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  • La vie, c'est la positivité, l'espoir en un monde plus meilleur. Bref, un autre monde est possible comme on le dit.
De plus, il faut être fier d'être ce qu'on est et de ce qu'on a.
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« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre »

 

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Ebola : la recette béninoise !


Aux grands maux, les grands remèdes, dit-on. Annoncé comme une maladie qui n’a pas de remède comme le VIH/Sida, le virus Ebola créé toujours la psychose au sein des populations. Mais découragement n’est pas béninois car des Béninois semblent avoir trouvé une recette. En effet, des rumeurs circulent sur une soi-disant recette à base de sel et d’oignon. Est-ce pour se prémunir ou pour en guérir ? Bien malin qui peut nous dire si cela est faux ou pas. En tout cas, avec ces populations désemparées, le ministre de la santé a quand même du pain sur la planche…

28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 05:00
  • Quel est le berceau du vaudoun ?
  • Le Bénin
  • A quoi assimile-t-on un Béninois à l’extérieur ?
  • Le vaudoun.
  • Pourquoi a-t-on peur du Béninois à l’étranger ?
  • Le vaudoun…

Ce n’est là que quelques questions illustrant l’image que les gens ont des Béninois où qu’ils soient. L’incident de vol de l’hélico présidentiel samedi dernier à Djougou est vu par des gens comme des tests pour mettre à l’épreuve. Donc, bienvenue sur la terre du vaudoun et autres ! C’est ce qu’on peut dire car toute quête du pouvoir d’Etat et autres ne se passe sans aucune prise de risques. Avec cet incident de vol, le premier ministre Lionel Zinsou, candidat unique des Forces cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) prend le pouls de ce que c’est que concourir pour la présidentielle au Bénin. Dorénavant, il doit savoir que le parcours est jonché d’embûches sans compter avec les forces de l’ombre. Pour cela, il faut avoir le dos large pour encaisser, la poitrine balaise pour servir d’airbag en vue d’amortir et de renvoyer tous les mauvais coups d’où qu’ils viennent. Les choses en terre du vaudoun sont différentes de ce qui se passe en Occident, plus précisément en France où il a vu comment les batailles pour la présidentielle se livrent. Ici, les enjeux pour la quête du fauteuil présidentiel induisent beaucoup de choses et nul ne saurait mesurer tout ce qui se passe dans l’ombre. Surnaturel accolé au Bénin à l’extérieur et qui fait les autres nationalités ont peur des Béninois, ne lui ait pas inconnu. Réalité ou pas, chacun a une petite idée ou expérience. Et il sait ce que sait que de porter untel fardeau pour tout Béninois qui se dans un pays africain. On a beau faire tous les efforts pour minimiser les choses, la méfiance ne quitte le cœur de vos interlocuteurs étrangers. A tort ou à raison, il y a des choses qui se passent et qu’on ne saurait convenablement expliquer. Tout paraissant surréel, surnaturel, métaphysique. Et comme c’est Dieu qui donne le pouvoir, l’élu se doit de se montrer tenace, capable d’échapper à tout coup foiré. Ce qui n’est que des épreuves à traverser pour ce qu’on vise. Autrement dit, l’incident de vol du samedi dernier peut être vu par certaines personnes, comme un bip à l’endroit du candidat Fcbe. Donc, à lui se montrer capable de défendre la bannière Cauri. C’est le Bénin tout simplement !

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 19:59

Réunis mardi 23 Décembre 2015 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, les représentants du peuple ont voté le budget général de l’Etat exercice 2016 à l’exception des députés du groupe Union fait la Nation. Ce dernier budget du gouvernement de Boni Yayi s’élève à plus de 1553 milliards de francs Cfa.

Akkilou YACOUBOU

75 pour, 08 contre et 00 abstention, c’est par ce résultat que les députés ont adopté la loi 2016-041 relative au budget de l'Etat, exercice 2016, dans la nuit du mardi 20 décembre dernier à l'Assemblée nationale. Un soulagement pour le gouvernement de Président Boni Yayi qui voit le budget général de l'Etat exercice 2016 voté comme une lettre à la poste. En effet, la session du mardi dernier convoquée par le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, n’avait que ce seul point à l’ordre du jour. C’est ce dernier qui a conduit les débats sur ce dernier budget de la gestion du pouvoir de Boni Yayi. C’étaient en présence du Premier ministre Lionel Zinsou et du ministre d’Etat chargé des Finances et des Programmes de dénationalisation, Komi Koutché, et d’autres officiels. Après examen minutieux du dossier et plusieurs heures de débats ponctués de suspensions qui a vu le groupe Union fait la Nation faire un long réquisitoire par rapport au contenu du projet de budget , on est passé au vote. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal car le budget général de l’Etat exercice 2016 a été voté par 75 voix pour, 08 contre et 00 abstention. Les opposants à ce budget ne sont rien d’autres que les députés du groupe parlementaire Union fait la Nation. Ils ont entre autres trouvé que "le Bénin a plus besoin de dirigeants qui connaissent les réalités nationales, capables de transformer les structures administratives et sociales, que de dirigeants qui peuvent ramener beaucoup d’argents sans être capables de les utiliser. Nous devons toujours nous en préoccuper, chers collègues." Ce budget qui s’élève à plus de 1553 milliards de francs Cfa, permettra la poursuite de la politique de développement des infrastructures en général et celles routières en particulier. Un accent particulier a aussi été accordé à l’agriculture, l’énergie, l’éducation, la santé et l’emploi des jeunes. En définitive, le Premier ministre Lionel Zinsou et le ministre d’Etat en charge des Finances, Komi Koutché, se sont réjouis du vote de ce dernier budget du gouvernement de Boni Yayi. Certainement un cadeau des députés qui n’y avait plus d’intérêt à le rejeter.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 23:40

Ce jeudi 17 décembre 2015, les membres du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi) se sont rendus au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna.) C’était pour une séance d’échanges avec leurs homologues de cette institution, en vue de la bonne organisation de la Présidentielle de 2016.

Akkilou YACOUBOU

Les questions liées à l’enrôlement des Béninois de l’extérieur, l’impression et la méthodologie de distribution des nouvelles cartes d’électeur, ce sont les sujets qui ont été au cœur des échanges entre le Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi) et la Commission électorale nationale autonome (Céna.) La séance de travail s’est déroulée hier, jeudi 17 décembre 2015, au siège de la Céna. Une occasion pour le président du Cos-Lépi, Augustin Ahouanvoebla, d’exposer à son homologue de la Céna, Emmanuel Tiando et les siens, le travail qui se fait au niveau du Cos-Lépi. Pour lui, avec l’appui des partenaires telles que les Nations-Unies, tout est mis en place pour que les cartes d’électeur répondent aux attentes de populations. « Certainement d’ici, le 20 janvier, les cartes d’électeur sont terminées… Mais avant et de façon progressive, nous allons déjà faire le schéma de distribution pour qu’on n’attende pas nécessairement la fin de l’impression de toutes les cartes… » pour commencer leur distribution, a-t-il rassuré. De son côté, content de la démarche, le président de la Céna, Emmanuel Tiando a déclaré : « Nous avons aussi reçu des informations sur l’impression de nouvelles cartes d’électeur. Ce travail est en cours. Il a aussi porté à la connaissance de la Céna une méthodologie pour la distribution des cartes ». Au terme de cette séance, il a été décidé de la nécessité d’un travail en synergie afin d’économie les énergies et surtout d’offrir des élections crédibles aux Béninois. A cet effet, un comité mixte composé des cadres de la Céna et du Cos-Lépi est installé. Ce comité doit élaborer dans les jours à venir un plan de travail. Et c’est ce plan de travail que doivent suivre les deux institutions pour une bonne organisation de la présidentielle du 28 février 2016. « Nous avons décidé ensemble avec le Cos-Lépi de faire en sorte que dorénavant, nous conjuguons nos efforts pour travailler ensemble parce que si nous travaillons ensemble, le processus électoral qui est en cours, sera plus crédible ; il sera plus juste » a déclaré le président de la Céna, Emmanuel Tiando.

Il faut signaler qu’il sera procédé dans les tout prochains jours à l’impression les cartes d’électeur. Cette impression comprendra non seulement les nouveaux électeurs mais aussi toute la population en âge de voter. Ce précieux sésame qui va donner accès aux centres de vote de la présidentielle du 28 février prochain. En définitive, la conjugaison des énergies entre la Céna et le Cos-Lépi, semble être un bon présage pour des joutes crédibles.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 22:40

Les onze nouveaux membres de la Commission nationale d’informatique et de liberté(Cnil),

désignés par des institutions comme la Présidence de la république, l’Assemblée nationale, la Cour suprême, le Conseil économique et social et l’Ordre des avocats du Bénin, sont désormais installés dans leurs fonctions. Ils ont prêté serment hier, jeudi 17 décembre 2015, à la Cour d’appel de Cotonou, un plus d’un mois après leur désignation par les institutions concernées. Il s’agit de Nicolas Bénon pour le compte de la Présidence de la République, Wallis M. Zoumarou, Valère Djobo et Jocelyn Dégbey pour l’Assemblée nationale, Seydou Abou, Imourane Lèkoyo, Etienne Marie Fifatin et Lucien Aristide Déguénon comme Personnalités qualifiées, Benoit Azondjiladé pour la Cour suprême, Soumanou Oké pour le Conseil économique et social et Guy Lambert Yèkpè pour l’ordre des avocats du Bénin. Il s’agit pour ces membres de veiller à la protection des données à caractère personnel. A ce titre, la Cnil dispose notamment d’un pouvoir de contrôle et de sanction. Par ailleurs, tout en jouant aussi un rôle d’alerte et de conseil, elle a pour mission de veiller à ce que le développement des nouvelles technologies ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. Voilà le travail qui attend au sein de cette institution ces nouveaux membres qui viennent de prêter serment. En prenant acte de leur prestation de serment, Félix Dossa a appelé les nouveaux membres de la Cnil à faire le travail qui est attendu d’eux dans les règles de l’art. Il s’est attelé à lister les qualités dont ils doivent faire preuve durant leur mandat tels que : être au service du peuple, impartialité, dignité, le secret des délibérations. Il ne reste plus qu’à les voir à l’œuvre pour pouvoir appréhender l’étendue de la tâche qui est confiée.

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 15:41

Décédé le 14 octobre 2015, l’ancien président de la République, le général Mathieu Kérékou, a reçu une série d’hommages étendus sur quatre jours avant d’être conduit à sa dernière demeure, le samedi 12 décembre 2015 à Natitingou aux côtés de sa mère et de son frère ainé. Du mercredi au samedi dernier, tous les yeux étaient rivés sur cet événement, les deniers hommages à rendre à ce digne fils du pays, considéré comme le père de la démocratie béninoise et grand artisan de la paix et de l’unité nationale.

Une grande partie de la semaine écoulée aura été consacrée aux différentes initiatives visant à rendre hommages à l’ancien président de la république Mathieu Kérékou décédé le mercredi 14 octobre dernier. Commencé le mercredi 9 décembre, le processus d’inhumation de l’illustre disparu a pris fin par la messe en son honneur le samedi 12 décembre 2015 au stade municipal de Natitingou suivi de son inhumation dans l’intimité familiale. Ce samedi 1é décembre, le président Kérékou a reçu les derniers hommages dus à son rang pour tout ce qui a fait et représente non seulement pour le pays mais aussi et surtout pour les uns et les autres. Arrivé aux alentours de dix-heures à Natitingou où il a été accueilli par une foule nombreuse décidée à voir passer le corps de l’ancien président du Bénin, le corps du défunt a regagné la maison mortuaire à 18 heures 50 minutes. C’est le lendemain soit le samedi 12 décembre 2015 que les dernières cérémonies ont débutées. Après l’arrivée et l’installation des différents invités et autres personnages sur le stade municipal de Natitingou, la dépouille mortelle est arrivée sur un Command-car ; ensuite elle a été transportée par des hommes en uniforme jusqu’au lieu qui lui a été destinée sous les honneurs militaires. Un lieu aménagé et forte connotation historique avec les quatre poteaux. C’en est suivie la messe catholique d’enterrement du Général Mathieu Kérékou. Les différents rites ont exécutés vu que le livre de catholicité du disparu était en ordre selon Mgr Paul Vieyra, évêque de Djougou. Dans son homélie, ce porte-voix de l’Eglise catholique n’a pas manqué de mots à l’endroit de l’illustre disparu. Des confidences aux entretiens qu’ils ont eus ensemble en passant par ses qualités personnelles, rien n’a été occulté. C’est pourquoi il lui a demandé de veiller sur le Bénin en vue des échéances à venir. Par ailleurs, il a lancé un appel à l’endroit des présidentiables dont bon nombre ont pris part aux différentes cérémonies d’hommages depuis le mercredi jusqu’à ce jours du samedi 12 décembre, soir un jour après la célébration des 25 ans de la Constitution du 11 décembre 1990. Il a dit que s’il faut s’abstenir d’aller en tant que candidat à ces échéances pour la préservation de la paix, il faut que les gens le fassent. Après le rite de l’absoute, il a béni le corps du défunt président ainsi d’autres actes religieux à l’endroit de l’ancien président avant la suite des cérémonies d’hommages.

Le temps des allocutions succéda au culte religieux. Le vice-président de la grande chancellerie. Pour le porte-parole des anciens collaborateurs du disparu, Pierre Osho, Ancien militant PRPB et ancien ministre de MK, avant les fils de l’illustre disparu. Pour Pierre Osho, il était un grand homme qui a su par ses actes à honorer son pays afin que celui-ci ancre certaines vertus cardinales pour le Bénin. « Adieu Mathieu Kérékou, que la terre de nos aïeuls te soient légère ! » a-t-il conclu. Quant aux fils de Kérékou, Marina Soroyama et montant Kérékou, Porte-parole de la famille, ils ont évoqué le vide créé par sa disparition de leur père et les valeurs défendues par celui-ci. Pour sa part, Montant Kérékou s’est attelé à remercier tous ceux qui ont tenu à rendre un dernier hommage à leur père. Enfin, c’est le président Boni Yayi, qui a bouclé la phase des allocutions. Et comme jeudi dernier, il a évoqué les qualités et vertus défendues par le disparu. Il a promis s’atteler afin que cela se poursuive. Entre ce qu’il fait et ce qui reste à faire encore et les confidences, il a sorti quelques anecdotes qui ont réussi a arraché quelque sourire à l’ancienne première dame éplorée, Marguerite Kérékou.A travers ses actes en avril 2006, le président Kérékou lui aurait fait comprendre que la fonction de président n’était un jeu d’enfant : « Mon petit, ce n’est pas facile comme boulot ». Par la suite, les deux chefs d’Etat Boni Yayi et Faure Gnassingbé auprès de la dépouille de l’ancien président. C’étaient ainsi les derniers instants de la cérémonie ponctué par le retrait de la dépouille de l’ancien président pour son inhumation dans la stricte intimité familiale dans son mausolée aux côtés de sa mère et son frère ainé.

Un homme double homme immortalisé

Le Stade de l’Amitié de Kouhounou et le Lycée militaire des jeunes filles de Natitingou, ce sont les deux sites qu’a choisi le gouvernement pour immortalisé le défunt président Mathieu Kérekou. En effet, jeudi dernier lors des hommages nationaux au stade de l’Amitié, le président Boni Yayi a dans son allocution a annoncé que son gouvernement avait décidé de baptiser ce stade, Stade de l’Amitié Mathieu Kérékou (SAMK). Ce qui était normal pour ce que cet homme a été pour le pays pendant 27 ans de gestion du pouvoir d’Etat. On n’avait pas fini de ruminé cette nouvelle quand comme si cela ne suffisait pas, Yayi a encore annoncé une autre immortalisation de Mathieu Kérékou cette fois-ci à Natitingou. Il s’agit du Lycée militaire des jeunes filles de Natitingou qui change de dénomination pour s’appeler dorénavant Lycée Militaire des jeunes filles Mathieu Kérékou. Voilà deux immortalisation qui devraient faire honneur à la famille de l’illustre disparu puisqu’à travers ces deux sites, on se rappellera toujours du général Mathieu Kérékou.

Les messages de Moise, Marina et Montant Kérékou

Ce sont les là porte-voix, les porte-parole de la famille du disparu. Chacun à sa manière a essayé de parler de leur père et de l’ancien président du Bénin. Jeudi 10 décembre 2015, en prenant la parole, Moise s’est d’abord attelé à faire la description des derniers moments du général Mathieu Kérékou. Une description digne d’un roman des grandes plumes de ce monde, qui a permis à l’assistance de se rendre de l’enchainement des éléments naturels en ce jour du 14 octobre 2015. Par la suite, il souhaita la bienvenue aux invités avant de se lancer dans l’vocation des qualités du président disparu, son père, et leur père à tous. Il a lancé un appel à la consolidation des idéaux du Mathieu Kérékou afin que le Bénin continue de se construire dans la sauvegardes de ses acquis. Selon Moise Kérékou, « Paix au Bénin, paix dans le Monde » doit être le crédo de chaque Béninois. Seule gage pour témoigner à cet Homme de sacrifice, de vertu, et de foi, qu’on a su bien assimilé son enseignement. Les deux autres à savoir Marina et Montant n’ont pas fait mieux. Ils ont évoqué le vide créé par la disparition de leur et les bons souvenirs qu’ils ont de lui et les vertus défendues. S’ils ont souhaités que l’héritage de leur se sont pas vain, ils ont remercié par la voix de Montant Kérékou tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort que leur défunt père bénéficie de tels hommages, à commencer par les président Boni Yayi et Faure Gnassingbé.

Le ballet des présidentiables

Vu les enjeux des échéances à venir, toutes les occasions sont bonnes voir se faire remarquer et se montrer proche des populations. Même si ce n’était pas un ballet des présidentiables, cela en avait l’air. Patrice Talon, Lionel Zinsou, Pascal Koupaki, Abdoulaye Bio Tchané, Sébastien Ajavon, Eric Houndété, Robert Gbian, Fernand Amoussou, Aké Natondé pour ne citer que ces candidats à la présidentielle du 28 février 2016 ont pris part aux cérémonies d’hommages au défunt président Mathieu Kérékou. Qui jeudi dernier au stade de l’amitié Mathieu Kérékou à Cotonou, qui samedi au stade municipal, pour rendre un dernier hommage à un illustre disparu. Même s’il ne leur était permis de se prononcer publiquement, ils ont quand même tenu à être là, aux côtés de la famille éplorée et du peuple béninois endeuillé. De leur présence à ces cérémonies d’hommage dépend l’image qu’ils comptent projeter aux électeurs en particulier et à toute la population béninoise en général. Alors que la présence des populations pourrait paraître banale, elle ne l’est pas pour les candidats à la course à la Marina de 2016. Elle fait partie des calculs politiques que tout analyste politique peut ne pas décrypter. Par ailleurs, il est à souhaiter qu’ils tirent des enseignements de la vie de cet homme considéré comme le père de la démocratie au Bénin.

Les délégations étrangères

Trois présidents à cette cérémonie d’hommage à l’ancien président Kérékou, Muhammadu Buhari du Nigeria, Mamadou Issoufou du Niger et Faure E. Gnassingbé. A ceux-ci, il faut ajouter le premier ministre de la Côte d’ivoire et le premier vice-président de la Guinée Equatoriale, le premier ministre du Gabon, le président de l’Assemblée Nationale du Mali, le ministre de l’intérieur du Ghana, l’ambassadeur de l’Algérie qui ont rehaussé de leur présence cette cérémonie d’hommages nationaux au président Mathieu Kérékou le 10 décembre 2016. Mais ils n’étaient pas les seuls à vouloir faire ce témoignage puisque le président Boni Yayi a dit avoir reçu plus de 200 coups de téléphone de par le monde d’autorités qui ont tenu à rendre hommage à Mathieu Kérékou même s’il ne leur était pas possible de venir le faire en personne. Voilà qui démontre la carrure, l’aura de l’homme que les béninois pleurent depuis le mercredi 14 octobre 2015.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 21:53

Face à ce qui semble devenir le sport favori du gouvernement de Boni Yayi, des voix s’élèvent pour condamner le non-respect des décisions de justice. En fin de semaine passée, des praticiens du droit et quelques acteurs politiques sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme et appeler à un sursaut politique afin que le Président Boni Yayi cesse de fouler au pied la quasi-totalité des décisions de justice. Surtout, lorsque c’est son gouvernement qui perd ces procès. Au nombre des ceux qui en appelle au réveil du peuple, il y avait les hommes en toge noire.

L’Unamab est encore montée au créneau. Les hommes en toge noire ne sont pas contents des agissements du gouvernement et surtout de son chef. Il ne s’agit pas de revendications pour la satisfaction de quelque besoin que ce soit, mais d’un besoin de respect envers le troisième pouvoir en démocratie. Cette colère des magistrats fait suite au non-respect de la décision de justice rendue par la Cour d’appel de Cotonou dans l’affaire Epine dorsale ; affaire dans laquelle le groupe Pétrolin du Béninois Samuel Dossou a été reconnu comme floué par le gouvernement et ce dernier, condamné à demander au groupe français Bolloré de stopper les travaux relatifs à la boucle ferroviaire. Pour l’Unamab, c’est inadmissible que le gouvernement béninois ne daigne pas suivre la décision rendue par la Cour d’appel. Mieux, en tant que premier magistrat, le Président Boni Yayi ne devait pas lésiner avec tout ce qui a trait à la justice. Il se devait de donner l’exemple afin que la justice ait droit de cité et que les populations ou plus précisément d’autres responsables politiques ne fassent pas comme lui. Ce qui énerve les magistrats, c’est que le gouvernement n’en est pas à sa première expérience puisqu’il y a aussi les décisions rendues par la CCJA dans les affaires Sodéco et PVI nouvelle génération. Des décisions que le gouvernement et son chef, le Président Boni Yayi se sont refusé de reconnaître le bien-fondé allant même jusqu’à remettre en cause la crédibilité de cette Cour à travers un conseil des ministres. Face à tout cela, le président de l’Unamab Michel Adjaka et ses hommes ont senti le besoin de se faire entendre en tirant la sonnette d’alarme et en attirant l’attention de la communauté nationale et celle internationale sur les violations qui ont cour au Bénin et surtout violations faites par les premières autorités du pays car « Un pays où le Président de la République est disposé à exécuter les décisions de justice favorables à ses intérêts, mais prompt à s’opposer à la mise en œuvre de celles qui leurs portent atteinte est loin d’être un Etat de droit. » a écrit l’Unamab.

La nécessité d’une législation

Une violation en appelle à une autre. Face à la multiplication du non-respect des décisions de justice par le président Boni Yayi, l’Unamab trouve qu’il faille revoir les textes en vigueur, afin de contraindre les autorités politico-administratives à suivre méticuleusement les décisions issues des cours et tribunaux. L’Unamab, « …exhorte par ailleurs le peuple, de lege ferenda, à réfléchir à un meilleur encadrement juridique de la fonction présidentielle à l’effet de faciliter la mise en œuvre de la responsabilité pénale et patrimoniale de tout membre du Gouvernement auteur de décision de nature à assécher les caisses du Trésor Public. » Donc, le gouvernement fait courir de graves dangers au trésor public car, si on se réfère à la décision rendue par la CCJA dans les affaires Sodéco et Pvi-Nouvelle génération, le non-respect de sa décision a été conditionnée au payement d’une amende de près de 125 milliards de francs CFA. Une amende pareille pèse sur la tête de l’Etat avec l’entêtement du Président Boni Yayi à ne pas surseoir les travaux entrepris par Bolloré car, il a laissé entendre devant les cheminots du Bénirail que les projets futuristes vont continuer. Des propos qui démontrent la remise en cause du jugement rendu par la Cour d’appel dans l’affaire Epine dorsale et qui du coup, amène l’Unamab à condamner le gouvernement. Aujourd’hui, il faut réellement penser à une législation pour que les responsables gouvernementaux soient jugés et condamnés s’ils refusent d’appliquer les décisions de justice. Une mesure qui ne peut que provenir du parlement. Avec cette législation qu’une Cour traditionnelle ou spéciale qu’on peut saisir à tout moment sans qu’on ne passe pas par la Haute cour de justice, le Président de la République et les membres du gouvernement ne vont plus prendre à la légère une décision de justice. Cela serait salutaire pour qu’on n’assiste plus au non-respect des décisions de justice. Toutefois, cela n’est qu’une belle proposition qui est loin de prospérer car ce n’est pas sûr que les députés se saisissent de cette affaire pour à l’avenir les prévenir et qu’on ne voit plus le Président Boni Yayi ou toute autre personne narguer la justice, agir comme si la justice n’était faite que pour les autres et non pour eux. D’ailleurs, l’ancien député Sacca Fikara s’en est aussi pris aux hommes politiques dont ils condamnent le mutisme et l’inaction face aux dérives qui s’observent au sommet de l’Etat par rapport à ces décisions de justice.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 21:30

Le monde musical béninois est en deuil. Mme Aguidigbadja alias Edia Sophie, est décédée la nuit du vendredi 4 décembre 2015, des suites d’une longue maladie dans la commune d’Abomey. Malgré la générosité de certaines personnes, elle n’a pas pas triomphé de la maladie qui la rongeait.

Edia Sophie n’est plus. Dans la nuit du vendredi 4 décembre 2015, celle qui fut la première chanteuse de la musique moderne d’inspiration traditionnelle au Bénin, est partie ad patres dans la commune d’Abomey. Edia Sophie qui était malade depuis un certain temps, n’a pas pu triompher de ce combat qu’elle menait contre la maladie. C’est cette dernière qui a eu raison d’elle. Et pourtant, dès que l’information de sa maladie a circulé, les bonnes volontés et autorités du ministère en charge de la culture n’ont cessé de se manifester pour permettre à l’artiste de recouvrer sa santé. Malheureusement, cela n’a pas apporté les résultats escomptés. Mme Aguidigbadja alias Edia Sophie est partie la veille de la cérémonie d’inhumation de Octave Nougbodohoué alias Tato, l’un des danseurs populaires du Bénin, samedi dernier. Quelques jours plus tôt, c’est le chanteur béninois Bayo Agonglo qui tirait aussi sa révérence un vendredi. Donc, en l’espace de quelques jours, c’est non seulement le monde musical béninois qui prend un sérieux coup mais aussi et surtout le Bénin car la mort de ces artistes est une grosse perte pour tout le pays puisque qu’ils sont les porte-voix du Bénin à l’extérieur. Edia Sophie qui est connue à travers sa chanson « Adjanouvi », une de ses chansons phares, a décidé de chanter en 1965 après quelques déclics. Depuis cette date, Edia Sophie a connu un parcours qui lui a permis de côtoyer d’autres artistes pour parfaire son art. Et aujourd’hui, elle demeure une pionnière pour les artistes chanteuses du Bénin car elle a su leur ouvrir la voie et permettre l’éclosion d’autres femmes talentueuses qui font l’honneur du pays au-delà des frontières. L’autre fait marquant ayant permis au monde de la redécouvrir, c’est sa participation de Edia Sophie dans la compilation Bénin Passion initiée par l’ancien correspondant de RFI au Bénin, Jean-Luc Akplogan. Par ailleurs, la défunte est aussi la mère de l’artiste béninois Francis Edia.

Aujourd’hui, c’est non seulement sa famille qui la pleure mais aussi tout le Bénin qui pleure cette grande voix qu’elle a été.

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 23:05

C’est à travers la prise du décret 2015-592, le samedi 21 novembre 2015 que le président Boni Yayi a enfin accordé aux enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire leurs statuts particuliers. Un document de 224 articles qui leur reconnaît des droits et qui entre en ligne de compte pour la revalorisation de la fonction enseignante.

Même si le mets est sans grumeaux et sans viande, il vient un tant soit peu, calmer la faim. C’est ce qu’on peut retenir de la lecture du document signé par le président de la République, Boni Yayi samedi dernier. Il s’agit du décret 2015-592 qui accorde aux enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire leurs statuts particuliers. Ce décret qui comporte 224 articles, a été, en dehors du président la République, Boni Yayi, signé aussi par les ministres François Abiola de l’Enseignement supérieur, Komi Koutché de l’Economie et des finances, Évelyne Da Silva assurant l’intérim de son homologue de la fonction publique et Alassane Soumanou des Enseignements secondaire et de la formation technique et professionnelle. Longtemps demandés, c’est seulement ce samedi 21 octobre que ces statuts particuliers ont été signés par le gouvernement au terme du conseil des ministres extraordinaire organisé à cet effet comme cela avait été annoncé jeudi dernier lors de l’acceptation de dernières conclusions des négociations visant à satisfaire les revendications des enseignants. Des revendications qui ont entraîné la paralysie des activités scolaires pendant cinq semaines alors que la rentrée des classes venait à peine de démarrer. Des revendications brandies et annoncées comme non négociables, il y avait les statuts particuliers des enseignements maternel, primaire et du secondaire. Ainsi, au terme du document signé, il ressort que les coefficients affectés aux différentes catégories et aux avantages des Enseignants, ont été purement écartés. Autrement dit, le document signé par le président Boni Yayi et brandi comme les statuts particuliers des enseignants concernés, ne prend pas ces aspects-là. Bref, le gouvernement a signé des statuts particuliers vidés de leurs contenus. Il a simplement retiré la chair pour ne laisser les os aux enseignants. Selon le gouvernement, si les aspects écartés venaient être pris en compte, le président Boni Yayi serait forcé de « laisser des ardoises à son successeur ». Une chose que Boni Yayi ne voudrait en aucun cas. Voilà pourquoi les syndicalistes ont été contraints à ingurgiter malgré eux ce document avec ses restrictions. Toutefois, en attendant que les choses ne changent d’ici à là, les enseignants peuvent se satisfaire du payement des 1.25 pour compter de Janvier 2016. Quant aux autres revendications à savoir celles des vacataires, des communautaires, des éducatrices et éducateurs de la maternelle et du Primaire, du recrutement des Enseignants en nombre suffisant, et de la gratuité de l’enseignement dans le secondaire, le gouvernement n’y ait pas accédé favorablement. Il a seulement pris la décision de rendre gratuite la scolarité des jeunes filles jusqu’en terminale pour compléter la précédente mesure qui prenait en compte les filles de la sixième à la classe de troisième.

La fin de la paralysie ?

Les os ainsi jetés aux enseignants suffiront-ils à les faire revenir définitivement à de meilleurs sentiments ? Cette question mérite d’être posée car des grincements de dents se font entendre dans le rang des enseignants. Des grincements de dents de la part de certains enseignants qui trouvent que ce que le gouvernement a consenti leur accorder, n’est pas à la hauteur des attentes et des luttes qu’ils mènent depuis cinq semaines. Reprise ou pas ? La consultation de la base s’impose pour les responsables syndicaux car c’est ce qui pourra renseigner sur la suite des événements quant aux mouvements de débrayage qui avaient contraint le gouvernement à revenir à la table de négociations. En d’autres termes, les heures à venir permettront de déterminer comment le document signé a été accueilli et comment les mécontents pourront convaincre ou être convaincus par les autres pour une issue plus heureuse aux apprenants.

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 23:05

Après la gratuité de la scolarité accordée aux jeunes filles des classes de 6ème jusqu’en 3ème, c’est autour des jeunes filles des classes de 2nde, 1ère et Terminale de bénéficier de cette même mesure. Ainsi, en a décidé le gouvernement du président Boni Yayi samedi dernier.

Suite au conseil des ministres du samedi 21 novembre 2015, le gouvernement a décidé d’uniformiser la gratuité de la scolarité jusque là accordée aux élèves filles des classes de 6ème, 5ème, 4ème et 3ème. Ce conseil des ministres a donc étendu la gratuite de la scolarité aux jeunes filles des classes de seconde jusqu’en terminale. Ce qui veut dire que toute jeune fille se faisant inscrire dans l’une des classes seconde, Première ou Terminale n’a plus à s’inquiéter pour ce qui est des frais de scolarité, pour ce qui est des collèges d’enseignement général. C’est l’Etat qui prend désormais ces frais en charge. Ce qui est a priori salutaire quand on sait que chaque cela fait partie des casse-têtes que bon nombre d’élèves et pas seulement les jeunes filles sont appelés à résoudre pour pouvoir avoir accès aux salles de classes et ne pas se voir expulsés des salles au moment des devoirs. Cette situation est d’autres plus criarde dans les zones reculées où après d’incessants renvois et plaidoyer des parents d’élèves, ces derniers sont poussés à sortir leurs filles de l’école pour soit les envoyer aux champs, soit les inscrire à apprendre un métier manuel avec la clé un mariage parfois précoce. Ce qui contribue à la baisse à la baisse du taux des filles scolarisées au Bénin. Pour le gouvernement de Boni Yayi, cette nouvelle mesure vise non seulement à réduire le taux de déperdition scolaire au niveau de cette couche de la population, mais aussi et surtout à donner plus de chance à ces personnes qui constituent le levier du développement car éduquer une fille, c’est éduquer la nation. Des raisons que les années à venir pourront permettre de vérifier.

Gratuité oui, et la suite ?

Gratuité de la scolarité des jeunes filles de la Seconde à la Terminale. Encore une gratuité dirait-on ! Et c’est à raison au vu des gratuités décidées par le président Boni Yayi depuis sa prise fonction. Gratuité de la césarienne, gratuité des enseignements maternel et primaire, gratuité des frais d’inscription dans les universités publiques, gratuite des soins de santé des enfants de 0 à 5 ans et des femmes enceintes, etc., on a voulu soulager les peines des populations dans ces domaines. Mais à y voir de près la plupart de ces gratuités ne sont que l’ombre d’elle même. Elles souffrent de l’absence de mesures d’accompagnement. Lorsqu’elles existent, elles sont insuffisantes ou n’arrivent pas à temps. Résultats des courses, ce sont les travailleurs qui sont obligés d’étaler les disfonctionnements qui normalement ne devraient pas exister. A voir les problèmes qui émaillent les gratuités déjà existantes, l’Etat devrait au préalable les résoudre avant de procéder à une nouvelle mesure de gratuité surtout dans le domaine de l’éducation. Alors qu’on peine à donner aux enseignants ce qu’ils demandent, on annonce encore une gratuité. Si ce n’est pas de la provocation, cela en a l’air car qui dit gratuité, dit des fonds à débloquer comme pour supporter la scolarité des milliers de jeunes filles des classes de seconde en terminale. Il est resté à voir comment sera accueillie cette mesure surtout qu’il y en a qui réclameront leurs dus au niveau des directions de leurs établissement.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 22:00

(Des pneus étaient en feu hier à Cotonou)

Comme en 2012, les élèves sont en train de descendre dans les rues pour exprimer leur mécontentement face à la situation qui est aujourd’hui la leur. Une situation faite de mouvement de grèves perlées bloquant les activités scolaires au niveau du public sans les apprenants ne sachent réellement à quand la fin de la traversée du désert. Tout simplement parce que les différents campent sur leur position et ne laissent entrevoir de voies de sortir. Cette année scolaire, après les élèves de Natitingou, ce sont les élèves du Ceg l’entente d’Agla qui se sont montrés très remontés dans leur manifestation d’hier.

Akkilou YACOUBOU

Il y a de quoi que les apprenants commencent par donner de la voix. Après les élèves de la commune de Natitingou, ce sont hier mardi 17 novembre 2015, les élèves du collège d’enseignement général L’entente qui ont manifesté leur ras-le-bol. Fatigués de voir sous leurs yeux l’école béninoise mourir du fait des différents mouvements de débrayage combinés des enseignants et des vacataires, ils n’ont trouvé autre moyen pour se faire entendre que de sortir dans les rues hier. Routes barricadées, pneus brûlés, c’est à cette scène qu’on assister à Agla. Ces élèves en courroux exigent leur droit à l’éducation et ils veulent reprendre les cours. Un droit et une reprise qui sont hypothéqués du fait de la radicalisation du mouvement de grève qui est à sa 5ème semaine. En effet, pour la satisfaction de leurs revendications, les enseignants ont décidé de suivre la motion de 96 heures du Front d’action des Syndicats de l’Education, avec tacite reconduction. Une motion qui entre en ligne de compte de l’opération « école morte » et qui fait que les salles de classes sont vides de leurs enseignants et les apprenants à gambader par-ci par-làsans savoir à quel saint se vouer. Et pour ne pas arranger cette situation déjà critique, ce sont les vacataires qui rejoignent le mouvement de débrayage avec d’autres revendications. Les trois syndicats des vacataires à savoir : le Syneves-Bénin, le Synevab et le Snet-Bénin sonten train d’exécuter une motion de grève de 72 heures avec AG les vendredis. Une motion qui a commencé depuis hier, mardi 17 novembre et prend fin le vendredi 20 novembre 2015 pour exiger du gouvernement la satisfaction de 7 revendications contenues listées dans leur motion. Bref, les enseignants et les vacataires exigent à travers leurs revendications l’amélioration de leurs conditions de vie : La signature sans délai des décrets portant Statuts Particuliers des personnels enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel ; la sédentarisation des enseignants vacataires, la fin des licenciements massifs de ceux-ci au profit de personnes non qualifiées (volontaires et assimilés) et l’augmentation du taux horaire à 2500 f ; le règlement de tous les problèmes liés au reversement, à la formation et au reclassement des enseignants concernés ;etc.

C’est à juste que des apprenants battent macadam pour souhaiter la fin du calvaire qui est le sien et risquent d’hypothéquer leur avenir. Il fait dire que bien avant les élèves du Ceg L’entente, les élèves des lycée et collèges de Natitingou étaient descendus dans les rues pour demander la reprise des cours et inviter au dialogue gouvernement et syndicats.

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A chacun sa force de frappe !

   A défaut de pirate, un pêcheur peut faire l'affaire !

 

Pourquoi chercher loin quand il y a à côté ? dit-on. C’est cette politique que les garde-côtes béninois ont pratiqué vendredi 11 novembre dernier. A défaut de s’en prendre aux pirates qui ne cessent de les narguer puisqu’on est à peu près 20 actes de piraterie, ils ont mesuré leur adresse de tir sur deux pêcheurs béninois dont l’un a rendu l’âme du fait des balles reçues. Voilà comment notre Marine se prépare pour parer aux pirates dont ils ne voient jamais la poussière. Drôle de d’entrainement !