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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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Grain de sel

« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 07:14

Depuis plusieurs mois, le secteur portuaire est en proie à une crise qui, si l’on n’y prend pas garde, pourrait causer des pertes énormes au poumon de l’économie béninoise. Qu’il vous souvienne que le ministre des transports maritimes, Issa Badarou dans son souci de montrer au chef de l’Etat qu’il travaille, a initié des réformes dont la mise en exécution va contre non les intérêts des acteurs portuaires mais aussi et surtout met à mal l’économie nationale. Une situation qui n’est pas du goût des acteurs portuaires qui n’ont pas hésité à fustiger le comportement à tout chambouler au nom de quelle initiative montée unilatéralement et sortie de nulle part. Alors le mécontentement se généralise et prend d’allures, le chef de l’Etat aurait demandé à ce qu’on sursoie à toutes sortes de réformes. Mais son ministre des transports maritimes ne veut pas l’entendre de cette oreille. Il outrepasse les instructions de son chef. Une attitude qui fait monter davantage la tension dans le monde portuaire. Et c’est pour dénoncer cet état de choses que les jeunes patriotes organisent ce jour une sortie médiatique au cours de laquelle d’autres sujets brûlants de l’actualité nationale seront passés au scanner.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 07:13
(Que trament-ils encore ?) Ils ont pris, Patrice Talon et Adrien Houngbédji le même vol Cotonou-Paris mercredi dernier. Mais il n’y avait pas eu trop de civilité entre les deux hommes que ce soit à l’aéroport de Cotonou ou encore sur le vol. C’est à peine qu’ils avaient échangé des mots. Chose curieuse, arrivés à Paris, ils ont été accueillis ensemble par une même unité. Un dispositif mixte composé d’une part d’officiers français chargés de la protection de grandes personnalités et des hommes de renseignements du Congolais Sassou N’Guesso d’autre part. Puis, ils ont disparu dans la ville sans la moindre trace. Ce qui est déjà suspect quand on sait que le milliardaire Patrice Talon, un rescapé du Changement, système qu’il a aidé à mettre en place, subit actuellement une cours assidue aussi bien de la part de Boni Yayi que de Houngbédji. Et le fait que les gens de Sassou viennent les chercher a tout d’un mythe. Il faut rappeler que Sassou est en Afrique l’un des chefs d’Etat les plus remontés contre Yayi et son style. Et comme si cela ne suffisait pas, c’est Pascal Irenée Koupaki, ministre de Yayi qui se fait surprendre chez Houngbédji hier matin conformément au calendrier de rencontres du candidat de l’Un. Et il paraît même qu’ils étaient encore ensemble à l’hôtel. Koupaki est rentré hier soir et personne ne saura ce qui était au menu de leur discussion. La coïncidence ici tient de ce que Koupaki reste et demeure le seul élément sûr de Talon dans le dispositif de Yayi en même temps qu’il n’est pas un ennemi de Houngbédji pour avoir été son directeur de Cabinet et un très proche collaborateur quand celui-ci était premier ministre sous Kérékou. Il n’en faudra pas plus pour que certaines chancelleries voient la main invisible du Congolais Dénis Sassou N’Guesso dans la genèse d’une éventuelle alliance forte Talon-Koupaki-Houngbédji à la veille de l’échéance capitale de mars 2011. Le président Houngbédji finit sa tournée en France le jeudi prochain et descend le vendredi qui suit. A suivre… Aboubakar Takou
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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 05:46
Dans moins d’une semaine, les dossiers d’appel d’offres relatifs à l’acquisition de scanners pour le compte du Bénin au port de Cotonou et à l’aéroport de Cadjèhoun et au niveau des frontières vont être déposés. Suivant le délai convenu, plusieurs sociétés expérimentées dans le domaine soumissionnent en même temps que la société Bivac, l’éternelle héritière du marché béninois. L’indéboulonnable et increvable société française, ayant actuellement à sa tête des Libanais, continue de contourner les réglementations en vigueur afin de profiter de la moindre faille du système Yayi pour atterrir là. Habituée à ce genre de sports et ne voulant pas du tout laisser le juteux marché béninois, la société Bivac qui aime beaucoup les prolongations, travaille déjà à ce que la date du dépôt des dossiers soit rallongée. Et pour cause, il manque certaines pièces à Bivac pour être compétitive aux yeux des autres sociétés concurrentes dans le cadre de cet avis d’appel d’offres. C’est pourquoi, à coup de relations et de gros moyens, elle travaille au niveau des structures compétentes pour que le délai du dépôt des dossiers connaisse une prolongation. Le temps qu’elle bouche les trous pour arracher le gâteau aux autres. Mais cette fois-ci, les parlementaires béninois, les syndicalistes et surtout la classe politique sont plus que jamais sur le qui-vive pour s’en prendre à Yayi s’il se laisse piéger dans ce coup. Car, faut-il encore le rappeler, il y a longtemps que ce dossier d’achat de scanners aurait dû connaître son épilogue pour le bonheur de l’économie béninoise mais Bivac est là depuis et contrôle tout à son seul profit. Nous reviendrons sur les détails de cette affaire dans nos prochaines parutions et le chef de l’Etat n’aura plus l’opportunité de dire qu’il n’a pas été suffisamment averti. Abou bakar
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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 04:43

éric djékpé

Les échéances de mars 2011 s’approchent à grands pas. Et les états-majors des différentes formations politiques s’activent, chacun de son côté, pour occuper le terrain afin d’éviter toute surprise désagréable de dernières heures. Ayant compris que la victoire appartient à ceux qui se lèvent tôt, le député Isidore Tossou a déjà mis ses gants de combat  pour assurer la victoire à Yayi en 2011. Pour ce qui est de la mobilisation, le stratège politique de Houéyogbé garde toute sa sérénité. Mais conscient de ce qu’il faille entretenir cet acquis qu’est la popularité dont il jouit et soucieux du développement de ces localités, Isidore Tossou ne ménage aucun effort lorsqu’il est sollicité pour porter assistance aux populations. La réalisation d’infrastructures communautaires telles que les écoles, les centres de santé, les centres de loisirs pour la jeunesse et tout récemment le désenclavement des villages à travers l’ouverture des pistes rurales sont autant d’actions menées par l’homme pour montrer tout son engagement et sa détermination pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses frères et sœurs. Qu’il vous souvienne que son collègue Edmond Agoua, pour les mêmes actes à l’endroit des populations de Glazoué, Ouèssè, Savè et Dassa a été contraint par celles-ci pour être leur représentant à l’Assemblée nationale. Car pour ces populations, il n’y a pas mieux pour défendre leurs intérêts dans ce haut lieu de la politique où toutes les grandes décisions relatives au développement sont prises. Et ce serait légitime si les populations de Houéyogbé, de Bopa, Sahouè et environs en viennent à imposer Isidore Tossou comme leur porte-parole aux responsables politiques en quête de suffrage pour une représentativité à l’Hémicycle. Au regard de tout ce qui précède, l’honorable Isidore Tossou apparaît désormais comme une menace pour la popularité de certains députés de l’opposition comme Cyriaque Domingo dont les nuits d’insomnie risquent de se prolonger vu l’expansion que prennent les actes posés par les  jumelles de Yayi dans ces localités.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 04:36

Annie Léwan

L’opérateur historique Bénin télécom est toujours dans l’œil du cyclone. Longtemps annoncée, sa vente ne serait plus qu’une  question d’heures aux dernières nouvelles.  En effet,  depuis quelques jours,  la cession  du principal opérateur des télécommunications au Bénin,  fait couler beaucoup d’encre  et de  salive. Alors  que les syndicats tentent de comprendre les tenants et les aboutissants de la vente programmée de leur entreprise, se joue dans des sphères hautement mafieuses le sort de ladite société. 

Si la vente de Bénin Télécom est aujourd’hui inévitable,  la question reste de savoir qui en sera le prochain propriétaire. Selon nos sources, c’est à ce niveau que les choses s’enlisent.   Sous d’autres cieux la question n’aurait jamais été posée tant que processus de  vente officielle  n’ait été  officiellement lancée. Mais il se trouve que nous sommes au Bénin et que  depuis longtemps, trois cadres véreux, non des moindres, ont donné leur accord moyennant  d’importantes sommes en pot de vin pour la vente de cette société. Alors qu’ils allaient passer à la vente illicite sous forme de consultation restreinte, les premiers signaux de contestations sont venus refroidir tout le monde et refreiner les ardeurs de bradeurs.  C’est dans cette foulée que  d’autres opérateurs ont manifesté leur intérêt pour l’acquisition de Bénin télécom.

Ce qui en toute logique devrait donner lieu à un appel d’offre. Redoutant les implications d’une telle démarche dans les conditions de transparence normale,  les corrompus qui ont encaissé pour la vente  de Bénin Télécom plus de 2 milliards ont entrepris de tout faire pour dépiter les éventuelles acheteurs. Seulement leur démarche de dilatoire se trouve contraint par la montée en puissance de la contestation des employés qui à la faveur de plusieurs rencontres et conciliabules ont décidé s’opposer à la vente dans de telles conditions d’une partie de leur histoire.

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 05:49

Ce qui explique les consultations restreintes

Dans leur interpellation adressée au gouvernement sur l’acquisition des machines agricoles, les députés signataires  ont voulu savoir les raisons pour lesquelles le gouvernement a procédé par  des marchés gré à gré  au détriment d’un avis d’appel d’offres  en bonne et due forme. Une inquiétude qui à tout point de vue, a sa raison d’être. Mais il suffit de s’imprégner du dossier pour comprendre que le gouvernement avait des contraintes qui l’obligeaient à faire des consultations restreintes en ce qui concerne les avis d’appel d’offres. En effet, dans le cadre de la coopération bénino-indienne, l’Inde a accordé un prêt de 15.000.000 dollars américains au Bénin. Ces fonds  ont été logés à la banque indienne EXIM-BANK. De ces 15 millions de dollar, 4.250.000 étaient destinés à l’acquisition de machines agricoles pour le compte du Programme de promotion de la mécanisation agricole (Ppma). Pour la préservation des bonnes relations qui existent entre les deux Etats et surtout pour leur renforcement, le gouvernement béninois n’avait de choix que d’ouvrir le marché aux sociétés indiennes. Toute chose qui cadre avec les recommandations d’une mission effectuée en Inde, Chine et République tchèque par une commission interministérielle qui voulaient que les machines soient fournies par  un de ces pays cités. Choisir, des sociétés indiennes dans ces conditions au lieu d’un avis d’appel d’offres plus large, n’est donc pas du gré à gré mais une imposition des relations de bonne coopération entre les deux pays et une reconnaissance de l’Etat béninois envers son bienfaiteur. C’est aussi cela, les relations de bonne coopération.

 

Le tort fait aux sociétés locales

Dans cette affaire d’acquisition de machines agricole par l’Etat béninois au profit du Ppma, le gouvernement n’a pas du tout été clément avec les fournisseurs locaux qui ont apporté leur  contribution à la concrétisation de ce projet cher  au président Boni Yayi. En effet, l’acquisition des machines agricoles s’est faite en deux phases. Une première phase où les machines ont été livrées au Bénin par les fournisseurs locaux agréés auprès des firmes et une deuxième phase où le gouvernement a acquis les machines directement auprès des firmes productrices. Comme dans un premier temps, les firmes retenues ont refusé de négocier directement avec le gouvernement béninois pour ce que cela représente de procédurier de traiter avec in Etat en matière de paiement, celui-ci a fait recours aux fournisseurs locaux pour acquérir les machines afin de les payer plus tard. Sachant  que c’est à leur patrie qu’ils rendent service, ces fournisseurs n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le gouvernement dans la réalisation de la révolution verte en acceptant le deal. Mais quand le gouvernement a eu du cash, il a préféré négocier directement avec la même firme indienne Lucky Groups au lieu de prendre par les fournisseurs locaux qui lui avaient été d’un grand secours et qui plus est, paient leurs impôts à l’Etat béninois. A travers cette attitude, l’Etat béninois a fait preuve d’ingratitude vis-à-vis des fournisseurs locaux alors qu’il s’agissait de les encourager à poursuivre sur la même lancée et au besoin les décorer pour loyaux services rendus à la Nation. Que perdait l’Etat à se faire approvisionner auprès des sociétés locales si tant est qu’il a acquis lesdites machines à plus de 10 millions auprès du producteur alors que les fournisseurs locaux qui paient leurs impôts et autres taxes,  les lui ont livré à environ 12 millions  et sans oublier que pour faire venir les machines sur le sol béninois, ces fournisseurs ont dû faire face à beaucoup de frais comme, ceux de transit, de douane, de manutention, d’acconage, les frais d’entretien et de séjours des experts en mécanique qui, tous mis ensemble, sont évalués à plusieurs millions.  

 

Du marché signé sous Akoffodji

Au profit d’un remaniement ministériel, le ministre Grégoire Akoffodji en partance du ministère de l’industrie, a hérité du portefeuille de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. A son arrivée, il a,  toujours dans le cadre de l’acquisition des machines agricoles conduit un marché. Ledit marché  dont la référence est : BE N° 441/MAEP/SGMIC-CPMPISC, a été lancé en février 2010. L’ouverture des plis faite le 09 mars, la date de réception le 15 mars et l’étude du marché par la Direction nationale des marchés publics le 17 mars  de la même année. Pour l’acquisition des tracteurs 60 CV de marque Farmtrac, le ministre a recouru directement au producteur indien qui a livré les machines au montant raisonnable de 20.274 dollars soit 10.137.000 Fcfa. Là où le ministre a péché, c’est qu’il a privilégié les étrangers aux locaux, qui se sont auparavant sacrifiés pour la Nation. Un choix qui s’avère difficile  à comprendre quand on sait que le prix pratiqué par les locaux comparativement à celui du fournisseur indien, n’est pas aussi élevé que cela et qu’eux autres ont fait face à des frais supplémentaires, sans oublier le fait qu’ils ne sont pas payés cash. N’importe comment c’est une option qui interpelle le patriotisme du ministre Akoffodji et sa réelle contribution au développement du Bénin.

 

Les parlementaires dans leur rôle

D’aucuns pourraient qualifier l’attitude des parlementaires au sujet du dossier relatif à l’acquisition des machines agricoles d’acharnement contre X ou Y. Qu’il vous souvienne que depuis le mois de décembre 2009, l’Assemblée nationale à travers une question écrite du député Janvier Yahouédéhou, a souhaité obtenir des éclaircissements sur l’affaire d’acquisition des machines agricoles  par le Ppma au profit des agriculteurs béninois. A cette demande, le gouvernement qui devrait répondre dans un délai de 30 jours, a préféré jouer à la sourde oreille. 100 jours se sont écoulés et toujours rien. Exacerbés par ce comportement du gouvernement, les députés reviennent à la charge. Et cette fois-ci par une interpellation du président de la République. Cette attitude des parlementaires n’a rien d’un acharnement car à y voir de près, et toute analyse faite, ils sont bel et bien dans leur rôle. Cela relève de leur prérogative de savoir comment se fait la gestion des fonds publics alloués aux projets de développement. Dans ce cas d’espèce, si 32 députés en viennent à nourrir un  intérêt particulier ce dossier, c’est certainement qu’il y a anguille sous roche. Et il ne faut pas aller chercher loin pour comprendre qu’il y a une taupe au sein du gouvernement qui y a intérêt et qui met tout en œuvre pour qu’un scandale de plus soit fabriqué sous Yayi à travers ce dossier. Sinon comment comprendre l’envie soudaine et brusque d’une trentaine de députés tous fâchés contre le gouvernement et son chef à vouloir connaître d’un dossier qui, en fait ne suscite pas pour autant grand intérêt et où tout est clair comme l’eau de roche.

             L’interprétation qu’on pourrait faire du silence du ministre Akoffodji

Il y a quelques jours lors de son passage devant la représentation nationale et où il devrait répondre de ce dossier, le ministre Akoffodji a opposé un silence de cimetière face à la réaction des députés qui chargeaient comme ce n’était pas permis le gouvernement. Malgré toute la volonté des parlementaires à connaître de ce qui s’était réellement passé, le ministre qui était là pour apporter des éclaircissements est resté muet comme une carpe, il a fait croire aux députés qu’il ne maîtrise pas le dossier alors qu’il venait signer, dans le cadre du même dossier, un gros marché sur le même matériel. Ce comportement du ministre vient  tout compliquer puisque ses agissements confortent les députés dans leur position à savoir que le gouvernement les prend pour des briques de 15 creuses. Ce qui du coup pourrait donner lieu à toute sorte d’interprétations de la part des députés et même du citoyen lambda. Ainsi vont les choses avec le ministre Akoffodji A vouloir trop jouer au zozo, voilà ce qu’on peut récolter, la méfiance et le doute qui sont de véritables catalyseurs à réveiller les esprits.

Point de la gestion Ppma pour le compte de 2008 et 2009

Les députés de la 5ème législature signataires de l’interpellation adressée au  président Boni Yayi  ont insisté dans leur question sur le processus d’acquisition des machines agricoles et plus particulièrement sur la gestion qui est faite  des fonds alloués au Programme de promotion de la mécanisation agricole (Ppma). De cette gestion, il ressort qu’au titre de l’année 2008, le Ppma  a reçu comme budget le montant de 10.500.000.000 Fcfa. La somme de 5.499.002.400 Fcfa  a été affectée à l’acquisition des matériels agricoles, 375.864.865 Fcfa consacrés à la construction de quinze ateliers de maintenance et de réparation des matériels agricoles et autres infrastructures. C’est de ce même budget que le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche  a soustrait des fonds pour payer des primes aux agents contractuels du ministère et pour  l’acquisition de matériels de laboratoire halieutique au profit de la Direction de l’élevage tout évalué à 2.975.000.000 Fcfa. Ce qui ramène le montant total engagé par le Ppma au titre de l’année 2008 à 8.849.867.265 Fcfa. Pour le compte de l’année 2009, sur le budget de 8.589.000.000 Fcfa accordé au Ppma, seulement 5.638.338.936 Fcfa  ont été engagés. Ce qui fait qu’au cours des deux années précédentes, le Ppma a engagé le montant de 14.488.206.201 sur les 19.489.000.000. En ce qui concerne l’acquisition des machines agricoles proprement dite, seulement 8.429.367.209 ont été engagés contrairement aux 11 milliards avancés par les députés signataires de l’interpellation.

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 02:49

Yayi cerne-t-il réellement ce qu’incarne le titre « Président » ?

Encore du Yayi qui veut ou continue de se faire passer pour le Sankara béninois auprès de son peuple. Se faire remorquer par un zémidjan en tant que président en ces temps d’insécurité où l’on assiste à des scènes dignes des polars du Farwest à la Hollywood un peu partout, il y a de quoi faire couler des sueurs froides sur le dos squelettique du Béninois lambda. Et pour cause, un chef de l’Etat, c’est quelqu’un qui, à leurs yeux, ne doit pas badiner avec sa sécurité comme le m’as-tu vu du vendredi passé. Et c’est de bonne guerre, à supposer que la moto du zém qui remorquait le président Boni Yayi en arrive à tomber dans une course effrénée où les  braqueurs sont mus de protéger leur butin après un hold-up. Qu’en sera-t-il du président surtout que les braqueurs peuvent dégainer à n’importe quel moment et dans n’importe direction, lorsqu’ils se sentent menacés. La destination des balles perdues, personne ne sait à l’avance où elles échouent. Voilà entre autres ce qui intriguent le plus les Béninois qui se soucient plus de la sécurité de leur président. En effet, quand il y a insécurité, le chef de l’Etat doit se ressaisir, savoir raison gardée et éviter des situations rocambolesques à la démocratie qui même vieille de 20 ans n’a jamais songé voir un président mourir avant la fin de son mandat ou dans l’incapacité d’assumer ses fonctions. Aujourd’hui, on est dans une période et le pays n’a pas besoin qu’on le plonge dans l’irréparable. Il est vrai que personne n’est contre le fait que le président Yayi fasse du ‘’one man show’’. Toutefois, il doit savoir quand est-ce qu’il faut le faire. Donc, Yayi doit savoir manager ses actions à la Sankara, choisir le timing pour se faire aimer surtout celle du début de week-end dernier n’a pas eu l’effet escompté. A vouloir faire les choses comme vous semble ou inopinément, on finit par s’attirer la foudre du peuple qui a besoin aujourd’hui du concret que des farces d’un comédien. Et le peuple a raison de se mettre en rogne lorsqu’il constate le chef de l’Etat n’est pas dans la logique  du rêve qu’il a nourri en le portant au pouvoir.

 

La garde républicaine doit retourner à l’apprentissage

Quand on reproche à Yayi d’être dictateur, la preuve est là. Qu’il vous souvienne que  le président le mois dernier, malgré l’interdiction de ses gardes, avait disparu seul  au volant d’un véhicule, sans gardes de corps. C’est alors que les gardes  se sont mis à le chercher avant qu’il ne réapparaisse, sorti d’une von.  Vendredi dernier, il a  encore réédité une autre scène d’imprudence en montant sur un Zémidjan pour se rendre au palais. Ces deux comportements montrent que Yayi ne fait que ce qui  lui passe par la tête.  Dans l’ordre normal des choses, la garde républicaine devait lui interdire cela malgré son insistance. Si pour lui c’est un geste banale, cela ne l’est pas pour le citoyen lambda pour qui la sécurité du président est très importante. Ces genres d’actions, si elles devaient se faire, elles nécessitent une préparation et beaucoup de précautions de la part de sa garde qui elle ne doit ignorer en aucun cas la position du chef de l’Etat. Mais vu le déroulement de ces deux escapades, il est clair que ce sont des actes improvisés par le président dont les gardes n’ont été au courant  qu’au dernier moment  et pour lesquelles ils n’ont pu rien faire que de le chercher ou de le suivre avec les véhicules. Ces actes montrent que la garde présidentielle n’est pas prévisible et ne contrôle pas les humeurs du président. La garde républicaine doit dorénavant bien  jouer son rôle car ce genre de risques au-delà de leur caractère ludique, exposent le président au moment même où la sécurité dans le pays reste à désirer.     

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 05:33

Dans l’affaire des machines agricoles qui défraie la chronique, les députés n’ont pas de quoi s’en prendre au régime Yayi. En effet, ils regrettent qu’au sujet des questions orales adressées au gouvernement que Yayi ne leur ait pas envoyé la personne qu’il faut et surtout les documents réels relatifs à l’achat des machines agricoles. Des documents qui attestent que les choses se sont passées dans les règles de l’art et qu’il n’y a l’ombre d’aucun doute sur le Ppma. C’est ce que voulaient seulement les députés. En réalité, si cette affaire fait l’actualité, c’est le fait quelque part de l’actuel ministre de l’agriculture, Grégoire Akoffodji dont les agissements font miroiter de l’obscur au sein du programme. En prenant la tête de ce département, il croyait pouvoir dénicher un gros gombo dans le programme alors que le Ppma dirigé par son coordonnateur national rigoureux en l’occurrence André Okounlola a été constitué par des gens qui ont fait briller leur fibre patriotique pour service à la cause nationale. Ce s’explique par le fait qu’ils ont mis plus que les leurs afin qu’aucun franc ne soit gaspillé inutilement. L’autre chose visée par le ministre Akoffodji, c’est d’installer ses gens du Frap au détriment de ceux qu’il serait en train de taxer d’un bord qui ne serait pas le sien et qu’il accuse de façon à tort ou à raison. En d’autres termes, comme il est un proposé par la Première dame du Frap, il fait la jalousie à la place de la Première dame qui n’en sait rien. Voilà en quelques sortes, les comportements du ministre qui sèment du doute sur le programme et qui n’empêchent pas cependant de ressortir dans notre prochaine parution le gros scandale qu’il couve. Un gros marché qu’il gère et qu’il essaie de d’émietter en de petits marchés de 9 millions par-ci par-là.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 05:51

(Le commandant de la compagnie de l’escorte présidentielle limogé)

abou bakar

Comme nous l’annoncions  il y a une semaine, la suite du débat nous a donné raison que des armes de guerre ont été volées au lieu même de travail de Boni Yayi, le palais de la présidence. Et pour cause, les trois inculpés à savoir : le chauffeur, le garde du corps personnel de madame Yayi et un autre militaire, après audition et garde à vue à la brigade territoriale ont fini par atterrir à la prison civile de Cotonou. C’est hier jeudi qu’ils devraient comparaître devant le juge assistés de leurs conseils contre le plaignant, le commandement de la garde républicaine. Mais l’audience n’a pu avoir lieu. Les enquêtes se poursuivent pour savoir à qui ils revendent les armes volées et à quelle fin tout ceci est destiné. Le fait que ce soit des proches du chef de l’Etat en l’occurrence le chauffeur et le garde du corps de son épouse peut nous épargner une certaine peur. En effet, à quelques mois de l’échéance fatidique de mars 2011, les bruits de vols d’armes ne sont pas de nature à rassurer les Béninois y compris le grand patron lui-même.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 05:49

Hier, aux environs de 18 heures alors que le cortège présidentiel s’est ébranlé pour son domicile, le véhicule du chef de l’Etat Boni Yayi a changé d’itinéraire et pris une autre direction. Dans sa manœuvre, il sera suivi par un véhicule pour finalement échouer au domicile de son prédécesseur, le Général Mathieu Kérékou qui venait de rentrer tout fraîchement de son voyage en France. Même si rien n’a pu filtrer de leur conversation, il est fort à parier que Boni Yayi est allé s’enquérir de l’Etat de santé du général. Et  il convient de faire remarquer que la rencontre du Kaméléon avec son challenger, Me Adrien Houngbédji à paris n’a pas manqué aussi d’attiser cette volonté de l’actuel patron de la Marina de rencontrer son prédécesseur, peut-être que ce dernier pourrait souffler un pan de ce qui a constitué le menu de leur conversation.

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !