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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 07:03

Le mardi dernier, le gouvernement à travers ses ministres Gérard Kuassi de la fonction publique et porte-parole  et Désiré Adadja de la communication a rencontré la presse pour l’informer  des mesures qu’il a prises pour contrôler la crise née de l’affaire Icc-Services. C’était à l’Infosec de Cotonou. Depuis l’éclatement de la crise, c’est la toute première fois que le régime en place en dehors des communiqués des différents conseils des ministres décide de se prononcer officiellement sur la question.    

Georges godwill

A en croire  le ministre Gérard Kuassi, l’objectif du gouvernement à travers les différentes mesures prises pour juguler la crise est de faire rendre gorge aux responsables de Icc-Services, les amener à rembourser aux déposants ce qu’ils leur ont pris. Le porte-parole a ensuite fait comprendre que c’est dans ce régistre que le gouvernement a mis sur pied des structures pour connaître de l’affaire dans ses moindres détails. Parlant de structures, il s’agit : d’un comité de crise, un autre de suivi et une commission d’enquêtes judiciaires. De façon précise, lesdites structures recenseront dans un premier temps toutes les agences qui opèrent dans le domaine du placement d’argent, ensuite leurs responsables et enfin leurs avoirs afin de les récupérer pour payer leurs victimes, car a-t-il martelé, ce sont des sociétés qui sont dans l’illégalité. Pour réussir cette mission, Gérard Kuassi a déclaré que 142 agents seront recrutés pour recenser les victimes de cette escroquerie nationale. Toujours dans la même rubrique, il a fustigé les associations qui se créées de façon parallèle pour rencenser les déposants des agences de placement avant d’ajouter que cela n’engage pas le gouvernement. Le ministre de la fonction publique n’a pas manqué de souligner que les actions que mène actuellement le gouvernement dans le cadre du règlement de cette crise constituent des mesures conservatoires. A cet effet, il a expliqué que seules les conclusions de la commission d’enquêtes judiciaires permettront de prendre des mesures définitives dans le cadre de cette affaire. Par ailleurs, le conférencier a tenu à attirer l’attention  des hommes des médias  sur le caractère sensible du dossier avant de les exhorter à se rapprocher des structures en charge de la gestion de ce dossier avant la publication des informations relatives à l’affaire. La mise en application du decret 2010-273 du 11 juin 2010 a été le dernier point abordé par la ministre Gérard Kuassi aidé de son collègue de la communication. En effet, ledit arrêté fait obligation aux opérateurs Gsm d’avoir  des informations sur l’identité des acquéreurs de cartes Sim afin qu’on sache les propriétaires des lignes téléphoniques. L’application de ce decret facilitera en réalité les investigations non seulement dans le cadre de cette affaire mais aussi pour toute enquête.

Il n’y a pas encore d’accusé dans le dossier Icc-Service

La conférence de presse hier du gouvernement sur l’affaire Icc-Service a permis  de comprendre que dans le cadre de ce dossier personne n’est encore inculpé. Que ce soit le ministre Armand Zinzindohoué démis récemment de ses fonctions ou le procureur général, aucun d’eux n’est accusé de quoi que ce soit mais c’est plutôt pour les besoins de l’enquête que le chef de l’Etat a décidé de procéder à leur limogeage. Seuls ceux qui auront été épinglés par la commission d’enquêtes judiciaires seront présentés au procureur de la République. Avec cette sortie du gouvernement qui explique clairement la façon dont la crise est en train d’être gérée, c’est sûr que les ardeurs vont se calmer dans l’opinion.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 08:15

ICC-service

La présence du ministre de la défense Kogui N’Douro à Klouékanmé peut tenir lieu

 de chef d’accusation ?

 Après un scandale dont il n’a pas la maitrise, l’être humain recherche toujours un bouc émissaire à qui attribuer la faute. Après l’éclatement de l’affaire Icc-services, il fallait trouver des coupables  pour se faire bonne conscience. Dans cette affaire plusieurs  autorités ont été déjà victimes sans aucune enquête préalable. Cette recherche précipitée de coupables continue et des rumeurs font état de ce que le ministre de la Défense Nationale aurait un pied dans cette sale et puante affaire de Icc Services parce qu’ayant eu des rapports avec  Monsieur Clément Sohounon, Dg de Icc- services dans le Couffo. Mais ce qu’oublient ces personnes, avant Icc-service, des structures légales existaient et étaient gérées par ces hommes qui sont aujourd’hui sur le banc des accusés. En effet si le ministre Kogui N’douro a eu des relations avec le sieur Clément, c’est dans un cadre légal avec une structure légale. Clément Sohounon est le président directeur’ Ong ‘’ Vie  Pour Tous’’ une organisation non gouvernementale qui s’est rendue populaire de part ses actions sur le terrain. Un centre de santé par ici pour les couches défavorisées ; un centre informatique par là pour les jeunes élèves sans passer sous silence son complexe hôtelier qui modernise sa commune et beaucoup d’autres choses dont la population est témoin. Il s’est aussi investi dans la sécurité et met souvent sa voiture à la disposition de la Gendarmerie de Klouékanmey pour raison de patrouille. L’unanimité est faite autour de cet homme qui ne lésine pas sur les moyens pour faire des œuvres sociales à l’instar d’autres Béninois qui construisent des écoles, qui donnent des tables et bancs ou qui offrent divers présents aux orphelins ou enfants déshérités pour leur survie et c’est en tant que  directeur de cette Ong qu’il a offert à la gendarmerie  un véhicule pour l’aider à mettre hors d’état de nuire les hors  la loi de la localité. Vu les actions du directeur de l’Ong qui visent à contrecarrer leur plan, ce dernier a été plusieurs fois menacé de mort par les bandits. Comme dans tout pays quand la sécurité d’un citoyen est menacée, les forces de l’ordre assurent sa  sécurité. C’est ainsi que monsieur Clément Sohounon s’est rapproché de la gendarmerie pour demander qu’on assure sa sécurité.  Pour respecter la procédure, il a été demandé à ce dernier de fournir les papiers l’autorisant à exercer légalement ses activités sur le territoire. Le Pdg  Clément Sohounou  a satisfait à cette exigence et a envoyé à qui de droit le récépissé N° 3/081/PDM-C/SG/STCCD du 23 avril 2010 de déclaration de l’Ong dénommée « Vie Pour Tous ». La déclaration de ce récépissé précise les objectifs de l’Ong. C’est fort de ce qu’il exerce légalement sur le territoire et qu’il se trouverait en danger qu’un contrat de prestation de service a été conclu entre l’Ong «  Vie Pour Tous » et la Gendarmerie Nationale. Ce contrat enregistré sous le numéro O90/2-DGGN/DL en date de  18 mai 2010 définit les modalités de fonctionnement de cet accord.  C’est  également en tant que directeur de l’Ong que Clément Sohounou a voulu donner un véhicule à la gendarmerie  et a bien voulu que le ministre de la défense nationale, ministre de tutelle de la gendarmerie soit présent. Quoi de plus heureux quand celui qui donne est connu comme un généreux donateur et de surcroit dont l’organisation est légale officielle et reconnue dans la région. C’est ainsi que le ministre a assisté à la cérémonie de remise du véhicule. Après explosion de l’affaire Icc-services, sans aucune enquête des  oiseaux de mauvais augure tentent de culpabiliser le ministre dans cette affaire qui n’a rien à avoir avec le don du véhicule fait par le Pdg de l’Ong auquel le ministre a assisté ce que prouvent d’ailleurs les documents dont une partie sont mise à la disposition du public.

 

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 06:43

L’affaire Icc-services a pris de nouvelles tournures ce week-end avec l’arrestation de plusieurs collaborateurs dont l’ancien DC Nestor Dako. Visiblement, le chef de l’Etat est décidé à aller loin dans ce dossier. Tout porte à croire qu’il veut agir selon la volonté du peuple qui lui demande de mettre tout en œuvre afin que toute la lumière soit faite sur ce dossier. Et au regard des rebondissements auxquels on assiste aujourd’hui, il est à se demander jusqu’où le chef de l’Etat peut aller pour ne pas se briser les côtes dans cette affaire qui de toute évidence l’affaiblit au fur et à mesure que mars 2011 approche.

 

Les fruits de la perquisition chez Emile Tégbénou

L’affaire Icc-services vient de livrer l’un des épisodes les plus sulfureux de ce feuilleton à rebondissements. Les dernières nouvelles font état de ce que le  chef de l’Etat est résolument décidé à aller loin dans cette affaire qualifiée d’escroquerie à grande échelle puisque nombreux sont les compatriotes qui ont succombé à l’appât du gain facile. De sources bien informées, après le limogeage du procureur de la République et celui du ministre de l’intérieur, d’autres têtes et pas des moindres sont encore tombées samedi dernier. Et cette fois-ci, c’est dans sa propre maison que Yayi fait le nettoyage. Au même moment, dans le cadre de la poursuite des enquêtes, une perquisition a été ordonnée au domicile de Emile Tégbénou, l’un des bras droits de Guy Akplogan. Contrairement à ce que d’aucuns pouvaient penser le butin de cette descente a été on ne plus fructueux. 02 milliards de francs Cfa et deux armes auraient été retrouvés chez Tégbénou. Pour ce qui est des armes, l’une aurait été achetée à l’extérieur et l’autre acquise auprès un élève commissaire ici même. Ce dernier a été aussitôt interpellé et auditionné par les supérieurs hiérarchiques et certainement il subira les sanctions prévues pour ces genres d’indélicatesse.

                          

Les clients pourront-ils récupérer leurs capitaux ?

 A l’allure où vont les choses, les jeux sont presque faits. Selon les explications de maître Yansunu sur une chaîne de télévision privée hier, ce serait utopique de rêver qu’il y a possibilité de rentrer en possession de ces sous. De son intervention, il convient de retenir que : Le système de placement d’argent se présente comme une chaîne et lorsqu’il y a un maillon qui craque, il y a crash. Pour que les épargnants puissent entrer en possession de leurs sous, il va falloir que d’autres clients viennent en déposer. Ce qui n’est vraisemblablement  pas possible avec l’éclatement de cette affaire. Toutefois, le gouvernement peut alléger la souffrance de ces épargnants en prenant des mesures conservatoires. Autrement, cette affaire peut être le début d’une longue crise dont les conséquences politiques pourraient ébranler le régime du Changement qui n’a pas encore fini avec les dossiers acquisition de machines agricoles, véhicules d’occasion, microcrédits aux plus pauvres et autres sans oublier que la côte de popularité de Boni Yayi est dans les profondeurs d’un labyrinthe. Aujourd’hui, le constat est que le chef de l’Etat est en train de récupérer le dossier pour redorer son image déjà ternie à quelques encablures de mars 2011. Espérons que les mesures prises par le gouvernement soulagent ces épargnants qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.

 

Les erreurs de Yayi

L’affaire Icc-Services donne du fil à retordre à Boni Yayi. Et cela se voit dans les tentatives d’élucidation de cette affaire où beaucoup sont en train de dire que le chef de l’Etat est train de se faire hara kiri. Et pour cause, comment comprendre qu’on ne s’attaque pas aux responsables mêmes de Icc-Services, coupables de ce crash financier sans précédent et que le président soit en train de se retourner sur ses collaborateurs impliqués dans le dossier. Il fait le ménage autour de lui comme si ce sont ses collaborateurs qui sont les dirigeants de Icc-Services. Tout ceci pendant que les dirigeants de ladite société sont dans leur coin, observant tout le remue-ménage qui se passe depuis un certain moment. On n’a du mal à appréhender une telle position de gestion de crise puisque dans de pareilles situations, la norme veut qu’on presse sérieusement les fautifs afin d’en découvrir le véritable nœud du problème. Malheureusement, tel n’est pas le cas en ce qui concerne l’affaire Icc-Services. La gestion qu’en fait le chef de l’Etat est tout autre. Ce dernier préfère s’attaquer purement et simplement aux gens de son entourage qu’il passe à la presse pour en connaître leur niveau d’implication. Et à cette allure où de gros bonnets sont en tain de tomber, il est à parier que les menus fretins, c’est-à-dire chauffeurs ou plantons,  ne manqueront pas de faire partie de la liste. Autrement dit, Yayi risque de se retrouver seul car les gens qui ont mangé dans la marmite Icc-Services aux offres mirobolants sont légions et cela n’épargne personne. C’est pourquoi il serait mieux que le chef de l’Etat voie la vérité en face, prenne réellement le taureau par les cornes et non par sa silhouette de peur de se retrouver quasiment seul en conseil des ministres. Les autres étant mêlés jusqu’au genou, aux reins, au cou voire la totalité du corps. A vouloir chercher le nœud d’un problème où il n’y en a pas, on finit par s’embourber. Et c’est dans cette boue que Yayi est en train d’avancer lentement mais à grands pas… Après tout ne dit-on pas que « quand un chien est en perdition, il n’écoute plus les injonctions de son maître ». Le ballet continue…

 

4 collaborateurs de Yayi écroués

A chaque fois qu’un scandale financier éclabousse le sommet de l’appareil étatique, le chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi soucieux de faire rendre gorge aux fossoyeurs de la République et fidèle à son principe de reddition des comptes, a pris pour habitude de sacrifier bon nombre de ses collaborateurs les plus proches afin dit-il, de donner le bon exemple et susciter la bonne gouvernance. Aujourd’hui, alors qu’une nouvelle affaire ayant rapport aux structures de placement d’argent, en l’occurrence Icc-services défraie la chronique, c’est au tour d’autres fidèles collaborateurs du chef de l’Etat à savoir, le procureur général et le ministre de l’intérieur, d’être limogés. De sources concordantes, plusieurs autres cadres en poste à la présidence de la République viennent d’être arrêtés et sont actuellement auditionnés. Il s’agit de la secrétaire particulière du directeur du cabinet du chef de l’Etat, du chef matériel et du chef personnel de la présidence de la République. Le plus gros morceau des récentes interpellations se trouve être l’arrestation du sieur Nestor Dako, précédemment Directeur de Cabinet à la présidence puis ministre de la justice sous l’ère du Changement et très proche collaborateur du chef de l’Etat. Vu que toutes les personnes impliquées dans le ténébreux dossier d’Icc-services n’ont pas encore été écrouées ni auditionnées, l’on peut s’attendre à de nouvelles interpellations puisque le chef de l’Etat est dans la dynamique de faire rendre gorge aux fossoyeurs de la République.

 

Même  Dako au gnouf

Aux dernières nouvelles l’ancien Directeur de cabinet civil puis anciens  garde des sceaux du gouvernement Yayi, le successeur de Abraham Zinzindohoué,  le magistrat Nestor Dako serait lui aussi maintenu dans les liens de la prévention dans l’affaire Icc-services. En effet, cet ancien proche collaborateur de Boni Yayi est depuis le week-end dernier en train de réfléchir au commissariat central de Cotonou sur la meilleure façon de se tirer du guêpier dans lequel il se trouve. A l’étape actuelle des choses on ne saurait dire avec précision son rôle dans le dossier, mais il ne fait aucun doute que si cette éminence grise, fut-elle des premières heures du changement, se retrouve elle aussi dans la nasse, c’est que le mal est profond, et qu’il a infiltré tous les contours du changement.

Avec Dako Nestor qui tombe, c’est le monde des évangélistes abonnés au palais de la République qui  par ce nouveau camouflet se clairseme un peu plus et prouve que la morale n’est pas forcément où l’on souhaite qu’elle soit. Ainsi  à la suite de Armand Zinzindohoué l’ancien ministre de l’intérieur, cet autre évangéliste, autrefois très fort dans le régime du Changement, se trouve lui aussi impliqué dans cette affaire de placement d’argent. Si le premier y a laissé récemment son poste, le second quant à lui, magistrat de son état,  subit en plus d’une réelle humiliation, le  contre coup de son passage dans les arcanes du pouvoir. Ce séjour carcéral qu’on ne saurait insérer dans une procédure précise, puisqu’à l’étape actuelle, le dossier Icc- service tel que traité est plus l’émanation de la volonté politique que judiciaire, est la preuve de ce que le régime Boni Yayi depuis belle lurette flirtait avec le diable et ses suppôts.   

 

Les décisions distrayantes du gouvernement

Dans le cadre du remboursement  des fonds des clients des structures illégales de collecte et de placement d’argent, notamment Icc-Servives,  le  Conseil des ministres a autorisé : l'ouverture des centres de recensement dans les locaux des préfectures de Cotonou, Porto-Novo, Lokossa, Abomey, Parakou et Natitingou d'une part et dans les locaux des Mairies des communes d'Abomey-Calavi et d'Adjara d'autre part, le recrutement, suivant des critères bien définis, de : cent soixante (160) agents recenseurs, cinquante (50) opérateurs de saisie, vingt quatre (24) contrôleurs et huit (8)  superviseurs. Une démarche qui frise la diversion  et qui à l’arrivée serait dispendieuse pour le contribuable béninois. Une diversion dans la mesure  où les responsables de Icc-Services vivent encore et peuvent fournir à travers leur registre des informations sur leurs différents clients. Une option qui va revenir chère aux Béninois en ce sens que les personnes à recruter  seront payés dans un dossier où déjà la décision de l’Etat de rembourser les clients des agences de placement d’argent n’est pas acceptée de tous. Les responsables de ces agences ont escroqué copieusement les populations et s’il y a à rembourser, ce sont eux qui doivent  payer les clients et si les populations n’ont pas réagi par rapport à la décision du gouvernement de rembourser, c’est simplement pour éviter les tensions sociales. Mais là, il ne faut pas abuser  de la tolérance du peuple béninois car la tolérance n’est pas une faiblesse. 

 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 08:15

(Les épargnants après leurs yeux pour pleurer, auront leur vote pour sanctionner un régime incapable)


L’affaire Madoff vient de livrer la moitié de ses secrets. On voit aujourd’hui que le chef de l’Etat malgré sa grosse colère ne prend aucune mesure pour donner des maux de tête aux vrais criminels à savoir : Guy Akplogan, Ludovic Dohou, Emile Tégbénou et les autres apprentis sorciers de ce qu’on aurait pu appeler dans le jargon populaire du ‘’gaye’’. Boni Yayi s’emploie malheureusement à sa tabaski, celle de couper la tête aux cadres bien loin du centre névralgique du dossier. La vraie tabaski n’aurait épargné ni le ministre des finances ni celui de la défense sans compter les autres cadres du Palais de la présidence trempés dans le dossier jusqu’au cou. Et là n’est même pas le problème. Boni Yayi devrait user de la force publique pour mettre Guy Akplogan et les autres dans une presse aux fins de recueillir les derniers billets pouvant servir à résoudre le crime. S’il ne compte pas les mettre dans les mains de la justice, bien évidemment. Nos compatriotes ont quelque part raison de se demander si au sommet de l’Etat, on ne se reproche pas quelque chose pour être encore à dorloter, pour ne pas dire, nourrir au prytanée Guy Akplogan et consorts. Si le topo de résidence surveillée n’a pas été appliqué à Adovèlandé, ce n’est pas aux responsables de Icc-Services qu’il faut accorder ce privilège. Voilà donc qui corrobore la thèse de ce que Boni Yayi a des confidences à faire dans ce dossier. L’autre volet du dossier qui peut faire pousser les cheveux sur la tête du chauve est que les responsables de Icc-Services ont tout prévu. Ils n’ont pas de grands biens en leur nom. Autrement dit, il n’y a pas grand-chose à attendre d’eux surtout que le gros mot de placement en ligne n’était que du pipo. Il n’y a jamais eu de placement sur quelque marché que ce soit. Le visage horrible de l’affaire se résumait simplement à mettre le coude sur les capitaux des premiers et à utiliser ceux des nouveaux venus pour payer les premiers tout en sachant que le système affichera ses limites tôt ou tard. Maintenant que la machine s’est grippée après bien évidemment que les responsables ont dilapidé les sous, l’Etat se voit en face de deux options pour se racheter. Du montant de 100 milliards avancé dans ce secteur, il n’y a pas plus de 3 milliards à espérer du blocage des comptes de toutes les agences avec Icc-Services en tête. Ce qui signifie que les épargnants n’auront que leurs yeux et leurs réserves en eau pour pleurer. Boni Yayi, pour sauver son quinquennat, se doit dans le cadre de ce scandale s’engager à réfléchir en première option à presser les responsables de Icc-Services, tirer le maximum qu’on peut espérer d’eux pour payer les épargnants. Dans le second cas, remettre les intéressés entre les mains de la justice et laisser ce pouvoir faire le reste. Mais ces deux options ne sauraient disculper le Changement de sa flagrante démission. L’affaire ne s’est pas produite au Royaume-Uni, au Togo ou encore au Djibouti mais bel et bien en République du Bénin dirigée depuis 4 ans par un financier de référence, le docteur Boni Yayi. Quand on sait que le Changement a à sa disposition un ministère des finances, un ministère de l’intérieur et un service de renseignements nourris aux frais du contribuable béninois comme des dieux, il n’y a pas d’excuse à dire que la Présidence de la République n’est pas informée de la nébuleuse ‘’Placement d’argent’’. Maintenant que les épargnants vont comprendre qu’il n’y a qu’une chance sur mille de rentrer en possession de leurs fonds, ils auront après leurs yeux pour pleurer, leur vote pour sanctionner un pouvoir qui n’a rien fait pour les protéger de quelques esprits malins venus pour en rajouter à leur malheur en vidant leur tirelire. Voilà qui confirme que l’affaire Icc-Services pourrait bien être le ‘’Grader’’ qui va creuser la tombe des espoirs de Yayi pour 2011. aboubakar takou

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 18:43

Pourquoi Zinzindohoué est parti ?

Le dossier Icc-services vient de faire sa première victime dans le gouvernement du Changement en la personne du ministre Zinzindohoué. En effet, il lui est reproché non seulement d’avoir octroyé un permis de port d’arme à l’un des responsables de cette structure et aussi d’avoir ordonné à ce que des agents soient mis à sa disposition pour assurer sa sécurité. Mais connaissant le ministre de l’intérieur pour le respect qu’il a pour la hiérarchie, peut-il vraiment agir sans autorisation préalable de son chef ? Toute la question est là. De sources concordantes, Emile Tégbénou serait le Pdg d’une grande société de forage dénommé Snab. L’homme d’affaires compte tenu de sa situation a jugé de la nécessité d’acquérir une arme pour sa sécurité. Et c’est en conséquence qu’il aurait présenté des dossiers au ministre pour être légalement détenteur d’une arme. Une fois le dossier étudié, toutes les conditions étaient réunies pour le lui accorder. Au regard de ce qui précède, le ministre Zinzindohoué est excusable. Mais aujourd’hui tout porte à croire qu’il y a des antécédents   qui ont favorisé en plus de cette affaire son éjection. De toute façon, les heures à venir nous édifieront davantage sur les dessous de cette affaire qui est en train de noircir l’image du Changement.

Les valeurs morales ont déserté le forum

Un peuple sans une éducation fondée sur les valeurs morales ;  les vertus,  court à sa perte. Mais de plus en plus, on se rend compte qu’au Bénin, les valeurs morales ont déserté le forum au profit de la cupidité, du mensonge et du faux.  Après l’affaire Cen-Sad qui n’a pas encore fini de livrer ses vérités, voilà un autre scandale qui vient d’éclabousser le gouvernement béninois avec des autorités insoupçonnées impliquées jusqu’au cou. Le pire cette fois-ci, c’est que  les réligions qui sont censées transmettre ou inculquer les vertus aux jeunes à travers certains de ses membres sont aussi mêlées au scandale. C’est actuellement le cas de Icc-Services dont les responsables sont des chrétiens célestes mais dont la structure s’est illustrée dans une grosse affaire d’escroquerie. Toute chose qui montre à quel point la population béninoise est gangrénée par la tête. A cette allure, on se demande quel héritage veut-on laisser aux futures générations à qui, il revient aujourd’hui la lourde tâche de travailler au développement de ce pays. Fort de ce tableau, loin d’être reluisant, il convient que dans les programmes scolaires, on ramène les leçons de morale et de bonne conduite comme ce fut autrefois le cas. Au niveau des églises, la formule : ‘’Fais ce que je dis et non ce que je fais’’ doit désormais laisser place à : ‘’Fais ce que je fais, c’est la bonne voie’’. Ce n’est que par là que le Bénin retrouvera   finalement ses repères pour enfin amorcer son développement.

 

Le gouvernement a une part de responsabilité dans cette affaire

Toute installation dans  un pays est subordonnée au respect des lois du pays. Il est légal que tout début de commerce doit avoir l’agrément des autorités compétentes. Alors si aujourd’hui ces mêmes autorités nous disent que cette structure n’a pas reçu l’agrément pour exercer une activité de cette envergure et qui brasse des milliards,  il est clair que cette version des autorités gouvernementales est difficile à avaler. Elle est difficile à croire d’autant plus que les responsables de ces structures se sont affichés avec plusieurs membres du gouvernement (des ministres, des généraux et même le président). Là où le gouvernement est encore inexcusable est la suivante, comme tout gouvernement le notre dispose des services de renseignement dispersés dans tout le pays dont le rôle est d’informer le gouvernement de tout  danger imminent afin de prendre les dispositions qui permettent de maintenir l’équilibre du pays. Mais après l’éclatement de cette affaire il s’est avéré que malgré la présence  des services de renseignement, le pays n’est pas à l’abri de catastrophe. Au-delà des agents de renseignement, plusieurs responsables en l’occurrence les responsables diplomatiques, le ministre des affaires étrangères  compte tenu  de leurs positions et de leurs relations doivent savoir déjà que cette structure de placement d’argent avait exercé et fait faillite en Côte d’Ivoire. Ce qui permettra aux autorités du Bénin de prendre les dispositions requises pour ne pas qu’elle sème la panique dans le pays. Ainsi donc le gouvernement en général est responsable dans la panique généralisée créée par Icc-service. Il serait donc cruel et irresponsable de prendre des personnes isolées comme bouc-émissaire.

 

A quand la réaction des députés ?

En voilà une affaire qui, comme petit à petit, l’oiseau fait son nid, prend de jour en jour d’ampleur si bien qu’on ne sait plus à quoi s’en tenir et surtout à quand la fin. Chaque  jour amène son lot de nouveautés par rapport à l’affaire Icc-Services et c’est dans cet ordre d’idées que le ministre de l’intérieur Armand Zinzindohoué a été relevé de ses fonctions suite aux investigations menées par la présidence de la République. A voir l’allure que prend cette affaire qui est presqu’une affaire d’Etat, on se demande s’il ne faudrait pas réellement mettre en place une véritable commission pour approfondir les investigations dans ce dossier. Une commission parlementaire qui pourrait décanter la situation en ressortant le nœud de l’affaire. C’est ce qu’il faut pour ce dossier. Donc, il revient aux députés de chercher à connaitre de ce dossier en mettant en place une commission parlementaire. Si on a assisté à la mise sur pied de commissions parlementaires sur les véhicules d’occasion et sur l’acquisition de machines agricoles par le Ppma pour ne citer que celles-ci, une commission sur l’affaire Icc-Services ne serait pas de trop. Au contraire, elle est plus que souhaitée. D’où l’urgence pour les députés de se manifester car c’est le destin d’une partie du peuple béninois qui est ainsi concernée. Ne pas le faire serait ressenti comme une trahison par les populations. Dans ce cas, leur réplique devra être sévère surtout qu’on est à quelques mois des élections.

 

Faux bruit et  mea culpa du gouvernement Yayi 

 

Sur un ton guerrier, le ministre porte-parole du gouvernement, Gérard Kuassi a martelé le compte rendu du conseil des ministres relevant Zinzindohoué et Amoussou de leurs fonctions respectives et annonçant les mesures correctives afin de permettre une bonne lecture du dossier Icc-services. Une façon pour le chef de l’Etat de garder une posture digne dans la sale affaire. Pourtant bien des points dudit conseil des ministres dénotent de ce que la confusion règne encore dans l’esprit du gouvernement tout entier, qui reste largement responsable du désordre et en premier  son patron. Coupable d’avoir implicitement  ou peut-être explicitement pactisé avec  le diable dans cette affaire qui est loin de nous avoir livré toute sa vérité. D’ailleurs la portion de phrase, «  …les responsabilités partagées de part et d’autres.. .» contenue dans le communiqué n’est rien d’autre qu’un aveu pur et simple de complicité et en dit long sur le degré d’implication du gouvernement Yayi dans ce scandale.

 

 

Après le limogeage du ministre Zinzindohoué 

Candide Azannaï pressenti pour au portefeuille de l’intérieur

La nouvelle de la destitution du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est tombée hier comme un coup de massue sur la tête. Conséquence de son implication dans la rocambolesque affaire Icc-Services. Mais à peine est-il parti que déjà le nom de Candide Azannaï est  fortement cité pour lui succéder.  En effet, à la faveur du récent remaniement ministériel effectué par le chef de l’Etat, le docteur Boni Yayi,  le président du parti ‘’Restaurer l’Espoir’’  Candide Azannaï a hérité du portefeuille de l’industrie, lui qui était pressenti pour occuper le très sensible département de l’intérieur, Zinzindohoué étant l’un des hommes de main du chef de l’Etat. Mais avec le départ  imprévu de Armand Zinzindohoué,  sauf changement de dernières minutes, c’est l’actuel ministre de l’industrie qui sera désormais le Numéro 1 de l’intérieur au Bénin, poste qu’il préfère d’ailleurs. Si cela venait à se confirmer, c’est une autre entrée au gouvernement qui sera enrégistrée dans les jours à venir. Mais connaissant le président Boni Yayi qui a le don de déjouer facilement les pronostics, on peut sans risque de se tromper, dire que rien n’est encore joué.    

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 18:17

Face à la panique que le dossier Icc-service a générée au sein de la population et le trouble qui risque de mettre à mal la cohésion sociale, il fallait prendre des mesures idoines pour rassurer les victimes. Mais la réponse du gouvernement dans cette affaire Icc-service a été disproportionnée et manque de coordination. En effet, à la demande du directeur national de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Bceao), le gouvernement par le biais de son  ministre de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué a donné son accord pour que les comptes de toutes les structures de placement d’argent exerçant dans le pays soient bloqués. La raison avancée pour justifier cette mesure est d’empêcher les structures  qui auraient décidé de prendre la clé des champs d’être suivis afin que les  personnes qui ont placé leurs sous dans ces organismes les récupèrent. La réaction ne s’est pas fait attendre car le lendemain de la prise de cette mesure, les structures encore sur pied et honorant leurs engagements auprès de leurs clients se sont toutes levées pour dénoncer cette mesure qu’ils jugent arbitraire et mal coordonnée. Ces structures (plus de 70) ont offert des emplois à des gens qui auparavant étaient au chômage et ces placements donnaient de l’espoir à des milliers de personnes. Le gouvernement aurait dû traiter cas par cas ce dossier au lieu de tout mettre dans un même panier. Ce blocage va d’abord empêcher les clients de toucher leurs avoirs et les intérêts générés par leur placement. Ensuite les centaines d’emplois créés et les familles que nourrissent ces emplois se retrouvent dans l’impasse. La mesure idoine serait de gérer comme cela se doit le cas de icc-service  et de mettre de l’ordre dans le système comme le gouvernement l’a fait avec l’affaire Padme quand il a vu que les choses n’allaient pas bien. Ces structures sont de l’auto-emploi. Légal ou pas il revient à l’Etat de l’encourager en y mettant de l’ordre et non en les considérant comme des criminels de la société car il est évident que le gouvernement ne peut employer tous les chômeurs du pays.  

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 18:05

(Zinzindohoué, Amoussou les premiers  gros moutons du  sacrifice)

éric Tchiakpè

Officiellement deux(02) têtes viennent de tomber dans l’affaire Icc-services en premier celle  du ministre Armand Zinzindohoué. Avec lui celle du  Procureur général Amoussou. Une  information, sanctionnée par le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 07 juillet 2010. On en retiendra une volonté manifeste de sévir ou d’en donner l’air. Tout ceci dans le prolongement de l’annonce du concept  de refondation de la République qu’il a annoncé il y a quelques jours. Ce qui laisse légitimement croire que c’est pour joindre l’acte à la parole que le chef a  entrepris le  grand nettoyage  des écuries d’Augias. Pourtant, à regarder de très près, la décision de démettre le ministre de ses fonctions et le  procureur de la République des siennes,  dénote plus de la précipitation que d’une volonté de clarification de la  nébuleuse.  Ce sont d’abord les motifs qui font tomber à la renverse, en l’occurrence pour le cas du ministre. En effet, délivrer le permis de port d’armes et  donner des  gardes du corps à un citoyen, n’a rien d’illégal et ne saurait être ni  une preuve de collusion, ni une raison suffisante pour  limoger un ministre de l’intérieur, dès lors que les bénéficiaires remplissent les conditions d’éligibilité. D’ailleurs, ils  sont nombreux ces Béninois qui,  sans être des officiels de la République,  jouissent desdits avantages. En plus,  les responsables de Icc-services, pour être à la tête d’une structure brassant de telles sommes d’argent pouvaient exiger et obtenir  des gardes et le permis du port d’arme.  A moins qu’il y ait des vérités enfouies en plein jour qu’on refuse de mettre à jour. Du coup, c’est le concept de refondation qui, mis en application, montre déjà  ses limites congénitales. D’aucun dirait,  et on comprendrait que le mot Refondation,  n’a atterri dans le discours nouveau du chef de l’Etat que parce qu’il se préparait à zigouiller quelques têtes de son système. Une sorte de porte-fusible, pour cacher le gros court-circuit causé par  la mal gouvernance et  la corruption qui minent son Changement depuis des lustres. En d’autres termes, la refondation est une forme de Tabaski pour sacrifier les moutons  du rituel, dans l’espoir d’obtenir une nouvelle virginité, histoire de berner les plus crédules.

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 18:05

(Zinzindohoué, Amoussou les premiers  gros moutons du  sacrifice)

éric Tchiakpè

Officiellement deux(02) têtes viennent de tomber dans l’affaire Icc-services en premier celle  du ministre Armand Zinzindohoué. Avec lui celle du  Procureur général Amoussou. Une  information, sanctionnée par le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 07 juillet 2010. On en retiendra une volonté manifeste de sévir ou d’en donner l’air. Tout ceci dans le prolongement de l’annonce du concept  de refondation de la République qu’il a annoncé il y a quelques jours. Ce qui laisse légitimement croire que c’est pour joindre l’acte à la parole que le chef a  entrepris le  grand nettoyage  des écuries d’Augias. Pourtant, à regarder de très près, la décision de démettre le ministre de ses fonctions et le  procureur de la République des siennes,  dénote plus de la précipitation que d’une volonté de clarification de la  nébuleuse.  Ce sont d’abord les motifs qui font tomber à la renverse, en l’occurrence pour le cas du ministre. En effet, délivrer le permis de port d’armes et  donner des  gardes du corps à un citoyen, n’a rien d’illégal et ne saurait être ni  une preuve de collusion, ni une raison suffisante pour  limoger un ministre de l’intérieur, dès lors que les bénéficiaires remplissent les conditions d’éligibilité. D’ailleurs, ils  sont nombreux ces Béninois qui,  sans être des officiels de la République,  jouissent desdits avantages. En plus,  les responsables de Icc-services, pour être à la tête d’une structure brassant de telles sommes d’argent pouvaient exiger et obtenir  des gardes et le permis du port d’arme.  A moins qu’il y ait des vérités enfouies en plein jour qu’on refuse de mettre à jour. Du coup, c’est le concept de refondation qui, mis en application, montre déjà  ses limites congénitales. D’aucun dirait,  et on comprendrait que le mot Refondation,  n’a atterri dans le discours nouveau du chef de l’Etat que parce qu’il se préparait à zigouiller quelques têtes de son système. Une sorte de porte-fusible, pour cacher le gros court-circuit causé par  la mal gouvernance et  la corruption qui minent son Changement depuis des lustres. En d’autres termes, la refondation est une forme de Tabaski pour sacrifier les moutons  du rituel, dans l’espoir d’obtenir une nouvelle virginité, histoire de berner les plus crédules.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 06:08

Le  dossier de passeport n’a pas fini de faire parler d’elle. Elle vient encore de connaître un rebondissement qui peut paraître inquiétant ou heureuse selon le traitement qu’on en fait. En effet, le dossier  vient d’être retiré au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, instance chargée de sa gestion. Rappelons que des pressions fusaient de toutes parts venant des parents proches du président de la République pour que l’établissement des passeports soit attribué à des expatriés ivoiriens. Cette machination a heurté en son temps la fibre patriotique des certains compatriotes qui ont dénoncé le fait que cette pièce d’identité sensible touchant à la souveraineté du pays soit confiée à des étrangers. La réaction du chef de l’Etat, très soucieux de l’intégrité et de la protection de son pays ne s’est pas faire attendre. Dès l’appréhension de l’ingérence de sa famille dans les affaires internes de l’Etat, il a rapidement interpellé les concernés à  qui il a demandé des explications. Ce geste louable et raisonné a poussé les Béninois à croire que l’établissement de cette importante pièce d’identité était définitivement sorti des mains du groupe d’Ivoiriens pour s’engager expressément sur la voie  biométrique et se conformer aux normes internationales. Ce retrait du dossier à l’instance chargée de son exécution, le ministère de l’intérieur, inquiète dans un premier temps dans la mesure  où on aurait appris que le groupe d’investisseurs expatriés qui convoitait le marché ne démord pas et pour bénéficier des bonnes grâces du président, serait en train de proposer de financer la campagne pour sa réélection. Une corruption qui ne dit pas son nom et contre laquelle le président s’est engagé à lutter farouchement. Mais si ce retrait  est destiné réduire la pression qui pèse sur les épaules du ministre Zinzindohoué qui continue d’être sollicité par le groupe, le président aura fait preuve de patriotisme, un comportement qui lui est très cher. Cette seconde alternative heureuse  est celle que les citoyens béninois attendent de leur président vu l’intérêt qu’il accorde au patriotisme.  Et pour cela, il serait inimaginable de voir le président confier ce dossier au groupe  qui serait en train de tenter une corruption, comportement réprimé par la loi et contre lequel le président lui-même a marché.    

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 07:30

Le dernier  conseil des ministres s’est essentiellement penché sur la crise qui est née entre les structures de placement d’argent et leurs clients dans notre pays. A ce sujet, son communiqué final propose comme solution à cette crise en gestation le gêle des fonds des sociétés et ceux de leurs responsables. Mais à y voir de près, on se rend compte que cette décision loin de prévenir tout trouble social l’entretient plutôt. Pour cause, s’il est vrai que la plus grande des agences de placement d’argent, Icc-Services est en cessation de paiement, il est aussi vrai que les autres agences exerçant dans le domaine n’ont pas le même problème aujourd’hui. Donc en prenant une telle décision, il pénalise les autres acteurs du secteur. Mieux, les déposants ne comprendront  pas son utilité   car pour eux, à défaut d’entrer en possession des fonds déposés et les intérêts mérités en même temps, ils doivent au moins retirer les fonds placés. Seulement en décidant de geler les comptes de ces agences, est-ce que la population prise de panique ne se soulèvera pas et créera la crise qu’on cherche à éviter à travers cette décision. Ce qui aurait été judicieux, c’est que le gouvernement tout en contrôlant finalement le domaine permette aux agences de payer les déposants sans pour autant leur permettre d’accepter d’autres fonds. Au-delà de l’activité du placement d’argent, certaines sociétés mènent d’autres activités que cette décision pénalise. Face à cette situation, le gouvernement doit accompagner sa décision de communication et de sensibilisation afin de ne pas obtenir à l’arrivée l’effet contraire de l’objectif visé.  

Georges godwill

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !