cas en 2006  après le nul (1-1) face au Soudan, pointe à l’horizon. Seul le premier du groupe passe. Et si l’équipe supposée donneuse de points dans ce groupe parvient à contraindre le Bénin au nul, il y a lieu de se poser assez de questions. Le Bénin a-t-il encore les chances de se qualifier ? Difficile de le dire. C’est vrai que c’est une course marathon mais les trois points d’hier sont capitaux pour la suite du championnat. On  a laissé filer deux points  et l’espoir de se qualifier aussi s’envole. Ce qu’il y a lieu de faire maintenait c’est de délaisser les millions que l’Etat y met pour l’organisation de chaque rencontre. Gabon/ Guinée Equatoriale, ça sent du roussi désormais pour les Jaunes.  

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 07:03

 Annie Léwan

Yayi  était hier au domicile de son prédécesseur,  le Général Mathieu Kérékou, avec lequel il s’est longuement entretenu. Arrivé chez le caméléon aux alentours de 18 heures, c’est après 20 heures que Boni Yayi  a  quitté le domicile de son hôte.  Une rencontre qui s’est déroulée  avec en toile de fond les probables candidats à la prochaine présidentielle et les soutiens indispensables dans ce cadre. Boni Yayi inquiété par la montée  en puissance de ces principaux adversaires, ou supposés tels, est allé demander le soutien de son prédécesseur, histoire  de les contrer de façon efficace.  En effet même absent du pouvoir depuis près de 5 ans, l’ancien chef d’Etat bénéficie toujours d’autant de ferveur qu’il y a quelques années. Son successeur n’ayant  pas su le faire oublier, il peut se targuer d’être l’un des hommes  les  plus connus et courus au Bénin.  Espérant peut-être une transmission par contagion, le chef de l’Etat s’est plusieurs fois rendu chez Tcha, le Kaméléon, chaque fois avec les mêmes  motivations, un soutien officiel. Hier c’était encore le cas, Boni Yayi après avoir longuement parlé de l’actualité, ce qui en réalité ne le préoccupait pas, a finalement abouti à l’essentiel ; comment amener son hôte à lui tenir les mains pour les prochaines joutes électorales. Malgré cet appel pressant, le Général restera aussi énigmatique qu’il l’a toujours été en ne donnant aucune réponse claire. Bien au contraire, c’est avec quelques petites phrases ambiguës qu’il a une fois de plus renvoyé son successeur. Ainsi bien malgré lui, Boni Yayi a dû faire machine arrière en attendant la prochaine fois.

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 06:51
romuald tchoukpa Il sonnait environ 20 heures hier lorsque les braqueurs, à bord d’un véhicule ont une assiégé le périmètre jouxtant la prison civile de Cotonou et environ à 400 mètres du Commissariat central de Cotonou. Leur objectif : une Honda Crv nouveau modèle appartenant au directeur du Pafico-Bénin, une structure qui est sous la tutelle du ministère de l’agriculture. Une fois sur les lieux, l’opération n’a été qu’une question de minutes. Les braqueurs ont commencé par tirer des rafales en l’air semant la panique et il s’en suit naturellement une débandade au sein des habitants de ce quartier et des usagers de ce tronçon qui ont eu la malchance de se retrouver sur cet axe à cette heure précise. Après s’être rendus compte qu’ils sont désormais en territoire conquis pour quelques minutes, ils se sont emparés de leur butin, la Honda Crv convoitée avant de prendre tranquillement la clé des champs sans qu’aucune riposte ne soit apportée à cette agression qui pourtant s’est déroulée au nez et à la barbe des gardiens de la prison civile qui, aux dires de certains témoins de la scène, ont préféré se réfugier auprès des prisonniers sans oser montrer le bout de leur nez. L’autre fait surprenant dans cette histoire est que malgré la proximité du commissariat central, aucun mouvement de réplique n’a été enregistré à ce niveau là aussi. Et l’on se demande finalement dans quel pays nous sommes pour que des braqueurs se permettent le vilain luxe de venir narguer les paisibles populations sans être inquiétés. Il a fallu que les braqueurs disparaissent dans la nature pour que les forces de sécurité apparaissent. Rappelons que dans leur fuite, les braqueurs ont tiré sur autre véhicule 4*4 qui semblait les empêcher dans leur progression. Dieu merci, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Une fois encore, les divorcés sociaux viennent de défier pour la énième fois les forces de sécurité et leur dispositif mis en place pour les traquer en cas d’opérations surprises. Et pourtant, des voix se sont entre-temps levées pour attirer l’attention des responsables de la sécurité de revoir ce dispositif s’étendre à travers toute la ville de Cotonou malheureusement cela tombé dans les oreilles de sourd. Le ministre Souton doit revoir sa copie en urgence.
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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 06:21
(Yayi reçoit une douche à l’Omo et à l’eau de Javel) Comme nous l’annoncions hier monsieur Aboubakari Aboudou a définitivement fait dos à Boni Yayi dont il fut l’un des stratèges politiques au moment de son élection en 2006. Ci-dessous, l’intégralité de sa lettre de démission qu’il a adressée à Boni Yayi le 31 août dernier. Une lettre qui a le mérite de dire tout haut à Boni Yayi ce que tout l’entourage rumine très bas le temps de lui planter un couteau dans le dos parce que fatigué de le supporter. Lisez plutôt la lettre pour comprendre que si le mémo du ministre Lawani a lavé Yayi à ‘’l’Omo Clean’’, cette lettre de démission vient de le brosser à l’Ajax et à l’eau de Javel, La Croix. REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité - Justice - Travail PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE NjRef:017/PR/ CT-CCEPD Cellule de Contr61e de l'Exécution des Projets de Développement (CCEPD) Cotonou, le 31 Août 2010 Le Conseiller Technique, chargé de la Cellule de Contrôle de I’ Exécution Projets de Développement A Monsieur Ie Président de la République, Chef de I'Etat, Chef du Gouvernement. OBJET :Ma démission du poste de Conseiller Technique, chargé de Cellule de Contrôle de l'Exécution des Projets de Développement. Monsieur le Président de la République, Je viens par la présente vous faire part de ma démission du poste de Conseiller Technique chargé de Cellule de Contrôle de l'Exécution des Projets de Développement à compter de ce jour Mardi 31 août 2010. , Cette décision est motivée par les raisons suivantes : Un déficit d'accompagnement de votre part qui a entrainé non seulement la banalisation de la CCEPD à travers la création de commissions parallèles exerçant les mêmes attributions mais aussi et surtout la non implication de la CCEPD lors de vos visites de chantiers et des nombreuses tournées gouvernementales de suivi des projets ; Le manque total de contact entre votre Haute Autorité et son Conseiller Technique que nous sommes depuis notre prise de fonction il y a quinze mois et ce malgré nos innombrables tentatives. Et c'est avec grand regret que nous retrouvons les fiches que nous vous adressons dans les mains de certains de nos collègues; Le blocage des propositions que nous avons faites pour l’amélioration de la conduite des projets de développement. En effet, deux (02) communications initiées dans ce sens depuis août 2009 sont restées sans suite. Cependant certaine des recommandations qui y sont contenues sont mises en œuvre sans notre implication. Nous pouvons citer comme exemple, la nouvelle orientation qui consiste à impliquer les mairies dans la mise en œuvre et le suivi des projets. Le manque criard de moyens de travail: pas matériels roulants, pas de ressources humaines, pas de dotations subséquentes de ressources budgétaires, insuffisance de ressources humaines ... Cette situation perdure malgré nos nombreux plaidoyers ct propositions de solution pendant que des structures nouvellement créées sont pourvues par les services de l'intendance. Face à tout ce qui précède, nous avons fini par nous rendre compte, que c'est notre personne qui pose fondamentalement problème. Cependant depuis mai 2009, avec la nouvelle orientation que nous avons donné à cette structure, beaucoup de résultats ont été obtenus dont entre autres : • la redynamisation de la CCEPD /PR ; • l'organisation effective des tournées ordinaires sur toute l'étendue du territoire; • l'identification des chantiers en difficulté et la recherche permanente des mesures correctives; • l'alerte des autorités à divers niveau sur la nécessité d'achever les nombreuses réalisations en cours en 2010 au lieu de lancer de nouveaux projets (et cela depuis Août 2009) ce qui a abouti à la création d'une commission sur le PIP dans laquelle la CCEPD /PR n'est pas représentée; • l'élaboration d'un plan stratégique de renforcement des capacités de la CCEPD /PR et d'un plan de communication, Nous espérons vivement que notre successeur qui aura certainement de meilleures conditions de travail pourra continuer les nombreuses initiatives que nous avons ébauchées. Recevez, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute Consideration.
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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 06:12

(Le dynamisme du Dg Dendé Affo payant)

Akkilou yacoubou

Il y a quelques années encore, la Caisse Autonome d’Amortissement n’était pas connu du grand public malgré sa mission d’interface entre les bailleurs de fonds et le ministère en charge des finances et les ministères sectoriels, de chargé de la gestion de la dette publique, de la mobilisation des ressources d’emprunt pour le financement de projets de développement, etc. Il a suffit que Adam Dendé Affo vienne à la direction générale pour que les populations commencent par sentir les apports cruciaux de cette structure au gouvernement. Avec une offensive remarquable dans la recherche de financements en vue de la mobilisation des ressources extérieures, la Caa apparaît aujourd’hui comme la structure sur laquelle s’appuie le gouvernement du Changement pour l’atteinte de ses objectifs et ce à travers la réalisation de certains projets de développement. Et pour cause, 115 requêtes de financement ont été adressées aux bailleurs pour le financement des projets et programmes de développement à travers tout le Bénin depuis l’installation du gouvernement du Changement en avril 2006. Il s’agit de projets dans les secteurs de l’éducation, de l’énergie, de la santé des infrastructures, qui sont secteurs sur lesquels repose le développement de tout pays qui se veut émergent. C’est ainsi que la Caa a pu réunir pour le compte de l’Etat béninois des accords de don et de prêt de plus de 800 milliards FCfa. Parmi les autres actions accomplies par la Caa dont l’étude de 630 marchés publics et la gestion ressources intérieures émanant de l’emprunt obligataire Caa 6% 2007-2012, on peut citer les demandes de décaissement adressées aux bailleurs de fonds, estimées à 500 milliards dont FCfa 450 milliards de FCfa ont pu être effectivement mobilisés. En ce qui concerne la gestion de la dette publique, comme l’assure le Dg Dendé Affo, le Bénin poursuit un politique d’endettement prudente et intelligente selon les normes internationales, et payement régulier de ses engagements. Si le gouvernement peut se réjouir de l’aide à lui apportée par la Caa dans l’atteinte de ses engagements, il convient de reconnaître le travail qu’abat le Dg Dendé Affo à la tête de cette structure pour que la Caa puisse atteindre voire surpasser les objectifs qu’on lui a fixés. Cet expert, décrypteur des enjeux du monde des finances, a su redonner un nouveau souffle à la Caa et prouve avec ses résultats que le chef de l’Etat ne sait aucunement tromper en lui faisant appel. Et comme il le dit si bien tout est possible à celui qui sait utiliser la connotation qu’il donne à la fameuse formule E=MC2 . Avec lui, dès qu’une bataille est gagnée, c’est reparti pour une autre. Telle est la devise de ceux qui voient toujours loin.

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 06:13

Lydia Touré

Appuyé  par ses conseillers, le président de la République avait  assigné Illassa Benoit   le 13 juillet 2010. Au  motif que ce dernier l’aurait diffamé sur  son blog dans l’affaire de cession du complexe  cimentier Scb-lafarge sis à Onigbolo, en République du Bénin. Une citation directe  devant la 17ème chambre du T.G.I de Paris le 31 Août dernier, il y a donc deux jours.  L’audience devait se tenir à 13 heures 30 minutes ce  mardi.  Pour la défense  du bloggeur, étaient  présents  des avocats  bien connus sur la place de Paris.  Pas moins de 3 ténors, Me Jean-Charles Tchikaya, Me Philippe Fortabat Labatut, Me Michel Langa prêts à en découdre avec le duo initialement attendu, c'est-à-dire, Me Christian Nzaloussou et Me Olivier Bernheim du barreau de Paris. Mais au lieu d’avoir devant eux,  la paire de  défenseurs de la cause pour une   confrontation dialectique qui se proposait d’être palpitante, c’est plutôt un   jeune avocat  originaire d’Afrique centrale et visiblement en quête de repère  qui était présent. Autant dire  qu’il était   comme un agneau dans une meute de loups. Ainsi,  malgré l’importance  du sujet et le rang du plaignant, Président d’une République souveraine, ses avocats ne se sont pas donné la peine de réfléchir à la meilleure façon de laver l’honneur de leur client. Au contraire,  tout porte à croire qu’ils n’ont pas  su prendre la mesure de leur  rôle  ou peut être parce qu’il n’avait pas grand choses à dire.  Une éventualité qui parait désormais plus réaliste.

 Toujours est-il que l’audience qui a finalement débuté  à 14 heures 30 ce  31 Août 2010 a été  reportée au 1er Mars 2011  sans que la batterie du trio  d’avocats venus épauler Benoit Illassa n’ait pu être déployée. Rendez vous est donc est pris pour la veille des prochaines élections de Mars 2011  au Bénin pour la suite de ce feuilleton judiciaire.

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 05:55

Le conseiller technique chargé du contrôle de l’exécution des projets de développement de Boni Yayi, Aboudou Aboubakari, ex-Dg du Fonds national de la microfinance (Fnm), vient de sauter de la barque du Changement. Il n’en peut plus avec un régime qui va du coq à l’âne, un président qui ne tient pas compte des avis de ses conseillers. Sa lettre de démission adressée au chef de l’Etat avant-hier, détaille point par point les raisons qui justifient son départ. En effet, selon certains conseillers qui ont tenu hier une réunion sur son cas, le jeune cadre se serait senti trahi par Boni Yayi en qui, il a cru pour le redressement économique du Bénin quand celui-ci venait au pouvoir en 2006. Mais avec le temps, les masques sont tombés et non seulement Boni Yayi n’incarne plus cet idéal mais aussi plus grave, il n’écoute personne. La plupart de ses conseillers ne le sont que de nom, c’est tout cela qui justifierait, ce départ de Aboudou Aboubakari de son poste de conseiller technique du chef de l’Etat. Sentant que ce n’est pas un bon signe de recevoir une démission d’un proche collaborateur à 06 mois des élections et de peur que cela ouvre le bal à d’autres démissions en jachère, Boni Yayi qui n’a pas refusé la démission du jeune cadre de la 8ème circonscription électorale a mis en branle ses réseaux du Palais pour que l’affaire soit étouffée. Mais ce sera peine perdue  puisque le Palais sous Boni Yayi est des plus infiltrés. Ce qui a déjà permis à plus d’une demi douzaine de Béninois pas trop proches de Yayi d’être en possession de la lettre de démission du jeune conseiller. Nous  ferons  publication de ladite lettre dans notre prochaine parution afin de permettre à tous de comprendre telle que  expliquées par le conseiller les raisons de sa déception.

Analyse

Les oracles ne doivent pas être en train de prédire à Yayi une victoire pour 2011. A l’instar de Gbadamassi derrière qui, il court actuellement pour que ce dernier ne fasse pas sa déclaration d’adhésion au groupe parlementaire ‘’Sursaut patriotique’’ (l’autre opposition), la démission effective du conseiller Aboudou Aboubakari à 6 mois de la prochaine présidentielle, peut faire penser au pire à Boni Yayi. Une sagesse ne dit-elle pas que : ‘’pour savoir si un paquebot va couler ou non, il suffit de regarder le comportement des rats.’’ Quand ils commencent par sortir du paquebot, il vaut mieux saisir les canots et porter son gilet de sauvetage car le naufrage est proche. Le départ du jeune cadre de Parakou du dispositif de Boni Yayi qui annonce certainement d’autres, a tout d’un synonyme des premières alertes avant que le navire ne sombre. La question est de savoir maintenant là où le jeune politicien atterrira pour  continuer à écrire les pages de sa carrière avec ou sans Boni Yayi. Mais puisque 99% de ceux qui sont vraiment proches de Yayi ne le quittent pas pour l’Union fait la Nation, nul doute que Aboudou Aboubakari a déjà choisi  de traverser la frontière Bénin-Togo pour Lomé.

takou

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 07:09

(Aucun spécialiste affecté pour faire marcher l’appareil)

 

Lydia Touré

Si d’un  commun accord on conviendra que la période des campagnes n’a pas encore été ouverte,  il n’empêche cependant   que cette formalité juridique n’est pas le souci des  probables prochains candidats. Et on comprend pourquoi. En effet, si ces derniers devaient se contenter de son ouverture officielle pour commencer à sillonner le pays et  pour  diffuser leurs opinions, ils pourraient  d’ores et déjà dire adieu à leurs ambitions car ce n’est certainement pas demain la veille du jour où ils pourraient grappiller la moindre voix d’électeurs en dehors de celles de leurs proches parents. Puisqu’en réalité, pendant qu’ils seraient là,  à attendre le coup de siffler marquant le début des hostilités, leur principal adversaire, aux affaires, auraient sillonné cent fois le pays et aurait autant de fois pu faire campagne sans qu’il ne soit véritablement pas possible de le prouver. Occupant le fauteuil de chef de l’Etat,  il peut de ce fait,  en profiter autant qu’il lui sera loisible.  C’est  sans aucun doute ce qui a  motivé  l’initiative d’installer un scanner à Djougou. Ville  dont est originaire, Abdoulaye Bio Tchané,   un homme pressenti pour le remplacer et dont les récents déplacements ont drainé un monde fou. Visiblement embarrassé par cette  popularité, le chef de l’Etat  aurait voulu  montrer aux populations de Djougou, que lui-même pouvait faire autant sinon plus. Ce qui explique la dotation du scanner à l’hôpital de la ville. Une stratégie fondée  sur une  approche électoraliste qui ne dit pas ouvertement son nom. Une façon de faire comprendre à la ville qu’avec Yayi, plus de problème de santé. Seulement un appareil de cette utilité, précision et de  cette qualité  devrait être accompagné par un spécialiste. Le hic est que le seul spécialiste en activité, n’officie qu’à Cotonou et n’envisage d’ailleurs pas bouger du département du littoral pour faire plaisir à quelqu’un.  Du coup on se demande si la livraison de ce scanner  à Djougou visait à soigner les malades en souffrances ou à séduire les populations. La seconde option parait la plus plausible, puisque le nouveau scanner attend toujours ses premiers spécialistes pour la faire démarrer.

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 06:42
(On se croirait avec les Bobodiouf) Boni Yayi en jogging ; c’est l’image qu’a voulu montrer le président de la République le week-end écoulé. Tel un préparateur physique ou entraîneur local des Ecureuils, le chef de l’Etat a voulu jouer à la sobriété en allant à la rencontre des populations de la commune de Malanville lors de sa visite de la rizerie de la dite commune. Et cela n’est pas passé inaperçu auprès des populations pour la plupart des cultivateurs. Si ce style d’habillement de Boni Yayi peut être assimilé comme une manière de se rapprocher des populations, d’être plus à leur contact, on se demande si réellement l’objectif a été atteint. En effet, à l’orée de mars 2011, rien ne se fait gratuitement, tout se fait avec des visées électoralistes. Par ailleurs, ce qui a été l’objet de toutes les attentions a été les membres de la délégation présidentielle. En effet, des proches de Boni Yayi ont voulu faire de même et c’est là que la scène a été déplorable. Les populations avaient tous les yeux rivés sur ces proches de Boni Yayi parce que l’admiration qu’ils suscitaient était à la limite de la dérision. Elles étaient surprises de voir des gens de cette trempe s’habiller comme des culs-terreux. De la tête aux pieds ou vice versa, il y avait de quoi faire pouffer de rires les pauvres populations dont la seule équation à résoudre est de trouver une solution pour remplir leur ventre. Par ailleurs, ce qui a poussé certaines personnes à se demander à quoi servent les sommes exorbitantes que gagnent ces cadres d’une autre trempe. Bref, c’est à croire que Boni Yayi a cru devoir s’entourer de clowns pour se rendre dans cette commune afin de faire rire ces populations frappées par les intempéries. Au moins, pour une fois, les populations n’étaient pas obligé d’aller au cirque pour rire car ce sont les clowns qui se sont déplacés vers eux.
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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !