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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 06:17

(L’odeur des 4 milliards volés avec la complicité de la Boa-Bénin reste encore collée à la peau du Bénin)

 

On l’a dit et redit que la Boa-Bénin dans sa légèreté de cautionner le vol de 4 milliards sur le compte du citoyen  Mohamed Sadrollahi n’a pas fait du mal à la victime, il l’a fait au peuple béninois . En effet, cette affaire est devenue un pavé que Boni Yayi a de travers la gorge et qui le suit telle une sale grippe partout où il passera. Quel investisseur étranger peut choisir la destination Cotonou quand  il sait que les banques locales béninoises peuvent pactiser pour qu’on vole ses sous et de façon impunie pour ne pas dire que le procès peut durer cent ans. Le cas de Mohamed Sadrollahi continue d’irriter le monde entier et ternit les efforts inlassables de Boni Yayi qui veut voir son pays décoller du fait de l’argent des capitaux étrangers. En temps normal, Paul Déraumaux, patron de la Boa-Bénin s’il n’est pas en train de faire du banditisme économico-financier contre le Bénin et Boni Yayi, devrait cesser de compliquer la       procédure visant à amener le citoyen iranien Sadrollahi à avoir accès à son compte. Nous annoncions il y a une dizaine de jours de l’arrivée au Bénin de la victime de la Boa-Bénin. Celle-ci a séjourné à l’hôtel Marina sans pouvoir rencontrer comme il l’a souhaité le chef de l’Etat, le docteur Boni Yayi. La Boa-Bénin, par sa mafia, a tout fait pour empêcher la rencontre qui devrait permettre à la victime de plaider sa cause devant la haute autorité. Consignes par-ci, sourdoiement par-là et tous les ingrédients ont été mis pour que Sadrollahi n’ait pas la chance de rencontrer Boni Yayi. On en était là quand le ministère des affaires étrangères annonce le voyage du chef de l’Etat au pays de Ahmadinejad. Aussitôt informé, Mohamed Sadrollahi a sauté dans le premier avion pour attendre Boni Yayi en Iran. Occasion pour le milliardaire de préparer l’arrivée de Boni Yayi à sa manière. Nous avions appris de sources concordantes qu’il s’est,  avant son vol, procuré de tous les journaux qui ont parlé de cette affaire du début jusqu’à ce jour. Les mêmes sources nous informent que la victime veut soumettre le dossier de nouveau à ses pairs du club des riches investisseurs iraniens or le président Boni Yayi a une séance de travail avec ses investisseurs une fois en Iran. Il est fort possible que ces hommes d’affaires en réponse aux doléances de Boni Yayi lui brandissent les coupures de presse sur l’affaire de l’escroquerie perpétrée contre leur compatriote en signe de protestation. Des informations provenant de Téhéran font état de ce que Boni Yayi pourrait être hué, humilié par ces hommes. Voilà le risque que court le numéro 1 béninois à se rendre en Iran sans avoir pipé mot sur le dossier du vol de 4 milliards sur le compte d’un citoyen iranien par des escrocs avec la complicité établie des hommes de la maison Déraumaux. La balle est maintenant dans le camp des ministres Lawani, Koupaki, Victor Topanou, Jean-Marie Ehouzou et des conseillers techniques juridiques du chef de l’Etat qui doivent se saisir très vite de ce dossier, laisser des traces pour éviter à leur patron et au peuple béninois une honte à des milliers de kilomètres de Cotonou.

 

Aboubakar TAKOU

 (Le Béninois Libéré, 06/04/2009) 

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 06:13

(On va  mélanger serviettes et torchons)

 

Longtemps annoncé, maintes fois reporté, il semble que cette fois sera la bonne, Boni Yayi effectuera son remaniement ministériel dans les prochaines heures. On annonce des départs, non des moindres, tout comme des ‘’Come back’’ tonitruants comme celui d’une  représentante  de la  gente féminine ayant fait les beaux jours de Kérékou II, le retour. On comprend   pour ce chapitre qu’il s’agit d’une promesse lancée un peu à la va-vite  par Boni Yayi, le 8 Mars dernier,  qui consistait à faire en sorte que son gouvernement soit  respectueux d’un minimum de 30% de femmes.  Une promesse pas facile à honorer  du fait de  ce que la politique au Bénin est avant tout une affaire d’hommes et reste très largement aux mains des hommes.  En tout cas, pour ne pas manquer une fois de plus sa promesse une ex-ministre de Kérékou vendeuse au marché Tokpa, semble être l’une des plus citées pour être dans ce prochain gouvernement, histoire de se rapprocher un peu plus du quota annoncé. Quant à Reckya Madougou, sa destination serait l’objet d’une attention toute particulière entre poste ministériel et  représentation diplomatique, cela à cause de ses récents démêlés avec la famille Kérékou suite à la publication de son ouvrage Mon Combat pour la Parole.  Le chef de l’Etat hésiterait encore. Dans un tout autre registre, un confrère journaliste est pressenti pour occuper  le poste de ministre de la jeunesse et des sports tandis qu’un parent de la famille du président de la République est, lui, annoncé pour faire  son entrée dans la même mouture de gouvernement.

A l’analyse, on retiendra  que le prochain gouvernement de Yayi s’il s’avère être celui que nos sources tendent à confirmer n’aura véritablement pas de couleurs politiques, et  donc d’assise. Ce qui on s’en doute, ne facilitera pas la suite du mandat de Yayi et l’obligera peut-être à nouveau  à revisiter les méandres de son gouvernement.

 

Eric Tchiakpè

 (Le Béninois Libéré, 06/04/2009) 


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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 07:06

Ceux qui étaient présents à la délibération quand l’institut montrait le rapport au chef de l’Etat ont vu un Boni Yayi nerveux, affaibli, agressif et déçu. En effet, le chef de l’Etat crédité au premier tour de la  présidentielle de mars 2006 de 35% a maigri d’environ 12% pour ne peser en janvier dernier que 23%. Après tout ce qu’il a fait et le mal de chien qu’il s’est donné à proclamer les gratuités des soins de Césarienne, des soins de santé pour enfants de zéro à cinq ans, des enseignements maternel primaire, des frais d’inscription dans les universités publiques et blabla…blablabla… Même sort pour Adrien Houngbédji qui a quitté 24% pour 20,82%. C’est à Léhady Soglo que les dieux des élections ont accordé leurs faveurs en le ramenant de 08,54% à 18,29% trois ans après. Abdoulaye Bio Tchané, lui a rogné dans 5% de l’électorat du Septentrion et 2,42% chez Houngbédji pour se retrouver à 07,42%. Lazare Sèhouéto, Simon Adovèlandé et les autres n’ont pu atteindre la barre de 1%. A l’analyse de ses résultats, il se dégage que c’est la Rb qui sort bénéficiaire des quelques bourdes de Yayi puisque c’est Léhady Soglo qui a récolté le gros lot d’intentions de vote  amputées à la puissance de Boni Yayi. Il faut noter aussi que c’est le tome 1 du sondage qui a été remis à Yayi pour un contrat qui prévoit d’autres tomes jusqu’à la veille des élections. Le rapport a précisé aussi que Boni Yayi est loin le plus visible suivi par Léhady Soglo après évidemment les membres de son gouvernement. Nous allons mettre en branle nos contacts pour relayer les termes du tome 2 si tant est que Boni Yayi a eu le courage de poursuivre le contrat avec la société prestataire du service.


Aboubakar TAKOU
(Le Béninois Libéré, 03/04/2009) 


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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 06:55

Le débauchage des députés qui n’est pas en soi un acte élégant, pourrait se justifier à la veille du vote du budget général si l’Exécutif se heurte à un front qui ne lui facilite pas de travailler. Passé cette excuse, le débauchage de député d’un parti politique par l’Exécutif traduit l’incapacité pour le pouvoir en place de négocier directement avec les formations politiques d’en face d’une part, et l’esprit sadique d’un pouvoir qui met la brutalité, la violence à la place du débat politique. Le régime de Boni Yayi a tord de se lancer dans la quête des deux députés Rb, Epiphane Quenum et Justine Chodaton. Mis à part le fait que les deux députés ne valent rien sans leur formation politique, Boni Yayi court le risque de s’attirer la foudre des responsables Rb et surtout de se voir passer pour la énième fois de débaucheur.  Toute chose qui va durcir le ton de Léhady Vinagnon Soglo, l’actuel héritier du parti. Les conseillers de Boni Yayi s’il en a de vrais, ne devraient pas lui faire une telle proposition car  cela ne va rien lui apporter si  ce n’est le courroux des leaders des partis politiques victimes de ce coup éhonté. Négocier unilatéralement avec Epiphane Quenum et Justine Chodaton est risqué voire dangereux pour le  changement.

                           

Ils ne valent rien

Epiphane Quenum, à en croire certaines indiscrétions chante à qui veut l’entendre qu’il veut aller au gouvernement pour avoir de quoi soutenir les militants. Ce qui est faux pour qui connaît ce député égoïste, avare, radin et pingre. S’il n’a pas pu assister les éléments Rb alors en souffrance dans le cadre des enquêtes sur les cartes d’électeurs volées, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se découvrir des aptitudes de l’Abbé Pierre. Et ce que le député oublie, c’est que ce n’est pas sous Boni Yayi qu’on se fait de l’argent comme ministre. Déjà qu’on n’a pas les mains libres pour nommer son directeur de cabinet et autre directeur technique. Epiphane Quenum devrait se demander combien de militants Rb Abraham Zinzindohoué nommé dans le gouvernement Yayi a pu caser. En définitif, Epiphane Quenum se fourvoie, ne s’y connaît pas du tout à la chose ministérielle et se méprend de sa valeur de dernier wagon et non de locomotive. Quant à Justine Chodaton, la vieille, elle est excusable, point. Ses actuels problèmes financiers (800.millions) peuvent bien pousser à certaines dérives. Boni Yayi doit comprendre que ce n’est pas un bon marché avec des gens qui viennent parce que aujourd’hui en difficultés. Une fois, le moral retrouvé, l’envie de revenir en famille va se faire savoir. Et ce sera plus que naïf de la part de Boni Yayi d’avoir conclu un tel marché.


Aboubakar TAKOU
(Le Béninois Libéré, 03/04/2009) 


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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 06:48
(Elle a mangé son gombo)

Le Cic est mal foutu et encore plus le Palais des congrès de Cotonou lui vieux de moins de 6 ans. Un record jamais établi en matière de grosse infrastructure qui plus est, génère des sommes non négligeables qui auraient pu servir à son entretien. En effet, le malheur du Palais des Congrès et accessoirement du Centre International de Conférences est d’avoir eu à abriter le sommet de la Cen-sad. Il se trouve que ces deux infrastructures de bonnes factures étaient toutes désignées pour abriter les travaux. Une occasion pour retrouver le lustre d’antan pour le Cic et pour effectuer quelques réparations quant au Palais des congrès. Ce que Yayi et les siens, avaient semble t-il oublier, c’est qu’en lieu et place d’une directrice responsable et consciencieuse, c’est une délinquante économique qui n’avait de soucis que de s’en mettre plein les poches, la suite devra les édifier. Le triste cas des Wc de qualités arrachés et remplacés par du ‘’Kpayo’’ Ceux qui connaissaient le Palais des Congrès de Kérékou, savent bien que le machin fabriqué et donné à Yayi par madame Martine Dahoun, n’a rien à voir avec l’ouvrage de départ. Tout ce qui était potable et à la hauteur de l’immeuble érigé, a été viré pour être remplacé par du toc, du kpayo, du banabana vendu à prix d’or. Pire, les Chinois en charge du suivi et de l’entretien du Palais des congrès ont été délogés manu militari pour pouvoir effectuer la sale besogne en toute quiétude car croit-elle à l’impunité. Il suffit de faire un tour dans les toilettes du Palais des Congrès pour comprendre comment on a saccagé le bâtiment. D’ailleurs, Yayi peut-il dire lui-même si la climatisation du Palais des congrès est la même que celle d’avant la Cen-Sad au moment où tout allait encore bien. Un peu avant tout ce bordel, il y a la directrice qui a eu la géniale idée de déclarer que tout est en panne et de positionner ses prestataires. Ces derniers, dans le souci d’engranger la cagnotte alors disponible, ont tout enlevé même ce qui ne devait pas être remplacé. Dans leur acharnement, ils ont bousillé la climatisation, la tuyauterie, les toilettes, la sono, bref tout ce qui était ‘’gombotisable’’. Aujourd’hui, le palais n’est plus que l’ombre de lui-même alors que le contrat qui lie l’entreprise Chinoise qui a construit le bâtiment continue de courir et que les travaux auraient dû être exécutés par cette entreprise. Actuellement, à cause du gombo de la directrice qui s’est évertuée à écarter toutes les personnes susceptibles de relever le pot aux roses, le Palais des congrès est en souffrance et en panne de tout. Faites-y un tour et vous en aurez pour vos frais. La suite, lundi prochain.

Marc ANTOINE
(Le Béninois Libéré, 03/04/2009)
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 05:58
 


Cuireux de connaître  les forces en présence sur l’échiquier national béninois qui, ces dernières semaines, semblent connaître de plus en plus de convulsion, et dans le souci d’avoir la bonne information pour le moment crucial de la prise de décision, le Quai d’Orsay, ministère des affaires étrangères français aurait commandé un sondage discret pour essayer de voir  clair dans le monde politique béninois et de peser chacun des éventuels protagonistes  de la présidentielle  de Mars 2011. Ce sondage effectué, il y a peine 1 mois s’est étendu à  quelques  grandes agglomérations du Bénin en tenant compte des différents départements du  nord que du sud.

La rédaction de votre quotidien grâce à son réseau d’informateurs a pu obtenir en exclusivité les résultats  qu’elle vous commente ci-dessous. 

 Il faut dire que cette étude a été confiée à un cabinet rompu à la tâche et qui fait autorité dans le domaine en France. Une précaution prise pour éviter d’avoir des résultats biaisés comme ceux qui ont souvent cours en réplique. L’objet de cette étude étant de dire avec la rigueur scientifique quelle est la côte de popularité des principaux challengers  et qui pourrait succéder  ou non à Yayi en 2011.

Les résultats ont été sidérants et ont montré les limites du volontarisme et de l’activisme du chef de l’Etat. Il faut dire que dans les grandes villes des douze départements que compte notre pays en dehors de Savè, les résultats ont été surprenants. Les endroits où Yayi était censé distancer n’importe quel candidat de très loin, il est talonné et souvent dépassé  par Bio Tchané. La sphère de Houngbédji s’étant plutôt localisée dans la moitié sud de notre pays.  Ceci est d’autant plus remarquable que du  coude à coude qui a lieu  dans la moitié nord de notre pays deux noms reviennent fréquemment, celui de Boni Yayi et de Bio Tchané ou vice versa   dans ce qui devait être le fief traditionnel du chef de l’Etat et un territoire déjà pratiqué par l’ancien président de l’Assemblée, mais où c’est à peine si on ne dit ne pas le connaître. Par exemple à  Parakou, la grande ville du Nord à statut particulier, Bio Tchané devancerait Yayi de deux points (52% contre 48% d’avis favorables). Il serait chez les 18-25 ans plus largement en tête avec  60% d’avis favorables. Chez les dames, ils se partageraient la vedette (50%-50%). A Djougou, la grande ville de la Donga, malgré les incessantes déclarations des cadres Fcbe et les va-et-vient à ne plus en finir, le fils du terroir règne sans partage dans le cœur de ses frères et sœurs. L’écart est ici édifiant (68% d’avis favorables pour Bio Tchané contre 30% pour Yayi et  02% qui ne se sont pas prononcés). Ensuite à Bembèrèkè, le constat demeure quasiment le même à la seule différence  que c’est 60% des ressortissants de cette ville qui voient d’un bon œil l’accession à  la magistrature suprême du nouveau patron de la Boad. Il y a cependant un bémol à Kandi où Yayi obtient plus de 50% d’avis favorable (51,5%) contre 47% pour  son challenger et 2% de sondés qui disent n’avoir pas encore décidé qui de Yayi ou de Bio Tchané bénéficierait de leurs suffrages. En revanche, Yayi stabilise son score dans le Zou-Nord où il vient largement devant  son challenger. A Tchaourou et Savè il obtient 70% d’avis favorables contre  près de 30% pour son challenger. A Dassa, c’est un  écart de 7 points  qui sépare  les deux hommes en faveur du président de la République qui s’arroge 56% d’avis favorables contre environ 48%. La cité du roi de Savalou quant à elle fait ses honneurs au nouvel homme de la Boad qui l’emporte d’une courte majorité 50,5% contre  49%. Boni Yayi  a cependant pu  garder son statut  en tant que  président de la République dans les autres villes du Zou, de l’Atlantique, du Littoral et de l’Ouémé. On note cependant une percée de Bio Tchané dans le Littoral notamment à Cotonou où l’actuel directeur de la Boad a gagné beaucoup de coeurs, il talonne de très près le chef de l’Etat  et Adrien Houngbédji. Or ce n’est un secret pour personne que Bio Tchané et Yayi et Houngbédji  ne seront pas les seuls candidats. Ils devront compter avec une kyrielle de candidats qui compliqueront la tâche au Chef de l’Etat qui serait  dès lors obligé  de partager  son électorat avec les plus perspicaces, y compris le plus dangereux pour lui, Bio Tchané.  D’ailleurs, ce cas de figure  que  beaucoup envisagent comme pouvant être favorable  au candidat Houngbédji  est celui  qui  est le plus abondamment commenté par les sondeurs. On retiendra substantiellement que  la candidature de Bio Tchané si elle est effective dans un environnement de multipartisme intégral, donc de possibilité de plusieurs candidatures, mettrait le chef de l’Etat dans une position inconfortable, il atteindrait difficilement le tiers de son score du second tour en 2006. C’est-à-dire  les fameux 75%. Le sondage effectué table sur  20% d’avis favorables pour Yayi dans un face à face l’opposant à  Bio Tchané et Adrien Houngbédji en considérant l’existence d’autres  candidats comme Léhady, Lazare Séhouéto, Idji Kolawolé. Ce qui est une catastrophe pour un candidat en exercice.  Or selon toutes vraisemblances les adversaires du chef de l’Etat ne tiennent plus à le revoir et pour ce faire ils sont prêts à faire  toutes sortes de compromis dans le seul but de l’empêcher de rempiler. Si cette situation de coude à coude entre le chef de l’Etat et ses challengers persiste, il  y a deux options qui s’imposent, un deuxième tour Yayi-Bio Tchané, ou un deuxième tour Yayi – Houngbédji. Les deux projections n’excluent pas la troisième  qui évince Yayi du ticket final et met aux prises et  les deux Challengers. En attendant, Yayi est crédité  de 20%, Bio Tchané (22%), Adrien Houngbédji (22%)


Marc ANTOINE

(Le Béninois Libéré, 02/04/2009)

 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 05:46

Conscientiser les leaders dans le monde qui est le leur en vue du développement de l’administration béninoise, tel est l’objectif poursuivi par l’Inspection générale des services et emplois publics (Igsep) en organisant hier à l’Infosec un séminaire-ateliers sur les activités anti-corruption des inspecteurs généraux des ministères (Igm). Deux communications ont meublé les travaux à savoir : « Activités anti-corruption des Igm : forces, faiblesses et approches de solutions » et « Coordination des activités des Igm : état des lieux et approches de solutions ». En l’absence du ministre du travail et de la fonction publique, Christophe Kint Aguiar, c’est son directeur de cabinet qui a procédé à l’ouverture des travaux dans la matinée du mercredi  1er Avril dernier. Pour lui, il s’agit pour les participants de faire un état des lieux du système de contrôle au Bénin, de dégager les sources de dysfonctionnement et les conditions pratiques et d’étudier les relations possibles entre structures de contrôles. Le directeur de cabinet, Karim Bani et l’inspecteur général des services et empois publics ont affirmé que les travaux de ce séminaire qui visent un changement de comportement cadrent avec les ambitions du gouvernement qui n’hésite pas à accompagner les organes de contrôle dans leur mission, comme la lutte contre la corruption. Une lutte qui doit être permanente d’autant plus que c’est un des grands fléaux de notre cité, a affirmé le DC. Pire, de nombreux Béninois s’y adonnent malgré tous les efforts pour la combattre. C’est pourquoi se permet-il de danser aux participants que la réalisation du Bénin émergent ne peut s’appuyer sur une administration responsable animée par des femmes et hommes de grande motivation, ayant à cœurs les valeurs cardinales de bons citoyens. Pour David Vidéhouénou, l’ampleur du problème s’explique par la méconnaissance des prérogatives et les pouvoirs que leur confèrent les textes par les Igm. Il leur revient de les appréhender, d’agir afin d’accompagner le Bénin vers le développement. Il faut signaler que les anciens inspecteurs ont aussi pris part au séminaire pour partager leurs expériences avec leurs successeurs afin d’œuvrer pour le Changement des comportements de tous ceux qui ont en charge la gestion des biens publics. Par ailleurs, le Dc a demandé aux Igm de tirer grands profits des travaux afin de formuler des recommandations de qualité visant à inscrire notre administration dans une dynamique d’éthique, d’efficacité et de développement. Les travaux ont duré toute la journée et ils ont été sanctionnés par un communiqué final à adresser au gouvernement et qui selon le vœu des Igm ne sera pas des recommandations de plus. Vivement qu’il en soit ainsi car les populations en ont marre des pots de vin.


 Akkilou YACOUBOU

(Le Béninois Libéré, 02/04/2009)

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 05:38
(Le cas du départ de Chabi Toukou Dari est répugnant)

Contre l’autorité de Boni Yayi Les députés Fcbe entrent en rébellion Au motif qu’ils veulent montrer simplement à Boni Yayi qu’ils ne sont pas des députés godios, une douzaine d’élus parlementaires Fcbe, après une série de réunions, veulent se constituer en un nouveau groupe parlementaire. C’est ce que prévoit la première phase du débat qui selon la plupart des députés concernés est un signal pour afficher une certaine indépendance vis-à-vis du Prince du Changement. Pouvoir dire non à Boni Yayi quand cela ne leur convient pas et voter contre ou le soutenir quand cela cadre bien avec les idéaux qui les rattachent à Boni Yayi. Si ce n’est que cela, il n’aurait pas de crainte de voir le ver dans le fruit. Mais la question se trouve sur le moyen et long termes. Autrement dit, quelle sera la suite du débat quand un groupe de députés se découvrent des raisons de l’opportunité d’une autonomie vis-à-vis de leur patron à deux ans de la fin du mandat de ce dernier et surtout dans un contexte où la candidature de Abdoulaye Bio Tchané fait rage ? Ou bien, ces députes Fcbe sont dans une logique de départ définitif car l’idée de création de groupe parlementaire en cette période très critique peut bien remonter la moutarde au nez du chef de l’Etat qui n’était déjà pas habitué à ces genres de comportements. Il est très facile et même probable que Boni Yayi voit autant de Bio Tchané que de députés regroupés dans ce groupe parlementaire. Toute chose qui peut précipiter la rupture quand Boni Yayi se décidera à parler devant les députés assoiffés d’autonomie vis-à-vis de sa personne. Il y a donc de l’électricité danss l’air quand on sait que les têtes de pont de ce nouveau courant de pensée au sein des Fcbe s’appellent André Dassoundo, Edgard Alia et les autres grosses poitrines de l’écurie Fcbe.

Le cas nauséabond de Chabi Tokou Dari

L’honorable – pardon changeons d’adjectif – le déshonorant de la culture baatonu, Chabi Tokou Dari, est actuellement en fuite sinon kidnappé par son ombre. Il aurait laissé une procuration entre les mains du G13 pour une absence d’environ 6 mois. Les mauvaises langues disent qu’il n’a coûté que 30 millions c’est-à-dire moins d’une voiture de luxe à ses commanditaires. Suppléant de l’actuel ministre de la décentralisation, Allassane Séidou, le tout nouveau député de Kandi aurait, sous d’autres cieux où le mot dignité a encore son sens dans le dictionnaire Larousse, affiché gaillard son statut de déserteur. Hélas ! C’est la queue entre les jambes telle une hyène diminuée devant ses pairs, que le député a escaladé les frontières béninoises pour être présentement à Lomé ou au Ghana kidnappé par lui-même. Il a laissé femme, enfants, parents et amis dans l’incertitude, l’oubli pour aller jouer au carnassier des corps morts des 30 millions. Ce député à son retour mérite une décoration à l’envers comme pour dire que la politique est synonyme de lâcheté. On apprend malheureusement que sont sur cette liste lugubre de trapus en cartons sans couilles.

Aboubakar TAKOU, (Le Béninois Libéré, 02/04/2009)
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 04:24

Aider les entreprises modestes et les institutions financières en leur servant à établir une bonne base pour profiter des potentialités du marché et offrir un apport aux institutions préparées à répondre aux besoins des millions de Béninois économiquement actifs, des clients des institutions de microcrédit, telles sont les ambitions de cet instrument du Millenium Challenge Account Bénin (Mca-Bénin) qu’est la Facilité du défi d’innovation et d’expansion financière. Pour bénéficier de cette facilité, 40 projets sur 246 enregistrés ont été retenus après une étude et une sélection rigoureuses. A cet effet, c’est le Centre International des Conférences de Cotonou qui a servi de cadre hier, 31 mars 209, à la cérémonie officielle de signature des accords de subvention entre le Mca-Bénin et les bénéficiaires de la facilité. Une cérémonie qui a connu la présence d’éminentes personnalités tant béninoises qu’américaines. Il s’agit entre autres du président de la République, le docteur Boni Yayi, l’ambassadeur des Etats-Unis  près le Bénin, Gayleatha B. Brown, des ministres du gouvernement et des responsables du Millenium Challenge Corporate dont Darius Mans de même que du Mca-Bénin. Avant les allocutions, le coordonnateur national du Mca-Bénin a procédé à la signature des accords de subvention avec les structures bénéficiaires à savoir la Fécécam, le Renaca, le Renacepec, l’Unacrep, le Remag et le Garani, qui ont été choisi dans le lot juste pour cette cérémonie officielle. Pour l’ambassadeur des Etats-Unis, cette facilité dont bénéficie les structures sélectionnées est un instrument d’opérationnalisation du renforcement des capacités des institutions financières et des micro, petites et moyennes entreprises. Plus de 5 milliards de francs Cfa sont réservés pour leur cofinancement des investissements, de l’équipement, l’assistance technique et les activités de renforcement des capacités financières, a-t-elle ajouté. Enfin, elle a réaffirmé le soutien du gouvernement américain à accompagner le gouvernement béninois dans la lutte contre la pauvreté à travers l’accélération de la croissance économique. Darius Mans a aussi abondé dans le même sens. Pour Boni Yayi, cet instrument est arrivé à point nommé et marque le début de l’appui des structures qui ne demandent que cela pour émerger et œuvrer par le même fait à l’émergence de notre pays. Très peu d’entreprises sont compétitives et cela est au fait que le Bénin n’a pas mis en place un cadre adéquat dans ce domaine, a-t-il diagnostiqué. Avec les accords de subvention d’hier, cela fera partie du passé puisque la facilité améliorera leur compétitivité. Le chef de l’Etat a tenu à appeler les bénéficiaires à faire preuve d’esprit citoyen afin de prouver que leur choix a été judicieux et non le contraire. Tout comme Gayleatha Brown qui a assuré que pour des mesures de transparence, il sera procédé à la vérification de l’impact des projets bénéficiaires non seulement sur les promoteurs, mais aussi sur les femmes et les hommes béninois qui bénéficieront de la croissance économique créée, Boni Yayi n’a demandé que ça, le suivi des structures. Mieux, il a souhaité que des comptes rendus lui soient faits personnellement. Avec de telles déclarations, on comprend aisément que le bien fondé de cet instrument de la Mca-Bénin n’est à douter. Ce qu’on peut retenir des allocutions, c’est le fait que la facilité contribuera à l’émergence du Bénin. De toute façon, il n’y a pas cette personne ou nation qui refuse le développement. Comme on le dit, pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? Autant en jouir pleinement du Mca jusqu’au 2011 !!!


Akkilou YACOUBOU
(Le Béninois Libéré, 01/04/2009) 

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 04:04

(Le souvenir de feu Abdoulaye Issa reste indélébile dans la mémoire des populations)

 


Ier avril 1977- 1er avril 2009, cela fait 32 ans que Abdoulaye Issa a quitté ce monde dans la fleur de l’âge des suites d’un accident de la circulation alors qu’il était dans sa 32ème  année.

C’est pour rendre un vibrant hommage à cet illustre disparu et pour ne pas passer sous silence cette date que Parakou sera à compter de ce jour sous les feux de la rampe et ceci jusqu’au 04 avril prochain. Les manifestations de la commémoration de la disparition du grand camarade de lutte,  Abdoulaye Issa, se dérouleront pendant cinq (05) jours. Pour la prémière journée à savoir ce jour, 31 mars 2009, une prière musulmane sera dite à 09 heures dans la résidence du préfet des départements du Borgou et de l’Alibori. Elle sera suivie d’une retraite aux flambeaux à partir de 19 heures. Un cross country de 6 heures à 7 heures ouvrira le bal des manifestions du 1er avril, jour proprement dit de la disparition de Abdoulaye Issa.  Après cela, il y aura à 9 heures le dépôt de gerbe au Mausolée de feu Abdoulaye Issa. A ce niveau, on aura droit aux témoignages et messages sur ce pionnier de la Révolution afin de permettre aux gens de mieux connaître l’homme.  Des allocutions boucleront cette étape. Tout cela  laissera place à une animation à la Place Bio Guèra. Quant à la journée du 2 avril, elle sera faite uniquement d’une conférence-débat dont le thème est : « vie de feu Abdoulaye Issa ». Cette conférence-débat a lieu à 9 heures au Centre d’alphabétisation de Parakou. Toujours dans cette optique de conférence-débat, une autre se tiendra le 3 avril 2009 à 9 heures au même lieu mais cette fois-ci avec comme « Vision du président Boni Yayi et perspectives de développement du Bénin ». A la différence du jour précédent, il y aura une animation à la Place Bio Guèra. Enfin, en ce qui concerne le dernier jour des manifestations à savoir le 4 avril 2009, il y aura une marche populaire suivie de meeting géant à 7 heures à la Place Tabéra. A 16 heures, un match de football opposera une sélection de Parakou à celle de Natitingou. Et pour finir en beauté cette commémoration du 32ème anniversaire du décès de Abdoulaye Issa, une animation sera organisée. Par ailleurs, il est à souligner que les jeunes auront beaucoup à apprendre de ces manifestations surtout avec les conférences-débats. 

Notons que Abdoulaye Issa fut l’un des pionniers de la Révolution, avec d’importantes responsabilités assumées. Il fut, entre autres, membre du comité central du parti de la révolution populaire du Bénin. C’est ce digne fils de Parakou, décédé depuis des lustres dans des circonstances particulières, reste toujours gravé dans le cœur des populations.


Akkilou YACOUBOU
(Le Béninois Libéré, 31/03/2009)

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !