Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Profil

  • Akkilou
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit. De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.

Grain de sel

« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

Lao-tseu

Rechercher

Savoir plus

Nous sommes tous...     


Le Béninois Libéré

Le journal du peuple

Le Bénin en Lumière

Archives

Ainsi va le monde !!!

 

Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:42

(Certaines mauvaises langues disent que  c’est Yayi qui veut  racheter sa maison)

Aboubakar TAKOU

Bien que nommé grand chancelier  de l’ordre puis gommé dans les  minutes qui ont suivi, le vieux da Silva n’a jamais cessé de clamer son appartenance au Changement de Boni Yayi à toutes les occasions qui s’offrent à lui. Chose curieuse, c’est ce régime qui lui attire aujourd’hui tous les ennuis. Il n’a pas compris pourquoi l’ Etat se refuse à lui rembourser ce  qu’il lui doit au moment où les banques s’acharnent contre lui pour entrer en possession de ce que lui, da Silva leur doit. La  pression a été si forte qu’un Avc a terrassé le grand baobab qui n’a eu de salut que grâce à l’un de ses frères qui l’a évacué d’urgence sur l’Hexagone. Le vieux Karim da Silva est depuis quelques jours en Europe où il suit d’intenses soins. Le plus grave et qui est d’ailleurs la cause de la chute de l’état de santé  du vieux est  que certains proches de Boni Yayi sont allés lui dire que pour curieux que cela puisse paraître, c’est Boni Yayi lui-même qui est derrière ses misères parce que voulant racheter sa maison, objet de saisie des banques créancières. Une information qui a tout d’une intoxication et que le vieux da Silva a pris avec beaucoup de pincète. Seulement les mêmes proches du chef de l’Etat ont demandé au doyen Karim da Silva de bien ouvrir les yeux pour voir d’où viennent ses misères sachant qu’il suffit que Boni Yayi accède à sa requête en ordonnant que l’Etat lui paye ce qu’il lui doit pour que tous ses problèmes soient réglés. La balle est présentement dans le camp du chef de l’Etat qui va travailler à ce que ce grossier montage venant curieusement de ses proches ne le rattrape. Car bien des gens qui n’étaient même pas en difficulté comme da Silva ont été payés dans ce pays et sous le Changement. A suivre…

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:33

Samuel Amoussou(Stag)

C’est dans une ambiance de convivialité que s’est ouvert hier au centre international de conférence de Cotonou, le premier symposium international sur les mines et les hydrocarbures. Autorités gouvernementales, membres du corps diplomatique et représentants des organisations internationales ont honoré de leur présence la cérémonie. Ouvert sous le thème: «Recherche pétrolière et minière au Bénin: défis et opportunités», ledit symposium a connu la présence effective du secrétaire exécutif de l’association des producteurs de pétrole africains, des représentants des sociétés pétrolières et des consultants et experts des secteurs des mines et des hydrocarbures. A travers sa déclaration le ministre Barthélémy Kassa a tenu à rappeler aux participants, l’importance de leur contribution afin d’aider les secteurs pétrolier et minier à sortir de l’ornière et du piétinement qui les ont caractérisé depuis des décennies. Il a souhaité par la même occasion que les deux secteurs puissent décoller et devenir rapidement de nouvelles sources de recettes pour le budget de notre pays. Le ministre d’Etat chargé de la défense nationale Issifou Kogui N’douro représentant le chef de l’Etat, a mis l’accent sur le cadre légal déjà mis en place afin d’attirer les compagnies pétrolières internationales et les sociétés minières à venir mener leurs activités de recherches au Bénin. Il a souhaité que les assises du Bénin puissent enrichir et améliorer les capacités de prestation des spécialistes et experts béninois avant d’émettre le vœu de voir le Bénin figurer en bonne place dans le palmarès des nations productrices de pétrole. Les ressources minières constituant la principale source de devises de bon nombre de pays de la sous-région, il importe que le Bénin puisse jouir de ses ressources économiquement exploitables pour une contribution véritable de ces deux secteurs à l’économie nationale.

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:16

Le  mardi dernier les forces politiques de l’intergroupe l’Union fait la Nation ont organisé une conférence de presse au Bénin Marina hôtel de Cotonou. Au cours de cette rencontre   avec  les hommes des médias, les responsables de l’Un ont fustigé la manière dont la Commission politique de supervision de la Lépi (Cps-Lépi) pilote le dossier. Pour la consolidation de la paix et des élections libres et transparentes, il souhaite que la Lépi soit réalisée de façon consensuelle.

Georges GODWILL

A l’occasion de cette sortie médiatique, c’est l’honorable Raphaël Akotègnon du Prd qui a le premier pris la parole pour  expliquer à l’assistance les raisons qui ont conduit à la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée avant de mettre en relief ses avantages par rapport à l’ancienne méthode. Seulement vu la façon dont la Cps-Lépi gère le projet, le député s’est demandé si à l’arrivée la Lépi comblera les attentes. A sa suite, le jeune Fataou Djima est intervenu pour faire signaler que depuis 5 mois que la Cps-Lépi a été installée, seul son bureau a été formé. Aussi n’a-t-il pas  oublié d’expliquer que d’importantes étapes ont brûlée dans le processus de la réalisation de la Lépi. A titre d’exemple, il a montré que les superviseurs départementaux n’ont pas été désignés jusque-là alors que dans le même temps, les agents cartographes ont été déjà recrutés et formés. Quant à l’ancien ministre des sports Théophile Montcho, il a dénoncé point par point les irrégularités  qui émaillent le travail abattu jusque-là par la Cps-Lépi. Toute chose qui selon lui n’augure pas d’une bonne Lépi telle que souhaitée par le peuple béninois dans son entièreté. Pour conclure, il a laissé entendre : ‘’Nous ne voulons pas d’une Lépi tronquée’’. Après l’étape des questions-réponses qui a suivi celle des exposés, la conférence des présidents de l’Un a pris place au présidium pour faire sa déclaration. Pour Georges Bada de la Rb, sans une Lépi transparente, il est mieux d’organiser une élection sans la Lépi. Le président Lazare Sèhouéto quant à lui, a dénoncé le fait qu’après 5 mois d’activités de la Cps-Lépi, le gouvernement n’ait pas encore mis le budget de la Lépi à disposition. Il a ensuite dénoncé les agissements du coordonateur de la Cps-Lépi qui s’entête à évoluer tout seul malgré les nombreux dysfonctionnements constatés. Pour finir, il a invité tout le peuple béninois du citoyen lambda au chef de l’Etat à prendre conscience de la situation. Représentant le Madep, le président Idji Kolawolé a déclaré à l’endroit des détracteurs de l’Un que contrairement à ce qu’ils pensent, leur coalition se renforce de jour en jour et va se solidifier davantage les jours à venir. Pour apporter la preuve de ce que l’Un est pour une Lépi transparente, il a expliqué qu’au nombre des points contenus dans le contrat signé avec  le président Boni Yayi au lendemain du 1er tour de la présidentielle de mars 2006 figure en bonne place la réalisation de la Lépi. Par conséquent ce n’est pas maintenant qu’ils vont changer de discours. Pour le président Adrien Houngbédji, la sortie d’hier soir est la preuve de leur attachement à la paix. Il souhaite en effet que les dysfonctionnements que connaît actuellement la Cps Lépi soient corrigés avant qu’il ne soit trop tard. Après avoir  abondé dans le même sens que ses prédécesseurs, le Renard de Djakotomey en a appelé au patriotisme des Béninois. Pour finir, il a ajouté qu’ils sont prêts à apporter leur contribution afin que les choses se déroulent normalement.  

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:12

Laurent YOVO

Après Dangbo et dans une mesure Kouandé, c’est la commune de kandi qui est  en passe de connaître dans les tout prochains jours une crise sans précédent. La confiance a totalement déserté le forum au sein de ce conseil et pour cause, certains conseillers interpellés pas leurs électeurs au sujet de la mauvaise gestion de la carrière de gravier située dans la commune ont décidé de voir clair dans le dossier. En effet, dans le cadre de la construction de la route Kandi Banikoara, le ministère de l’urbanisme a identifié une carrière d’exploitation de gravier dans le premier arrondissement de la commune  pour faciliter la tâche à SATOM, l’entreprise  retenue pour l’exécution des  travaux.  La route livrée, la gestion de la carrière est revenue à la commune. Mais contre toute attente, quelques mois après son départ, SATOM aurait envoyé une dizaine de camions sur la carrière pour lui chercher de gravier. Informé, le maire avait en son temps intercepté ces camions. Une interception qui a donné lieu à des négociations qui selon le maire n’arrangeraient pas la commune.  Mais désormais conscient  de ce que cette carrière constitue une  source de richesse  pour la ville, le conseil a alors décidé de son exploitation.  Toute chose qui selon certains conseillers élargis à une franche de la population ne sert pour le moment qu’à une poignée de conseillers notamment le premier adjoint au maire et ceux qui sont commis de cette gestion. En clair pour ces conseillers, le maire Ouédraogo et son premier adjoint tels des bétonniers seraient entrain de broyer pour leur appétit les graviers de cette carrière. Pour ces populations grogneurs, non seulement on assiste à un véritable bradage du gravier, mais il se fait que la gestion de cette carrière n’est pas l’une des plus saines comme elles auraient souhaité. Alors que le maire  parle  d’une recette de 8 millions dans le cadre de cette gestion,  des voix partant du simple fait qu’un seul entrepreneur aurait déjà acheté  pour plus de 7 millions  estiment qu’il y a malversation financière.  Malgré que le maire  trouve que tout est clair, ces derniers travaillent toujours à réunir  des preuves pour confondre ceux qui ont  en charge cette gestion.  L’autre facette de ce dossier  c’est le coût même du contrat qui avait lié la mairie à Satom.   De nos investigations, il ressort que jusqu’ici, personne ne sait combien Satom a payé pour l’exploitation de la carrière. Une situation qui risque d’exploser dans les tout prochains jours. Affaire à suivre  

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 03:09

Constant Gbowele

 

Il y a quelques  semaines, le chef de l’Etat et une forte délégation des membres de son gouvernement notamment le ministre Saka Lafia étaient dans la cité des Koburu pour disent-ils procéder au lancement des travaux de densification et d’extension du réseau électrique dans les quartiers périphériques de la ville. Lors de la manifestation déjà, le maire Soulé Alagbé dans son discours comme pour dire à Boni Yayi que le projet n’est pas bien ficelé  avait fait  mention d’un certain nombre de doléances de ses administrés en ce qui concerne le projet. A l’entendre, on a pu aisément  comprendre   que le conseil municipal n’est pas associé à ce projet. C’est fort de cela que sûrement interpellé, le ministre Saka Lafia, qui tentait à  gérer à lui seul le topo, s’est vu obligé d’envoyer une commission rencontrer le maire et son conseil. Mais au cours de cette rencontre qui  s’est tenue hier à l’hôtel de ville, les deux parties ne sont réellement pas comprises. De sources bien informées, on apprend même qu’elles se sont séparées à queue de poison simplement parce que le conseil n’est pas dans la logique d’accepter le manquement à lui fait par le gouvernement dans la gestion de ce projet. Pour les conseillers présents à la rencontre, il n’y aura pas d’entente si le dans le cadre de l’exécution de ce projet, le gouvernement notamment le ministre Saka Lafia n’accepte pas prendre en compte la mise en place d’un comité ad hoc  au sein duquel la municipalité de Parakou aura des représentants libres de défendre les intérêts de ses administrés. Pour le moment, la formule n’est pas encore trouvée et on n’est en droit de penser que le délai deux mois fixé pas Boni Yayi dans le cadre de l’exécution de ce projet ne saurait être respecté.         

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 02:51

Comme une arme chimique à destruction massive, une nouvelle étrange s’est propagée dans le pays en début de semaine. Il s’agit de l’information selon laquelle l’honorable Amissétou Affo Djobo  est devenue persona non gratta au Palais de la République. Certains organes de la place ayant fait de cette information leur chou gras si bien que, la nouvelle s’est amplifiée à une vitesse exponentielle. Une situation qui a conduit votre rédaction à faire des investigations en vue de connaître du dossier. C’est ainsi que nous avons constaté que ce n’est qu’un pur montage de la part de certains faucons du palais jaloux de l’ascension politique de la 2ème  secrétaire parlementaire. Bref, une machination cousue de toutes pièces pour nuire à l’honorabilité de la députée de Bassila. Bien que le Palais soit informé de ce que c’est un montage qui est de nature à porter atteinte à l’honorabilité à madame Affo Djobo, aucune action n’a été menée pour corriger l’affront qu’on lui a fait. Alors que dans ce cas, un démenti aurait suffit pour rétablir la vérité et par la même occasion lavée l’honneur de la députée qui a été entachée par cette campagne d’intoxication. Vexée par cet état de choses, la base de la députée réagit ce matin à la maison des jeunes de Bassila à travers un géant meeting pour  d’une part fustiger le comportement des instigateurs de cette campagne de dénigrement et d’autre part montrer qu’elle reste attachée à sa leader l’honorable Amissétou Affa Djobo. C’est comme pour dire aux détracteurs de la 2ème secrétaire parlementaire qu’ils ont beau la salir et la dénigrer, la base lui reste toujours fidèle.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 22:21

Le lundi dernier, le ministre des recherches pétrolières et minières, Barthélémy Kassa, a été reçu sur la télévision nationale dans une émission spéciale qui avait pour thème : les recherches minières et pétrolières : défis et opportunités. Au cours de cet entretien, le ministre a fait l’état des lieux des recherches pétrolières avant de revenir sur le Symposium  international sur le secteur des mines et de l’hydrocarbure que le Bénin abrite dès ce matin.  

Georges GODWILL

Comme pour répondre à ceux qui disent que le Bénin n’a pas du pétrole, le ministre a d’entrée de jeu expliqué que le Bénin dispose de 3 bassins sédimentaires à savoir : Sèmè, Kandi et Penjari. Concernant celui de Sèmè, Barthélémy Kassa a fait savoir que 22 millions de barils de pétrole y ont été extraits de 1982 à 1998. Il a ajouté, en ce qui concerne ce bassin, que c’est à cause de la mauvaise gestion et de la baisse du coût de l’or noir sur le marché international qui ont mis fin à son exploitation. Pour dire aux impatients qu’ils ont tort, le ministre Brathélémy Kassa a expliqué que quand il y a estimation au niveau d’un bassin, il faut le forage pour confirmer l’existence du pétrole. D’où la présence sur le sol   des  compagnies qui s’en occupent. Etant donné que ce sont les compagnies qui investissent dans le forage des puits, le ministre  pense qu’un accompagnement du gouvernement fera accélérer les recherches. Même si le ministre soutient que le Bénin a du pétrole, il affirme cependant que le bloc 4 reste le plus prometteur. Pour Barthélémy Kassa, les Béninois n’ont pas à être pressés par rapport à l’exploitation du pétrole car c’est un processus qui met du temps avant de venir à l’étape de l’exploitation et donc de la commercialisation. Pour illustrer ses propos, il a donné l’exemple du Ghana qui a découvert le pétrole depuis 2006 mais qui va en commencer l’exploitation en 2010. Néanmoins pour prouver à l’opinion publique que le gouvernement du Changement est objectif en matière de recherches pétrolières, il a signifié que d’ici au mois de mai 2010, plus d’informations seront disponibles sur les caractéristiques des différents puits. C’est après ces différentes explications au sujet des recherches pétrolières que le ministre a abordé les questions relatives au Symposium international sur les mines et l’hydrocarbure qui démarre ce jour au Palais des congrès de Cotonou et qui prendra fin  le 19 prochain. A ce sujet, Barthélémy Kassa a signalé que les participants sont de gros experts ( Pétrogras, Sapétro etc…) en matière de recherches minières et pétrolières, toute chose qui permettra au Bénin de gagner davantage en connaissances dans le domaine. Aussi n’a-t-il pas oublié d’aborder les objectifs visés à travers l’organisation de ce symposium international. Entre autres objectifs, on peut citer : l’enrichissement  des pratiques béninoises en matière de recherche à partir des expériences des grands pays miniers et des compétences internationales, attirance  des investisseurs et des partenaires  techniques et financiers dans le domaine des mines et du pétrole et enfin la promotion de la coopération sous-régionale et internationale. Pour finir, le ministre Barthélémy Kassa a présenté la carte minière du Bénin qui présage d’un avenir prospère pour le pays en ce qui concerne les recherches minières. Avec ce passage du ministre de la recherche minières sur les antennes de la chaîne nationale, les compatriotes qui étaient encore sceptiques quant à la possession du Bénin de réserves de pétrole, ont eu le temps de se convaincre de la réalité tant les explications du ministre étaient on ne peut plus claires à ce sujet. Aussi cette intervention a-t-elle permis de comprendre que le symposium sur le secteur des mines et de l’hydrocarbure qui commence ce matin est d’une très grande importance pour le Bénin.

 

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 06:22

Le dossier relatif à  la mécanisation de l’agriculture était le sujet principal qui a soutenu la conférence de presse organisée vendredi dernier par les jeunes patriotes à leur siège à Zongo. Le porte-parole, Frédéric Béhanzin comme à son habitude a décortiqué le dossier relatif à la mécanisation de l’agriculture et qui sert de levier pour certains hommes depuis peu pour vilipender le gouvernement du docteur Boni Yayi. Avec la verve et son franc-parler légendaires qui font frémir ses détracteurs, Frédéric Bèhanzin, a permis à tous ceux qui ont effectué le déplacement de Zongo ce week-end de mieux cerner ce dossier qui a défraie l’actualité depuis quelques jours. Preuves à l’appui, il a démontré par A+B comment le gouvernement du docteur Boni Yayi  par l’intermédiaire de ses ministres et par le coordonnateur de ce noble projet, Denis Okounlola ont conduit ce dossier avec brio jusqu’à son aboutissement. Contrairement à ce que certains hommes politiques ont voulu faire croire au peuple brandissant souvent l’éventualité d’un scandale, il n’en est rien du tout. En tout cas, des explications on ne peut plus exhaustives donnée par le porte-parole, Frédéric Bèhanzin, tout est désormais clair à moins qu’il y ait encore des esprits malins qui veuillent polluer encore l’atmosphère par leurs infructueux agissements. Mais pour une fois encore, ils ne trouveront pas à dire puisque tout a été dit. Point par point et à chaque étape, le digne fils et descendant du célèbre roi d’Abomey, Bèhanzin a montré toute sa maîtrise de ce dossier sur lequel les hommes politiques veulent manipuler l’opinion publique. Mais sentant le vent venir et en prédicateur, Frédéric Bèhanzin a vu juste en organisant cette sortie médiatique pour une fois encore dire non à l’intoxication gratuite orchestrée de toutes pièces pour noircir les efforts du gouvernement docteur Boni Yayi. Et comme Frédéric Bèhanzin et les siens l’avaient promis au début de la création de leur mouvement, plus rien ne sera comme avant, aucune parcelle ne sera plus laissée aux détracteurs du régime du Changement  pour distraire le peuple qui a soif de voir les choses réellement changées. La conférence de presse du vendredi dernier loin d’être une sortie médiatique de plus, vient confirmer l’engagement et toute la détermination des jeunes patriotes à respecter leurs promesses vis-à-vis des Béninois qui ne sont pas trompés en portant leur choix sur Yayi en 2006. Tellement le sujet a été bien décortiqué que les hommes des médias invités pour la circonstance n’ont pu soulever des préoccupations au sujet de ce dossier. Ils ont pour la plupart évoqué les sujets relatifs à l’inscription en ligne au campus,  la marche de l’Upr interdite par le gouvernement et la situation carcérale du maire de Dangbo. A toutes ces questions, le porte-parole des jeunes patriotes a apporté des réponses qui ont convaincu les uns et les autres. Pour ce qui est du mécontentement des étudiants au sujet de l’inscription en ligne, Frédéric Bèhanzin a laissé entendre qu’une rencontre est prévue dans les tout prochains jours afin qu’une issue soit trouvée par toutes les parties pour une reprise académique apaisée. Au sujet de la marche de l’Upr qui a été interdite, il n’a pas non plus proposé des solutions à l’endroit des autorités locales afin que de telles situations ne se produisent. Quant à la détention du maire de Dangbo, le porte-parole Frédéric Bèhanzin a demandé aux uns et aux autres de laisser la justice faire son travail.

Conférence de presse des JEUNES PATRIOTES DU BENIN

Objet: Mécanisation de l'agriculture : OU SE TROUVE LA VERITE?

Depuis 2005, le Benin a opte pour la mécanisation de son agriculture. Mais les difficultés budgétaires dues à la fuite des recettes provenant exclusivement des douanes et des impôts n'avaient pas permis son financement. Le gouvernement d'alors était obligé de rentrer dans les fruits de la coopération Sud-Sud, ce qui lui avait permis de bénéficier d'un don de tracteurs et accessoires venu de 1 'Inde et qui a été réquisitionné en 2006.

En 2007, un autre lot offert par la chine était venu et évalué à SIX cent million (600.000.000) de nos francs. Qu'il vous souvienne que le Président Docteur Boni YAYI avait réceptionné ce dernier lot le 09 janvier 2008 dans le département du zou. Ces deux dons venus de l'Inde et de la chine constituaient un stimulant pour le pouvoir et appuyé, par la crise alimentaire que le monde entier avait vécu en 2008, le gouvernement du Docteur Boni YAYI avait trouvé la solution indéniable; celle de faire la promotion de la mécanisation de l’agriculture et impérativement dans la saison agricole 2009.

C'est ainsi que le budget exercice 2008 avait pris en compte l’approvisionnement des décortiqueuses, de tracteurs et tout ce qui pouvait entrer en ligne de compte pour la réalisation de cet objectif. II fallait alors créer une commission interministérielle (MEF et MAEP) qui est compose de:

- BIO Sourokou : Directeur de Cabinet du MAEP,

- André OKOUNLOLA-BIAOU : Coordonnateur de PPMA,

- Antonin ALAVO: Coordonnateur de PADFA

- Antoine HOUESSINOU : Chef service étude DMNP

Cette commission avait effectue sa première mission du 05 au 16 Mai 2008 en République Populaire de Chine, en République de l'Inde et en République Tchèque (Expérience Ghanéenne), pour s'enquérir de la disponibilité desdits équipements et d’apprécier la qualité et leur fonctionnalité.


1- Cette mission leur avait permis d'identifier les matériels agricoles les mieux adaptes aux conditions climatiques et géographiques, et à la promotion des principales filières de notre pays.

2- Suggérer les partenaires capables de fournir ces équipements.

3- Obtenir auprès des grandes firmes la garantie du service après vente et leur disponibilité d'appuyer le Benin à travers son programme de mécanisation de la filière agricole.

Cette mission a été appuyée par une photothèque. (Document 1).

Apres le compte rendu, il fallait engager la procédure d'acquisition. C'est de là que la partie béninoise s' est vue soumise a une représentation de ses différentes firmes dont les clauses de partenariat ne s' auraient permettre  à ces firmes de fournir ces tracteurs à l’Etat béninois sans passer par les représentations.

Nous vous remettons en exemple une copie de cette représentation. (Document 2)

Dans ces conditions, une seule option s'impose au gouvernement béninois : la procédure de gré-a-gré reconnue par le code de marche public en son Article 44 nouveau alinéa 1er de la loi N°2004-18 du 27 août 2004 portant modification de l'ordonnance 96-04 du 31 janvier 1996 portant code des marches publics applicable en République du Benin et après avis consultatif du directeur national des Marches Publics.

C'est dans le respect de l'intension de cette loi que le Ministre de l’Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche d'alors, monsieur DOVONOU Roger avait saisi le Ministre de l'Economie et des Finances monsieur SOULE MANA LAWANI pour acquisition des tracteurs 30cv et 60cv de marques YTO-304 et FARMTRAC par procédure de gré-a-gré. II faut noter que ces cinq dernières années, la firme indienne a exporte environ trente cinq mille tracteurs par an, principalement en direction des pays d'Afrique. Pour l'année 2008 exclusivement, le Burkina Faso a reçu 700 tracteurs ; le Sénégal: 410 tracteurs ; le Togo: 72 tracteurs ; le Soudan: 400 tracteurs, le Nigeria: 200 tracteurs ; la ROC : 2.000 tracteurs ; la Tanzanie : 400 tracteurs ; le Kenya: 100 tracteurs ; l’Angola: 840 tracteurs et le Zimbabwe: 440 tracteurs. Tous livrés par la même firme dénommée ESCORT.

QUEL EST ALORS LE PECHE DU BENIN POUR QUE CE SOIT SEULEMENT LUI QUI AIT RECU DES TRACTEURS USAGERS ?


NB: Courriers N° 211IMAEPID-CAB/SGMfCPMPIPPMAlSP-C du 26 Mai 2006 (Document 3)

Suite a cette demande, une étude de dossier a été faite par la direction nationale des marches publics qui a donné son avis favorable pour l'acquisition de :

-100 tracteurs de marque F ARMTRAC auprès de la société CDGA pour un montant hors -taxes, hors douanes de un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de nos francs.

-150 tracteurs de marque YTO-304 auprès de la société LASAVANE pour un montant hors taxes, hors douanes de un milliard trois cent cinquante millions (1.350.000.000) de nos francs.

-100 tracteurs de marque YTO-304 auprès de la société CENADIS pour un montant hors taxes, hors douanes de neuf cent millions (900.000.000) de nos francs.

(Document 4)

Suite à l'avis favorable de la direction nationale des marches publics, le MEF avait saisi

le 30 Mai 2008 par courrier: N° 1593CIMEFIDC/DNMP, le ministre de l'Agriculture pour autorisation de passation de marche d'acquisition de tracteurs par la procédure de gré-a-gré. (Document 5)

Toute la procédure étant respectée et l'autorisation donnée par qui de droit, le Ministre de l'Agriculture Roger DOVONOU a saisi les sociétés retenues pour la fourniture desdits tracteurs le 06 juin 2008. (Document 6)

Les tracteurs ont été réceptionnés et cette réception a été censurée par un procès verbal établi le 23 décembre 2008 sous l'autorité d'un comité composé de :


 


ADMINISTRA TION

- Mr OKOUNLOLA-BIAOU Andre:

- Mr APITHY Gustave :

- MR ALASSANE Mohamed:

C/PPMA-B/MAEP Rep. DGB/MEF Rep. DGCA/MEF .



- MR TOUDONOU Justin:

- Mr ADJASSA Semiyou:

- Mr MISSINHOUN Etienne :

- Mme VODOUGNON Madeleine:

- Mr HOUESSINON Antoine:

- Mr OHOUN Pamphile :

- Mr HOUNMALON Barthélémy:

- Mr ADJIBI Lassissi :

- Mr BOUKARI Awali :

 

Rep.DGML/MEF

Rep. CPMP/MAEP

Régisseur PPMA-Bénin

Rep. DNMP/MEF Rep DNMP/MEF Rep. CF/MEF

Rep. DRFM/MAEP Rep. PPMA-Benin

Rep. CAB/MAEP


 

Fournisseur


Mr BOKO Olivier: Directeur Général CDGA Sarl (Document 7)

Voila toute la vérité sur la procédure d’acquisition des tracteurs.

Mes chers frères, la verite et le mensonge n'habitent pas la même case. Qui veut tuer son chien, l'accuse de rage, dit-on.

Le cas de OUINHI évoque par l’Honorable Janvier YAHOUEDEOU, relève d'une malhonnêteté sans égard. Et lorsque des affirmations gratuites du genre proviennent d'une personnalité de la trempe du député YAHOUEDEOU, ça veut dire que le Benin a un problème.

Le tracteur FARMTRAC 304 affecte a OUINHI est du lot des 10 tracteurs envoyés dans le Zou.

- Pourquoi les neufs autres n’ont pas connu le même problème ?

- Pourquoi le député Y AHOUEDEOU n'a pas interrogé le tractoriste qui a conduit

L’engin? II aurait pu lui dire que c'est par mégarde qu'il a conduit le tracteur de Cotonou a Ouinhi sans 1 'huile a moteur. Et tout le monde sait ce qui advient dans de pareille condition.


Nous prions les journalistes investigateurs a aller a Ouinhi pour constater simplement que malgré le retard qu'ont connu les pièces de rechange parce que le fournisseur avait exige un contrat, elles sont venues et le tracteur est remis en état.

Nous ne les avons pas envoyés a l'assemblée pour nous mentir. Et qu'on ne nous dise surtout pas qu'on est entrain de contrôler l'action du gouvernement. II est normal que les tracteurs soient actuellement gares dans le respect strict du bien public. Car depuis le 05 Aout 2009, le coordonnateur du projet par le courrier 242IMAEP/SGMlPPMAISA a saisi tous les directeurs généraux des CeRPA conformément au relevé n012 des décisions prises par le Conseil des Ministres en sa séance du mercredi 25 mars 2009 pour leur rappeler que les matériels agricoles sont sous la gestion des PPMA. Ces matériels sont destines a faire des prestations sur les sites retenus pour installer les jeunes désireux de s'investir dans l'agriculture et une fois leur mission terminée (par saison), ils devront être retournés aux directeurs généraux du CeRPA qui sont les points focaux du PPMA. (Document 8)

II est à noter et ceci est très important, qu'a l'analyse de l'utilisation des matériels par commune, pour le cas de I' Atacora-Donga, la commune de Kerou avait reçu 9 tracteurs. A la fin de cette saison, elle comptabilise encore 9 tracteurs en bon état et zéro en mauvais état. Commune de Cobly : zero sur un ; Pehounco : un sur cinq (panne mineure) ; Toukountounan : un sur cinq (panne mineure) ; Materi : zero sur cinq ; Kouandé : zero sur trois; Tanguieta: zero sur quatre ; Djougou : zero sur un; Natitingou: zero sur deux; Bassila: zero sur un; Ouaké : zero sur un ; Kapago : zero sur un.

Soit un pourcentage de 5,71 sur 100%. (Document 9)

Même si les gens n'aiment pas le Docteur Boni YA YI, qu'ils aiment le Benin et son développement.

 

                                  

 

 

                                                 Je vous remercie

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 06:20

Du 17 au 19 novembre prochain aura lieu à Cotonou, le 1er Symposium international  sur le  secteur des mines et de l’hydrocarbure. En prélude à ce grand rendez-vous d’échanges et d’opportunités, le ministre des recherches pétrolières et minières Barthélémy  Kassa a accordé une interview aux hommes des médias afin de leur expliquer les tenants et les aboutissants  dudit symposium. Dans son intervention, Barthélémy Kassa a donné tous les détails relatifs à cette rencontre internationale sur le secteur  des mines et des hydrocarbures avant d’aborder les objectifs visés et les retombées attendues par l’Etat béninois.

Lire l’intégralité de son interview.

Parlez-nous du symposium international sur le secteur des mines et de l’hydrocarbure

Du tout nouveau symposium international sur le secteur des mines et de l’hydrocarbure et l’objectif global  visé par ce symposium est essentiellement d’impulser le développement du secteur minier et pétrolier. A cet objectif global sont attachés trois objectifs spécifiques. Le tout premier objectif, c’est d’enrichir nos propres pratiques en matière de recherche à partir des expériences des grands pays miniers et des compétences internationales en matière de recherche pétrolière et minière. Le deuxième objectif est d’attirer  les investisseurs et les partenaires  techniques et financiers dans le domaine des mines et du pétrole. Enfin le troisième objectif est de promouvoir la coopération sous régionale   et pourquoi pas internationale avec le Bénin dans les activités de recherche pétrolière  et minière du moment où nos savons tous que ce sont ces ressources qui permettent à chaque pays d’atteindre une certaine prospérité.

Monsieur le ministre, puisque c’est un symposium international, est-ce que nous pouvons avoir une idée des pays participants ?

Pour ce symposium,  nous attendons environ 13  participants. Des pays africains et même au-delà du continent africain. Parmi ces pays, nous pouvons citer les grands producteurs actuels de pétrole et  des mines notamment l’Angola qui est actuellement le deuxième pays africain. La Guinée équatoriale, le Congo, le Niger, le Gabon, que sais-je encore ? En dehors de ces pays africains, nous avons la participation de nombreuses compagnies de recherche telles que les compagnies russes ; vous savez que les Russes détiennent actuellement le record mondial en matière de réserve pétrolière évaluée à 24 milliards de barils. Il y a également la grande compagnie pétrolière brésilienne Pétrogras dont l’arrivée est annoncée ici au Bénin. En dehors de ces grosses compagnies, nous avons également des compagnies qui opèrent déjà sur notre territoire notamment Soft african petroleum ( Sapetro), la compagnie béninoise Anadarco, il y a aussi beaucoup d’autres compagnies comme la compagnie Total et les grandes références en matière de recherche notamment Ihs, Pgs etc… bref, ce serait vraiment un rendez-vous de grandes compétences pointues dans le domaine des recherches pétrolières et minières.

Qu’est-ce que le Bénin peut attendre de ce symposium ?   

Je crois que c’est tout à fait évident. Des objectifs spécifiques, nous avons  d’abord le grand échange. Vous savez que ça fait près de 50 ans que le Bénin est engagé dans la recherche du pétrole et des mines. Mais si jusqu’aujourd’hui nous n’avons pas accédé à la pleine jouissance de ces ressources, c’est parce que quelque part, nous avons besoin d’un complément de technique, d’un complément de connaissance. Et cela ne peut s’acquérir qu’à travers des échanges. Je crois que c’est le plus grand intérêt. Le 2ème intérêt, c’est qu’avec ce symposium, le Bénin est mis sur orbite et cela va attirer beaucoup d’investisseurs. Vous savez très bien que le Bénin dans sa politique de recherche pétrolière et minière ne fait qu’encourager les investisseurs à faire la recherche au niveau du territoire national. Nous n’avons pas nous-mêmes d’investissement direct à placer dans ce domaine.

Quels sont les temps forts de ce symposium ?   

Les temps forts, vous les connaissez. C’est d’abord la grande cérémonie d’ouverture qui sera présidée par le chef de l’Etat ou à la limite le ministre d’Etat chargé de la coordination de l’action gouvernementale. L’ouverture est prévue pour le mardi 17 novembre à 10 heures et suivie de grands moments de communications scientifiques et techniques. Je pense que c’est l’essentiel de ce symposium.

Vous venez de dire que le Bénin va beaucoup apprendre à ce rendez-vous. Est-ce que cela veut dire que le Bénin va à ce symposium uniquement dans une position d’élève ? Qu’est-ce que le Bénin a à proposer  aux autres participants ?

On parle d’échange, c’est donc un rendez-vous de donnant-donnant. En matière de technologie, vous savez qu’on n’est pas vides. Non seulement, on n’est pas vide en connaissance, on va donc échanger les connaissances  mais aussi allons-nous exposer nos potentialités. Vous savez qu’aujourd’hui, nous disposons dans le domaine du pétrole de 17 blocs pétroliers  Offshore et de 2 blocs pétroliers Onshore et beaucoup d’autres bassins sédimentaires qui ne sont pas encore morcelés et nous sommes en train de voir quelles sont les technologies qui nous permettront de réaliser un minimum  de données qui faciliteront le morcellement des différents bassins  notamment ceux de Kandi et de la Penjari. Dans le domaine des mines, nous disposons d’un grand nombre de périmètres. A titre illustratif, sur un peu plus de 112.600 km2 seulement 12.000 Km2 sont objet de construction minière. Cela veut dire que nous avons encore un peu plus de 100 Km2 à explorer Mm2 par Mm2. Avec  tant d’indices de présence de certaines substances, nous pensons que le Bénin a encore à explorer.

Puisque le Bénin n’est pas producteur de pétrole, quels sont les critères qui ont poussé à son choix d’abriter ce symposium?  

Non, ce n’est pas un symposium qu’on est allé négocier sur le marché international. C’est de notre initiative. Cela a été l’initiative du ministère des recherches pétrolières et minières pour s’ouvrir au monde de la connaissance en matière de recherches pétrolières et minières étant donné que c’est pour la première fois qu’un tel département ministériel  est créé au Bénin. Il faut à tout prix le mettre sur les rails.

Le peuple béninois vous a vu remettre au chef de l’Etat une bouteille contenant l’or noir. Est-ce que nous pouvons continuer à espérer que nous avons du pétrole dans notre sol ?

Bien que cette question ne rentre pas dans le cadre de l’interview, je crois qu’elle est quand-même la bienvenue. En effet, c’est  le directeur résident de la société Sapétro qui a fait son puits et qui nous a prouvés l’existence du pétrole sur le champ pétrolifère de Sèmè. Je pense que tout Béninois doit être conscient que nous avons du pétrole au Bénin. Ça c’est clair. J’ai l’habitude de le dire. Le champ pétrolifère de Sèmè  a été fermé dans les années 90 non pas par épuisement de la ressource. Non, mais simplement à cause de certaines difficultés de gestion et notamment à cause de la baisse du coût du baril du pétrole. Et nous savons très bien qu’il y a du pétrole mais c’est où le localiser qui pose problème sinon on n’aurait pas eu besoin de ces compagnies-là. La société qui a la concession de ce bloc a fait son forage et nous a prouvés l’existence du pétrole. A cette étape, nous avions prouvé que c’était des puits de meilleurs caractéristiques par rapport aux puits qu’on a connus pendant qu’on était en phase de production de 1982 à 1988. Et vous savez, la complexité de la recherche pétrolifère fait qu’il faut être très sérieux dans les études. Après avoir prouvé l’existence de la ressource, il faut bien évaluer la réserve. Et actuellement, cette compagnie est sous notre contrôle et est en train d’évaluer ces réserves-là. D’après le chronogramme qui nous est soumis, c’est qu’ici 2010, ils pourront dire exactement la quantité à laquelle nous pouvons accéder sur ce bloc là et commercialiser. C’est pour cela que je demande à tous les Béninois d’être patients mais de croire effectivement que nous allons produire du pétrole. Le Ghana qui va entrer en production dès 2011 a fait des découvertes depuis 2006-2008. Ça  fait combien d’années ? Pourtant aucun Ghanéen n’a jamais contester l’existence du pétrole.

Quelle sera la durée du symposium et quel intérêt  accordez-vous aux autres produits miniers du Bénin ?

Le symposium va durer du 17 au 19 novembre. Le 19 au soir, beaucoup de participants vont commencer à partir. Quant à l’intérêt que le ministère accorde au secteur minier, je pense que si vous avez l’impression qu’on accorde de l’importance aux hydrocarbures, c’est parce que c’est un produit stratégique à tout moment. Lorsqu’il y a pénurie d’or,  vous ne le sentez pas mais quand il y a pénurie du pétrole, tout de suite, vous le ressentez. C’est parce que c’est un produit stratégique que vous avez l’impression qu’on s’en occupe plus que les autres du secteur.  La preuve, nous avons plus le permis de recherches et d’exploitations de mines que le permis de recherches et d’exploitations du pétrole. Si je dois citer les titres miniers en possession de certaines compagnies, ça fait à peu près une cinquantaine qui s’active et que nous poussons tout le temps à nous dire  où sont les différents filons de minerais précieux.

Propos recueillis par Le Béninois Libéré, Matinal, La Nouvelle Tribune et Pyramides et transcrits par Georges GODWILL

 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 05:58

Quoi qu’on puisse dire avec ce mouvement de défiance, si la nouvelle se formalisait, Boni Yayi serait le  premier chef d’Etat à  connaître au cours de son quinquennat autant de défections dans ses rangs. En général, le mouvement se fait dans le sens inverse. Les députés,  comme le commun des Béninois,  préfèrent le goût du miel. Et le miel,  s’il en est, devrait couler du côté du pouvoir, c'est-à-dire dans les rangs de la mouvance. Pourtant c’est de là-bas que partent les députés pour l’opposition  et ses abords supposés arides et sans bonheur, c’est encore là-bas qu’il y a le plus de mécontents. Alors on est en droit de se demander qu’est ce qui ne va pas ? Très peu de réponses, mais une constante cependant qui revient presque toujours, le fruit n’a pas tenu la promesse des fleurs. Une façon de dire qu’en réalité, il y a dans les rangs de la mouvance beaucoup de déçus.

La nouvelle configuration

Le vote du rapport de Nago hier a révélé au grand jour tout ce qui se disait et se pensait tout bas. Certains  députés Fcbe ont, à travers ce vote, exprimé leur mécontentement et par la même occasion lancé un serieux avertissement à Yayi et son gouvernement de ce qui l’attend pour le vote du budget exercice 2010 prévu dans quelques jours. Et voici la nouvelle configuration à l’hémicycle.

 

G13                                      

Edmond Agoua

Issa Salifou

Bako Arifari

Basile Ahossi

Cyriaque Domingo

Tokou Dari

Walis Zoumarou

Valentin Houdé

Joachim Dahissiho

Antoine Dayori

Saka Fikara

Venance Gnigla

G8

Edgar Alia

Luc Sant’Anna da Matha

André Dassoundo

Benoît Dègla

Affo Djobo

Eloi Aho

Samou Adambi

Janvier Yahouédéhou

Prd

Adrien Houngbédji

Tidjani Serpos

Sanni Yibatou Glèlè

Ahouanvoébla Augustin

Edmond Zinsou

Kakpo Kifouli

Gbèdiga Thimothée

Ahonsou Amoudatou

Rafaël Akotègnon

Add

Amoussou Bruno

Emmanuel Golou

George Bada

Rosine Soglo

Jocelyn Dégbey

Jean-Baptiste Edayé

Epiphane Quenum

Sefou Fagbohoun

Houinou Clément

Antoine Idji Kolawolé

Marie-Ange Leroux

Malèhossou Yacoubou

Gabriel Tchocodo

Dominique Sohounhlé

Louis Vlavonou

Force Clé

Eric  Houndété

Lazare Sèhouéto

Lodjou Bonaventure

Vodonou Désiré

Fcbe

Djibril Débourou

Nago Mathurin

Grégoire Laourou

Adam Bagri Moumouni

Célestine Adjadohoun

Ahinnou Thomas

Benjamin Ahounou

Adam Taïo

Bio Gansé

Boni Tessi Adam

Chabi Sika

Victor Dangnon

Hélène Ahoulou Kèkè

Moussa Yari Issifou

N’da Kouagou Eric

N’Ouémou Domitien

Denis Oba Chabi

 Soulé Sabi Moussa

Shannou Sofiath

Emile Tossou

Zohoun Sylvain

Sagui Yotto

Yolou Zacharie

Oroussé Guéné

Gnonlonfoun Isidore

Rachidi Gbadamassi

N’da Antoine N’da

 

 

 

Partager cet article
Repost0

A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !